Cocody. Axe carrefour Riviera 3-Lycée Français. Non loin de la voie principale. A la montée d’une petite côte riveraine, gît au pied d’un duplex, une aire de jeux pour enfants. Sur le blanc de la façade, l’on peut lire : « Association Mondiale pour le Bien-être de l’Enfant. »
Quand on y accède, on se croirait à un « Disney Land ».
Mais made in Côte d’Ivoire cette fois-ci. Des images plafonnées, des dessins de héros de dessins animés placardés çà et là. Nous sommes à la fondation des tout-petits. Dans le couloir, nous rencontrons le regard d’une dame, avec un sourire dévoilant des fossettes discrètes et gracieuses. Elle nous invite à prendre place. Il s’agit de madame Marie Laure ASSANDOI KINDO, informaticienne de formation. Née dans un royaume Akan de l’Est de la Côte d’Ivoire, elle fait ses études primaires et secondaires à Abidjan, part en France, pour ses études supérieures et revient titulaire d’un diplôme en informatique, en Sciences des Techniques Commerciales et en Analyse Transactionnelle.
Après sa formation, « la princesse Akan » se met au service d’une structure française pendant deux ans. En 1990, elle regagne la terre de ses ancêtres pour se mettre au service de son pays. Aussitôt, elle s’introduit dans la sphère de la politique. Après les évènements qui ont secoué la Côte d’Ivoire en décembre 1999, la vaillante informaticienne se convertie en pédagogue et choisit le développement humain durable. Elle s’investit corps et âme pour les tout-petits en prônant l’égalité des chances et l’éducation pour tous. Elle a été faite, officier de l’ordre du mérite de l’Education Nationale, le 13 juillet dernier. Pleine de finesse et d’ambition, elle obtient l’appui et le financement de certains partenaires nationaux et internationaux. Grâce au soutien et au dynamisme de femmes capables et volontaires, Marie Laure ASSANDOI KINDO crée l’Association Mondiale du Bien-être de l’Enfant, une Organisation Non Gouvernementale dont elle est la présidente. Toujours bouillonnante d’action, elle affirme son engagement et sa fermeté pour l’éveil de la conscience féminine. Ce qui lui inspire « Lobby Femmes », qui doit conduire la femme à une prise de conscience et surtout à son affirmation active et totale pour amorcer les objectifs du troisième millénaire.
Simone : Madame la Présidente, vous êtes informaticienne convertie aujourd’hui en spécialiste de l’Education Nationale. Quelles en sont les réelles motivations ?
Madame Kindo : Pour manipuler l’ordinateur, il faut savoir lire et écrire. Ce qui est d’ailleurs essentiel dans cette marche civilisatrice vers une nation forte. Alors, nous nous sommes dit qu’il serait primordial de commencer à la base de la formation, à savoir lire et écrire et ensuite chercher à manipuler l’outil informatique. Et aujourd’hui vous convenez avec moi que la majeure partie de la population doit être forcément alphabétisée.
D’où vous est venue cette passion de vous mettre au service des tout-petits ?
C’est l’égalité des chances. Enfant, tout le monde n’a pas eu la chance d’être scolarisé…
ANGOURAN Armand
Quand on y accède, on se croirait à un « Disney Land ».
Mais made in Côte d’Ivoire cette fois-ci. Des images plafonnées, des dessins de héros de dessins animés placardés çà et là. Nous sommes à la fondation des tout-petits. Dans le couloir, nous rencontrons le regard d’une dame, avec un sourire dévoilant des fossettes discrètes et gracieuses. Elle nous invite à prendre place. Il s’agit de madame Marie Laure ASSANDOI KINDO, informaticienne de formation. Née dans un royaume Akan de l’Est de la Côte d’Ivoire, elle fait ses études primaires et secondaires à Abidjan, part en France, pour ses études supérieures et revient titulaire d’un diplôme en informatique, en Sciences des Techniques Commerciales et en Analyse Transactionnelle.
Après sa formation, « la princesse Akan » se met au service d’une structure française pendant deux ans. En 1990, elle regagne la terre de ses ancêtres pour se mettre au service de son pays. Aussitôt, elle s’introduit dans la sphère de la politique. Après les évènements qui ont secoué la Côte d’Ivoire en décembre 1999, la vaillante informaticienne se convertie en pédagogue et choisit le développement humain durable. Elle s’investit corps et âme pour les tout-petits en prônant l’égalité des chances et l’éducation pour tous. Elle a été faite, officier de l’ordre du mérite de l’Education Nationale, le 13 juillet dernier. Pleine de finesse et d’ambition, elle obtient l’appui et le financement de certains partenaires nationaux et internationaux. Grâce au soutien et au dynamisme de femmes capables et volontaires, Marie Laure ASSANDOI KINDO crée l’Association Mondiale du Bien-être de l’Enfant, une Organisation Non Gouvernementale dont elle est la présidente. Toujours bouillonnante d’action, elle affirme son engagement et sa fermeté pour l’éveil de la conscience féminine. Ce qui lui inspire « Lobby Femmes », qui doit conduire la femme à une prise de conscience et surtout à son affirmation active et totale pour amorcer les objectifs du troisième millénaire.
Simone : Madame la Présidente, vous êtes informaticienne convertie aujourd’hui en spécialiste de l’Education Nationale. Quelles en sont les réelles motivations ?
Madame Kindo : Pour manipuler l’ordinateur, il faut savoir lire et écrire. Ce qui est d’ailleurs essentiel dans cette marche civilisatrice vers une nation forte. Alors, nous nous sommes dit qu’il serait primordial de commencer à la base de la formation, à savoir lire et écrire et ensuite chercher à manipuler l’outil informatique. Et aujourd’hui vous convenez avec moi que la majeure partie de la population doit être forcément alphabétisée.
D’où vous est venue cette passion de vous mettre au service des tout-petits ?
C’est l’égalité des chances. Enfant, tout le monde n’a pas eu la chance d’être scolarisé…
ANGOURAN Armand