Des candidats se retirent. Pour la première fois dans l`histoire de la présidentielle en Côte d`Ivoire, une vingtaine de candidats se sont inscrits. En attendant la liste définitive qui sera annoncée par le conseil constitutionnel, chaque état-major affûte ses armes. Dans le but secret de gagner la sympathie des ivoiriens. Et en attendant une meilleure lisibilité dans le calendrier électoral permanent en mutation, certains candidats se sont lancés dans la précampagne à travers le pays. Il s`agit du candidat du Pdci-rda, Aimé Henri Konan Bédié, d`Alassane Ouattara du Rdr et Laurent Gbagbo du Fpi. Ces trois (3) grosses têtes de la politique nationale sont détenteurs de gros moyens financiers et humains. C`est pourquoi, depuis des mois, ils sont sur tous les fronts pour ratisser large auprès des populations. A l`opposé, les dix sept autres restent plus discrets. De temps en temps, certains d`entre eux font des parutions sporadiques dans les journaux. Il s`agit de Gnamien Konan, François Wodié, Jacqueline Oble, Mabri Toikeusse. Ces personnalités se font de temps en temps entendre pour marquer leur présence même si pour les précampagnes, ce n`est pas encore la grande offensive. Et enfin, il y a ceux qui sont totalement muets. Ceux-là sont pour la plupart des grands inconnus de la scène politique nationale qui ont décidé de faire entendre leur voix. Il s`agit de Félix Akoto, Pascal Tagoua etc. Selon nos investigations, ses candidats à la présidentielle ivoirienne ne veulent pas se faire avoir à l`usure.
N`étant pas possesseurs de grands moyens financiers comme les trois premiers, ils ont choisi de faire l`économie de leurs forces en attendant que toutes les garanties des élections soient données. Ils ont donc logiquement et à dessein choisi de rester en marge de tout le tintamarre qui entoure le 29 novembre. En conclusion, ces hommes et femmes se sont volontairement retirés des précampagnes pour conserver leurs forces et les utiliser quand la date définitive de l`élection sera donnée. En attendant, ils fourbissent leurs armes pour être plus efficaces au moment venu dans la stricte discrétion.
Rodolphe Flaha
N`étant pas possesseurs de grands moyens financiers comme les trois premiers, ils ont choisi de faire l`économie de leurs forces en attendant que toutes les garanties des élections soient données. Ils ont donc logiquement et à dessein choisi de rester en marge de tout le tintamarre qui entoure le 29 novembre. En conclusion, ces hommes et femmes se sont volontairement retirés des précampagnes pour conserver leurs forces et les utiliser quand la date définitive de l`élection sera donnée. En attendant, ils fourbissent leurs armes pour être plus efficaces au moment venu dans la stricte discrétion.
Rodolphe Flaha
