x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le mardi 10 novembre 2009 | Le Patriote

Menace contre le processus de paix - Paul Yao N’Dré dans le viseur de l’Onu

L’information est de première main. L’Organisation des Nations Unies va siffler la fin de la recréation. Le tout nouveau Président du Conseil constitutionnel, Pr Paul Yao N’Dré est dans le viseur du Conseil de sécurité de l’ONU. Ses dernières sorties émaillées de déclarations intempestives menaçant le processus de paix, ont été passées au peigne fin. Son activisme politique tout présidence du Conseil Constitutionnel qu’il est, ne saurait prospérer. Le groupe des experts dont le mandat a été prorogé jusqu’au 31 octobre 2010 a les oreilles tendues vers Abidjan.
Car, les déclarations et les agissements du successeur du magistrat Yanon Yapo, tombent sous le coup de cette menace du Conseil de sécurité réaffirmée dans la résolution 1893 qui reconduit jusqu’au 31 octobre 2010, les embargos sur les armes à destination de la Côte d’Ivoire et sur les exportations de diamants bruts provenant de ce pays.
« Toute menace contre le processus électoral en Côte d’Ivoire, en particulier toute atteinte portée à la Commission électorale indépendante chargée d’organiser les élections, ou toute entrave à ses activités ou à celles du personnel, constitue une menace contre le processus de paix et de réconciliation nationale », précise la résolution.
Dans le milieu diplomatique, cette sortie de ce faucon du FPI a été perçue comme un défi aux autorités onusiennes. Laisser passer ces sorties hasardeuses pourraient donner des idées à d’autres fossoyeurs du processus.
Les observateurs du marigot politique Ivoirien avait ri et bien ri du serment du Pr Paul Yao N’Dré fait le 26 août 2009 en présence de Laurent Gbagbo, son parrain. Il disait en substance : « Je m’engage à bien et fidèlement remplir ma fonction avec indépendance et en toute impartialité, dans le respect de la Constitution, à garder le secret des délibérations et des votes, même après cessation de mes fonctions, à ne prendre aucune position publique dans le domaine politique, économique ou social ; à ne mener aucune consultation à titre privé sur les questions relevant de la compétence du Conseil constitutionnel ». Juste une formule consacrée. Quelques jours et déjà le parjure.
C’est donc sans surprise que cet ex-ministre de l’Intérieur et de la Sécurité va rejoindre bientôt, le groupe de Charles Blé Goudé, Eugène Djué et le commandant Fofié Kouakou sous sanctions avec mesures individuelles depuis 2004.
Comme s’il sent venir la menace, Pr Yao Paul a commencé à la mettre douce. Mais pourra-t-il sauvé sa tête ? Pas si sûr !. Célébré par la jeunesse dite de la région du Sud Bandama, le samedi 7 novembre dernier, à la place Sorbonne de Divo, il a essayé d’arrondir les angles en vain. Parlant de ces dernières décisions, il devait dire : « On n’a pas dit que celui qui n’a pas payé ses impôts sera éliminé (..) Chers parents, je le fais avec foi, avec la volonté de Dieu. Je n’ai pas le désir d’éliminer quelqu’un. Donc je suis tranquille. Je rassure les parents que nous allons penser d’abord à la Côte d’Ivoire. Si j’échoue en faisant n’importe quoi, ça sera une honte pour la région(…)Je ferai mon travail selon ma conscience et selon le principe de la déontologie du Conseil constitutionnel. J’ai prêté serment pour travailler pour le compte des Ivoiriens et pour la Côte d’Ivoire », s’est défendu Paul Yao N’dré (Cf Fraternité Matin du lundi 9 novembre 2009, p24). On verra bien.
Coulibaly Brahima
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

A voir également

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