Dans la nuit du dimanche, le feu s’est déclenché dans 3 maisons au Plateau Dokui, semant la désolation dans les familles des victimes.
Mûrs calcinés, vêtements brûlés jonchant le sol noirci par la fumée. Des meubles irrécupérables, matelas et vaisselles endommagés par le feu. Odeur âcre de fumée se propageant encore dans les airs. Fenêtres et toits en lambeaux. C’est le triste décor qu’a laissé le feu qui a ravagé, dimanche nuit, trois maisons à «La cité de l’école savoir » au Plateau Dokui. M. Odin, l’un des sinistrés, n’en revient toujours pas que le résultat de tant d’années de travail soit parti en fumée. «J’ai absolument tout perdu. Rien n’a pu être récupéré. Le feu a débuté chez mon voisin d’à côté, Emmanuel, et s’est propagé chez moi. Cela fait exactement 9 ans que j’habite cette maison et tout ce qu’on a pu récupérer, c’est ma femme en robe de nuit et mes enfants en pyjamas et sandalettes. Le pire, c’est que la nuit du drame, j’étais en voyage et j’ai dû précipiter mon retour sans pouvoir rien sauver dans la maison. Nous sommes désormais sans abri et nous n’avons nulle part où aller», confie ce dernier avec des trémolos dans la voix. Selon Mme Chantal Tété, l’une des témoins du drame et proche voisine de Mme Suzanne l’une des victimes, tout ceci est le résultat d’une maladresse de la fille du voisin. « Tout a commencé le dimanche à 21 heures. Il y a eu une coupure d’électricité et la fille de M. Emmanuel, Macy, a allumé une bougie pour chercher des vêtements dans le placard mais la bougie est malheureusement tombée sur le matelas et le feu est partie de là. Il s’est ensuite propagé aux deux autres maisons qui jouxtent celle d’Emmanuel. C’est une chance que nous autres voisins avons eue. Les sapeurs pompiers arrivés sur les lieux ont eu du mal à éteindre le feu. C’est avec l’aide des jeunes du quartier qu’ils ont finalement pu circonscrire le feu aux environs de quatre heures du matin », révèle-t-elle. Version que confirme une nièce de Mme Suzanne présente sur les lieux et qui a requis l’anonymat. Selon elle, les sapeurs pompiers ont pris trop de temps pour arrêter les flammes. « Les sapeurs pompiers sont arrivés aux environs de 23 heures. Ils ont ouvert le robinet de leur citerne et à la surprise générale aucune goutte d’eau n’est sortie. Ils ont fait appel à des renforts mais c’était trop tard, le feu avait sérieusement atteint les deux autres maisons. C’est avec l’effort conjugué des jeunes de la cité que les dégâts ont pu être limités », souligne-t-elle. Selon les informations reçues sur les lieux, M. Emmanuel qui a tenté de sortir de la maison en feu avec sa femme, s’est blessé à la cuisse. Sa femme quant à elle a dû sauter la clôture car le feu avait déjà atteint le salon coupant ainsi la voie de sortie. Notre équipe de reportage n’a pu rencontrer Mme Suzanne et M. Emmanuel absents sur les lieux du drame.
Napargalè Marie
Mûrs calcinés, vêtements brûlés jonchant le sol noirci par la fumée. Des meubles irrécupérables, matelas et vaisselles endommagés par le feu. Odeur âcre de fumée se propageant encore dans les airs. Fenêtres et toits en lambeaux. C’est le triste décor qu’a laissé le feu qui a ravagé, dimanche nuit, trois maisons à «La cité de l’école savoir » au Plateau Dokui. M. Odin, l’un des sinistrés, n’en revient toujours pas que le résultat de tant d’années de travail soit parti en fumée. «J’ai absolument tout perdu. Rien n’a pu être récupéré. Le feu a débuté chez mon voisin d’à côté, Emmanuel, et s’est propagé chez moi. Cela fait exactement 9 ans que j’habite cette maison et tout ce qu’on a pu récupérer, c’est ma femme en robe de nuit et mes enfants en pyjamas et sandalettes. Le pire, c’est que la nuit du drame, j’étais en voyage et j’ai dû précipiter mon retour sans pouvoir rien sauver dans la maison. Nous sommes désormais sans abri et nous n’avons nulle part où aller», confie ce dernier avec des trémolos dans la voix. Selon Mme Chantal Tété, l’une des témoins du drame et proche voisine de Mme Suzanne l’une des victimes, tout ceci est le résultat d’une maladresse de la fille du voisin. « Tout a commencé le dimanche à 21 heures. Il y a eu une coupure d’électricité et la fille de M. Emmanuel, Macy, a allumé une bougie pour chercher des vêtements dans le placard mais la bougie est malheureusement tombée sur le matelas et le feu est partie de là. Il s’est ensuite propagé aux deux autres maisons qui jouxtent celle d’Emmanuel. C’est une chance que nous autres voisins avons eue. Les sapeurs pompiers arrivés sur les lieux ont eu du mal à éteindre le feu. C’est avec l’aide des jeunes du quartier qu’ils ont finalement pu circonscrire le feu aux environs de quatre heures du matin », révèle-t-elle. Version que confirme une nièce de Mme Suzanne présente sur les lieux et qui a requis l’anonymat. Selon elle, les sapeurs pompiers ont pris trop de temps pour arrêter les flammes. « Les sapeurs pompiers sont arrivés aux environs de 23 heures. Ils ont ouvert le robinet de leur citerne et à la surprise générale aucune goutte d’eau n’est sortie. Ils ont fait appel à des renforts mais c’était trop tard, le feu avait sérieusement atteint les deux autres maisons. C’est avec l’effort conjugué des jeunes de la cité que les dégâts ont pu être limités », souligne-t-elle. Selon les informations reçues sur les lieux, M. Emmanuel qui a tenté de sortir de la maison en feu avec sa femme, s’est blessé à la cuisse. Sa femme quant à elle a dû sauter la clôture car le feu avait déjà atteint le salon coupant ainsi la voie de sortie. Notre équipe de reportage n’a pu rencontrer Mme Suzanne et M. Emmanuel absents sur les lieux du drame.
Napargalè Marie
