Présidant hier la cérémonie de remise d’épaulettes à 1.364 sous-officiers de la police nationale en fin de formation, Paul Yao N’Dré a invité les Ivoiriens à faire confiance au Conseil constitutionnel.
C’est sur fond de révélation que le président du Conseil constitutionnel a tenu à lever les suspicions qui pèsent sur l’institution dont il a la charge. Hier, grâce à la tribune à lui offerte par l’école nationale de Police où il parrainait la remise d’épaulettes à 1.364 nouveaux policiers, Paul Yao- N’Dré n’a pas laissé passer l’occasion d’apporter la réplique à ses détracteurs. « Rapidement, le Dr Alassane Ouattara, les présidents Bédié et Gbagbo sont venus remettre leurs papiers au Conseil constitutionnel. Vous les états-majors, vous parlez pour qui ? Eux, ils sont déjà venus remettre leurs papiers et vous, vous continuez de faire des commentaires ». C’est donc en ces termes que le grand juge constitutionnel, Paul Yao -N’Dré, a tenu à répondre à ceux qui le soupçonnent d’en faire un peu trop, relativement à l’examen des dossiers des candidats déclarés à l’élection présidentielle. Il les a notamment exhortés à ne pas lui prêter d’intention malveillante dans l’affaire de l’attestation de régularité fiscale et d’extrait de naissance. « Demander à quelqu’un de mettre dans son dossier de candidature un acte de naissance, cela va de soit puisque l’acte de candidature est fait avec les mentions relatives au nom, prénom, date et lieu de naissance... Même au Cp1, on s’inscrit avec un acte de naissance. Nous, on n’a pas dit qu’on va éliminer un candidat. Pour ceux qui ne sont pas à jour, nous avons demandé à la Direction générale des Impôts d’établir avec eux, un échéancier. Le plus important pour nous, c’est d’avoir le papier (l’attestation de régularité fiscale, Ndlr) parce que pour nous, pourquoi le président de la République, qui est au-dessus de toutes les institutions, ne paierait-il pas ses Impôts ? Ne faisons donc pas la guerre par procuration. Ceux mêmes qui sont candidats sont venus spontanément déposer leurs papiers », a-t-il poursuivi, soulignant pour ceux qui ne le sauraient pas, que le président du Rassemblement des républicains (Rdr) se nomme plutôt Alassane Ouattara et pas Alassane Dramane Ouattara et que sur l’extrait de naissance du chef de l’Etat sortant, il est marqué Gbagbo Laurent et non pas Koudou Gbagbo Laurent comme le ferait croire une certaine opinion. Se faisant au passage l’apôtre de la paix, Paul Yao N’Dré a soutenu n’avoir aucun intérêt à raviver les tensions. « Nous, nous voulons la paix. Nous n’avons donc pas le droit de jeter l’huile sur le feu pour pousser les policiers, les gendarmes et les militaires au front pour détruire la Côte d’Ivoire », a tenté de rassurer le président du Conseil constitutionnel.
Marc Dossa
C’est sur fond de révélation que le président du Conseil constitutionnel a tenu à lever les suspicions qui pèsent sur l’institution dont il a la charge. Hier, grâce à la tribune à lui offerte par l’école nationale de Police où il parrainait la remise d’épaulettes à 1.364 nouveaux policiers, Paul Yao- N’Dré n’a pas laissé passer l’occasion d’apporter la réplique à ses détracteurs. « Rapidement, le Dr Alassane Ouattara, les présidents Bédié et Gbagbo sont venus remettre leurs papiers au Conseil constitutionnel. Vous les états-majors, vous parlez pour qui ? Eux, ils sont déjà venus remettre leurs papiers et vous, vous continuez de faire des commentaires ». C’est donc en ces termes que le grand juge constitutionnel, Paul Yao -N’Dré, a tenu à répondre à ceux qui le soupçonnent d’en faire un peu trop, relativement à l’examen des dossiers des candidats déclarés à l’élection présidentielle. Il les a notamment exhortés à ne pas lui prêter d’intention malveillante dans l’affaire de l’attestation de régularité fiscale et d’extrait de naissance. « Demander à quelqu’un de mettre dans son dossier de candidature un acte de naissance, cela va de soit puisque l’acte de candidature est fait avec les mentions relatives au nom, prénom, date et lieu de naissance... Même au Cp1, on s’inscrit avec un acte de naissance. Nous, on n’a pas dit qu’on va éliminer un candidat. Pour ceux qui ne sont pas à jour, nous avons demandé à la Direction générale des Impôts d’établir avec eux, un échéancier. Le plus important pour nous, c’est d’avoir le papier (l’attestation de régularité fiscale, Ndlr) parce que pour nous, pourquoi le président de la République, qui est au-dessus de toutes les institutions, ne paierait-il pas ses Impôts ? Ne faisons donc pas la guerre par procuration. Ceux mêmes qui sont candidats sont venus spontanément déposer leurs papiers », a-t-il poursuivi, soulignant pour ceux qui ne le sauraient pas, que le président du Rassemblement des républicains (Rdr) se nomme plutôt Alassane Ouattara et pas Alassane Dramane Ouattara et que sur l’extrait de naissance du chef de l’Etat sortant, il est marqué Gbagbo Laurent et non pas Koudou Gbagbo Laurent comme le ferait croire une certaine opinion. Se faisant au passage l’apôtre de la paix, Paul Yao N’Dré a soutenu n’avoir aucun intérêt à raviver les tensions. « Nous, nous voulons la paix. Nous n’avons donc pas le droit de jeter l’huile sur le feu pour pousser les policiers, les gendarmes et les militaires au front pour détruire la Côte d’Ivoire », a tenté de rassurer le président du Conseil constitutionnel.
Marc Dossa