Un spot publicitaire est diffusé depuis quelque temps, sur les écrans de la Télévision Ivoirienne (RTI). Il s'agit d'une propagande sur la vie du candidat de la refondation. Une autre trouvaille de ses suiveurs. Ce spot raconte, avec toute l'emphase et la complaisance voulue, sa vie dont la conclusion se résume à ceci: tout enfant de pauvre peut devenir président de la République, à condition de bien travailler à l'école et de faire de bonnes études universitaires. Vive Lapalisse !
Ainsi, pour devenir président de la République, il faut que tes parents soient pauvres. Les Mitterrand, Kennedy, Carter, Chirac, Merkel, Ali Bongo et autres Giscard d'Estaing, Jacob Zuma ou Barak Obama dont le père était médecin, etc., sont-ils donc fils de pauvres? Félix HouphouëtBoigny, Aimé Henri Konan Bédié et Robert Guei, seraient-ils tous fils de riches? Il fallait le savoir.
Provenant des refondateurs, ces affirmations ne peuvent être une surprise pour personne. Tant il est vrai qu'on nous a habitués aux grandes mystifications.
Dans ce message intentionnellement malicieux, permettez-moi, chers lecteurs, de relever les nombreuses incohérences et contradictions. Car une fois de plus, il s'agit d'un spot fictif destiné à bourrer les crânes et, surtout, à détourner l'attention des citoyens victimes de la politique de rapines et de la rapacité des refondateurs, des dures réalités de leur vie quotidienne. De l'autoglorification à la grande mystification, il n' y a qu'un pas. Bientôt, les Ivoiriens auront leur Guide Suprême, leur Osageyfo de la lagune Ebrié.
Les refondateurs conseillés par les rameaux secs du PDCI-RDA, continuent de tromper les Ivoiriens. Ils pensent ainsi pouvoir attirer la sympathie des populations en proclamant leur candidat, fils de pauvre. Une galéjade cousue de fil rouge dont les pièces se démontent les unes après les autres. Car, cette énième trouvaille ne tient pas debout, tout comme les autres d'ailleurs.
Comment quelqu'un qui, à l'état civil, est fils d'un policier dont la carrière a commencé avant 1944 dans l'armée française, c'est-à-dire pendant les années terribles de la colonisation, peut-il être assimilé à un fils de pauvre? A cette époque-là, faut-il le rappeler, les citoyens de Côte d'Ivoire étaient tous considérés comme des indigènes, des citoyens de seconde catégorie de la France. Les rares fonctionnaires, parmi lesquels les policiers et militaires bénéficiaient du statut très enviable d'auxiliaires de l'administration coloniale, faisaient partie des privilégiés.
C'est-à-dire des collaborateurs de l'homme blanc dans la perpétuation de sa politique de domination et d'humiliation de l'homme noir. Ils étaient les seuls à jouir d'un salaire mensuel alors que le reste des indigènes était soumis aux dures lois arbitraires des travaux forcés gratuits. En somme, le terme de collabos utilisé, à tort par nos refondateurs pour incriminer leurs adversaires, ne date pas d'aujourd"hui. En d'autres termes, le père du candidat des refondateurs, était bel et bien un " collabo".
Après 1944, ce dernier devient policier, métier qu"iI exercera avant de finir sa carrière à Agboville en qualité de gardien de cimetière.
Grâce à cette situation de privilégié, le professeur d'histoire-géo peut-il ignorer ces détails qui ont leur pesant d'or, à l'heure où il cherche désespérément une bouée de sauvetage pour sauver son trône acquis dans le sang ? La situation enviable de son père lui a permis de bénéficier de nombreux avantages, par exemple aller étudier en France. Mieux, il a pu, de retour, enseigner en toute liberté, n'en déplaise à ses nouveaux laquais, renégats du PDCI, dans l'un des lycées les plus prestigieux du pays, devenir directeur de l'Institut d'Histoire et Géographie de Cote d'Ivoire. Mieux, l'anti-Houphouët a été, comme d'ailleurs son zélé ambassadeur fugitif du PDCI-RDA, Pierre Kipré, et bien d'autres enseignants du supérieur, logé à la Riviera blanche ou Golf, un quartier chic où il disposait de plus de 1000 mètres carrés pendant que le commun des Ivoiriens s'arrangeait avec femmes et enfants dans un appartement de 50 mètres carrés.
