Issus de la promotion 2008 – 2009 de l’Ecole nationale de police, 1364 sous-officiers dont 204 femmes, ayant achevé leur formation, font désormais partie des effectifs de la police nationale. La «promotion Kpené Yao Michel», du nom d’un sergent stagiaire, mort à la tâche le 3 janvier dernier à Marcory, a été baptisée hier par le parrain, le Pr. Paul Yao - N’Dré, président du Conseil constitutionnel (Cc). Lequel a procédé à la remise des épaulettes des nouveaux sergents de police. La cérémonie, qui s’est déroulée en présence du ministre de l’Intérieur, M. Désiré Assignini Tagro, celle des autorités militaires et civiles, des représentants du corps diplomatique et d’une foule de parents et amis des nouveaux policiers, a été mise à profit par le parrain pour prodiguer des conseils avisés à ses filleuls.
Profitant de la tribune, le président du Conseil constitutionnel a surtout fait un éclairage sur les dernières décisions décidées par son institution sur les conditionnalités à la présidentielle.
« Chers filleuls, dans l’exercice de la fonction que vous allez embrasser à partir de maintenant, vous devez vous laisser guider par les notions de loyauté, d’intégrité, de défense de la patrie ». Le Pr. Paul Yao – Ndré, tout en félicitant les nouveaux policiers, les invite au respect rigoureux de l’éthique et de la déontologie du métier qu’ils se sont librement choisis. En faisant allusion à ceux de leurs camarades qui ont été recalés ou simplement radiés, le parrain de la promotion, à ses filleuls, a fait une sorte de mise en garde :
«Comprenez que votre fonction ne bénéficie d’aucune immunité. Evitez donc de vous comporter comme vos anciens collègues radiés», leur a-t-il fait savoir. Le Pr. Paul Yao – N’dré, président du Cc et ancien ministre de l’Intérieur, se dit très imprégné du degré de loyalisme de la police nationale qu’il salue pour son engagement à la cause de la patrie. Parlant du processus de sortie de crise, le Pr. Yao – N’Dré, qui a rendu hommage au Président de la République, SEM. Laurent Gbagbo, a tenu à féliciter le ministre Désiré Tagro. « Par votre amour pour la Côte d’Ivoire et de par votre savoir-faire et votre patriotisme sans faille, monsieur le ministre Tagro, vous avez permis à la Côte d’Ivoire de retrouver la stabilité en oeuvrant pour obtenir l’Accord politique de Ouagadougou », a-t-il notamment soutenu.
Le président du Cc s’est, par la suite, attelé à expliquer aux Ivoiriens les raisons qui sous-tendent sa volonté d’exiger des candidats à la présidentielle, leurs extraits de naissance et l’acte de régularité fiscale. « Savez-vous que le Président Gbagbo bien qu’ayant pour père Koudou, ne porte pas le nom de ce dernier à l’état-civil ? Il en est de même pour Dr. Alassane Ouattara. Le nom de son père Dramane n’apparaît pas dans son extrait de naissance. Pendant que les états-majors de ces candidats et certains journalistes entretiennent la polémique sur la demande du Conseil constitutionnel, les candidats, eux, se bousculent pour faire face à notre demande ». Le Pr. Paul Yao – N’Dré invite certains acteurs de la vie politique à ne pas jeter de l’huile sur le feu en tenant des propos guerriers.
Intervenant plus tôt, le ministre de l’Intérieur Désiré Tagro a lui aussi félicité le Pr. Yao-N’Dré pour son mérite reconnu par le Chef de l’Etat. A sa suite, le commissaire Atsin épse Akpoué Viviane N’Taho, directeur de la formation et de l’Ecole nationale de police, a présenté l’école qu’elle avant de proclamer officiellement les résultats des nouveaux policiers.
La cérémonie, qui a été aussi l’occasion de démonstration des tactiques de combat des sous-officiers, s’est achevée par le défilé des troupes.
Landry Kohon
Profitant de la tribune, le président du Conseil constitutionnel a surtout fait un éclairage sur les dernières décisions décidées par son institution sur les conditionnalités à la présidentielle.
« Chers filleuls, dans l’exercice de la fonction que vous allez embrasser à partir de maintenant, vous devez vous laisser guider par les notions de loyauté, d’intégrité, de défense de la patrie ». Le Pr. Paul Yao – Ndré, tout en félicitant les nouveaux policiers, les invite au respect rigoureux de l’éthique et de la déontologie du métier qu’ils se sont librement choisis. En faisant allusion à ceux de leurs camarades qui ont été recalés ou simplement radiés, le parrain de la promotion, à ses filleuls, a fait une sorte de mise en garde :
«Comprenez que votre fonction ne bénéficie d’aucune immunité. Evitez donc de vous comporter comme vos anciens collègues radiés», leur a-t-il fait savoir. Le Pr. Paul Yao – N’dré, président du Cc et ancien ministre de l’Intérieur, se dit très imprégné du degré de loyalisme de la police nationale qu’il salue pour son engagement à la cause de la patrie. Parlant du processus de sortie de crise, le Pr. Yao – N’Dré, qui a rendu hommage au Président de la République, SEM. Laurent Gbagbo, a tenu à féliciter le ministre Désiré Tagro. « Par votre amour pour la Côte d’Ivoire et de par votre savoir-faire et votre patriotisme sans faille, monsieur le ministre Tagro, vous avez permis à la Côte d’Ivoire de retrouver la stabilité en oeuvrant pour obtenir l’Accord politique de Ouagadougou », a-t-il notamment soutenu.
Le président du Cc s’est, par la suite, attelé à expliquer aux Ivoiriens les raisons qui sous-tendent sa volonté d’exiger des candidats à la présidentielle, leurs extraits de naissance et l’acte de régularité fiscale. « Savez-vous que le Président Gbagbo bien qu’ayant pour père Koudou, ne porte pas le nom de ce dernier à l’état-civil ? Il en est de même pour Dr. Alassane Ouattara. Le nom de son père Dramane n’apparaît pas dans son extrait de naissance. Pendant que les états-majors de ces candidats et certains journalistes entretiennent la polémique sur la demande du Conseil constitutionnel, les candidats, eux, se bousculent pour faire face à notre demande ». Le Pr. Paul Yao – N’Dré invite certains acteurs de la vie politique à ne pas jeter de l’huile sur le feu en tenant des propos guerriers.
Intervenant plus tôt, le ministre de l’Intérieur Désiré Tagro a lui aussi félicité le Pr. Yao-N’Dré pour son mérite reconnu par le Chef de l’Etat. A sa suite, le commissaire Atsin épse Akpoué Viviane N’Taho, directeur de la formation et de l’Ecole nationale de police, a présenté l’école qu’elle avant de proclamer officiellement les résultats des nouveaux policiers.
La cérémonie, qui a été aussi l’occasion de démonstration des tactiques de combat des sous-officiers, s’est achevée par le défilé des troupes.
Landry Kohon