Comme Pinocchio, le nez du candidat de la refondation doit s'allonger chaque fois que ses amis racontent un mensonge à sa place. Cela importe peu aux refondateurs, vu que tout est bon pour endormir le peuple qu'ils ont réduit à la misère depuis qu'ils sont au pouvoir. Un pouvoir dictatorial d'où seule la pensée unique, la leur, a droit de cité dans les médias publics.
De deux choses, l'une. Ou le père déclaré du candidat des refondateurs n'est pas le vrai, auquel cas il peut se dire fils de pauvre, ou ce dernier est réellement le fils du policier, retraité, décoré de l'Armée française, auquel cas il ne peut être fils de pauvre. D'où cette question: est-ce que les refondateurs mentent, ou alors, le père qu'ils lui reconnaissent n'est pas le vrai? Est-ce possible que les refondateurs soient aussi ingrats pour bafouer le père de leur candidat en l'avilissant pour les besoins de la cause? En voulant trop le servir, ils le desservent sans le savoir, vu que ce dernier avait certainement un amour fou pour son père.
Avec la refondation, le mensonge devient une vertu et non un vice. N'estce pas aberrant et trompeur de faire croire qu'il faut être fils de pauvre pour devenir président de la République? Faire l'apologie de la pauvreté n'est-il pas assimilable à un crime contre l'humanité, alors que la communauté internationale lutte inlassablement pour l'éradiquer? Confondez-vous, chers refondateurs, la situation de Peuple Pauvre Très Enragé (PPTE) dans laquelle vous avez plongé le pays, avec le cas de votre spot? En somme, les millions de chômeurs générés par les refondateurs ont un bel avenir devant eux. Il suffit qu'ils restent chômeurs et fils de pauvres pour espérer tous diriger en même temps la Côte d'Ivoire. Avec le FPI, bientôt on rasera gratis et tous les jours seront dimanches.
Mais, puisqu'il est désormais recommandé d'être fils de pauvre pour espérer devenir président de la Côte d'Ivoire, les refondateurs veulent-ils signifier que les enfants des cadres et hauts cadres de la République sont, par définition, exclus de la course à la magistrature suprême du pays?
Non, je vous en supplie, chers amis de la refondation, arrêtez de nous mentir. Les Ivoiriens ne s'amusent plus à vous entendre. Ils ne tremblent plus de peur face à vos menaces guerrières, pas plus qu'ils ne sont terrorisés par les escadrons de la mort apparus sous votre régime. Et, chaque fois que vous repousserez la date des élections, c'est votre impopularité qui grandit au sein de la population qui n'en peut plus.
Puisqu'il faut être fils de pauvre pour rêver d'un avenir présidentiel, je ne peux que vous tirer mon chapeau. Toutefois, quelque chose me trouble. Si votre candidat est réellement fils de pauvre, pourquoi narguer les pauvres avec le luxe insolent et ostentatoire qui vous caractérise désormais aux yeux du peuple ? En effet, le fils du pauvre a-t-il réellement besoin d'être héliporté pour aller à la rencontre des populations? A-t-il vraiment besoin d'innombrables véhicules de luxe pour parader dans nos villes et villages,? Entre nous, peut-on être fils de pauvre et disposer de plus de 70 milliards de budget de souveraineté? Est-il acceptable que les pauvres croupissent sous le poids de la misère que leur imposent, impitoyablement, les refondateurs? Allons, allons, soyons sérieux! Un peu de respect pour les vrais fils de pauvres, Monsieur le candidat-président, fils de pauvre!
A bientôt !
Le Ministre Kobenan Kouassi Adjoumani
Député
Délégué Départemental
du PDCI-RDA de Tanda 1
Ainsi, pour devenir président de la République, il faut que tes parents soient pauvres. Les Mitterrand, Kennedy, Carter, Chirac, Merkel, Ali Bongo et autres Giscard d'Estaing, Jacob Zuma ou Barak Obama dont le père était médecin, etc., sont-ils donc fils de pauvres? Félix HouphouëtBoigny, Aimé Henri Konan Bédié et Robert Guei, seraient-ils tous fils de riches? Il fallait le savoir.
Provenant des refondateurs, ces affirmations ne peuvent être une surprise pour personne. Tant il est vrai qu'on nous a habitués aux grandes mystifications.
Dans ce message intentionnellement malicieux, permettez-moi, chers lecteurs, de relever les nombreuses incohérences et contradictions. Car une fois de plus, il s'agit d'un spot fictif destiné à bourrer les crânes et, surtout, à détourner l'attention des citoyens victimes de la politique de rapines et de la rapacité des refondateurs, des dures réalités de leur vie quotidienne. De l'autoglorification à la grande mystification, il n' y a qu'un pas. Bientôt, les Ivoiriens auront leur Guide Suprême, leur Osageyfo de la lagune Ebrié.
Les refondateurs conseillés par les rameaux secs du PDCI-RDA, continuent de tromper les Ivoiriens. Ils pensent ainsi pouvoir attirer la sympathie des populations en proclamant leur candidat, fils de pauvre. Une galéjade cousue de fil rouge dont les pièces se démontent les unes après les autres. Car, cette énième trouvaille ne tient pas debout, tout comme les autres d'ailleurs.
Comment quelqu'un qui, à l'état civil, est fils d'un policier dont la carrière a commencé avant 1944 dans l'armée française, c'est-à-dire pendant les années terribles de la colonisation, peut-il être assimilé à un fils de pauvre? A cette époque-là, faut-il le rappeler, les citoyens de Côte d'Ivoire étaient tous considérés comme des indigènes, des citoyens de seconde catégorie de la France. Les rares fonctionnaires, parmi lesquels les policiers et militaires bénéficiaient du statut très enviable d'auxiliaires de l'administration coloniale, faisaient partie des privilégiés.
C'est-à-dire des collaborateurs de l'homme blanc dans la perpétuation de sa politique de domination et d'humiliation de l'homme noir. Ils étaient les seuls à jouir d'un salaire mensuel alors que le reste des indigènes était soumis aux dures lois arbitraires des travaux forcés gratuits. En somme, le terme de collabos utilisé, à tort par nos refondateurs pour incriminer leurs adversaires, ne date pas d'aujourd"hui. En d'autres termes, le père du candidat des refondateurs, était bel et bien un " collabo".
Après 1944, ce dernier devient policier, métier qu"iI exercera avant de finir sa carrière à Agboville en qualité de gardien de cimetière.
Grâce à cette situation de privilégié, le professeur d'histoire-géo peut-il ignorer ces détails qui ont leur pesant d'or, à l'heure où il cherche désespérément une bouée de sauvetage pour sauver son trône acquis dans le sang ? La situation enviable de son père lui a permis de bénéficier de nombreux avantages, par exemple aller étudier en France. Mieux, il a pu, de retour, enseigner en toute liberté, n'en déplaise à ses nouveaux laquais, renégats du PDCI, dans l'un des lycées les plus prestigieux du pays, devenir directeur de l'Institut d'Histoire et Géographie de Cote d'Ivoire. Mieux, l'anti-Houphouët a été, comme d'ailleurs son zélé ambassadeur fugitif du PDCI-RDA, Pierre Kipré, et bien d'autres enseignants du supérieur, logé à la Riviera blanche ou Golf, un quartier chic où il disposait de plus de 1000 mètres carrés pendant que le commun des Ivoiriens s'arrangeait avec femmes et enfants dans un appartement de 50 mètres carrés.
Comme Pinocchio, le nez du candidat de la refondation doit s'allonger chaque fois que ses amis racontent un mensonge à sa place. Cela importe peu aux refondateurs, vu que tout est bon pour endormir le peuple qu'ils ont réduit à la misère depuis qu'ils sont au pouvoir. Un pouvoir dictatorial d'où seule la pensée unique, la leur, a droit de cité dans les médias publics.
De deux choses, l'une. Ou le père déclaré du candidat des refondateurs n'est pas le vrai, auquel cas il peut se dire fils de pauvre, ou ce dernier est réellement le fils du policier, retraité, décoré de l'Armée française, auquel cas il ne peut être fils de pauvre. D'où cette question: est-ce que les refondateurs mentent, ou alors, le père qu'ils lui reconnaissent n'est pas le vrai? Est-ce possible que les refondateurs soient aussi ingrats pour bafouer le père de leur candidat en l'avilissant pour les besoins de la cause? En voulant trop le servir, ils le desservent sans le savoir, vu que ce dernier avait certainement un amour fou pour son père.
Avec la refondation, le mensonge devient une vertu et non un vice. N'estce pas aberrant et trompeur de faire croire qu'il faut être fils de pauvre pour devenir président de la République? Faire l'apologie de la pauvreté n'est-il pas assimilable à un crime contre l'humanité, alors que la communauté internationale lutte inlassablement pour l'éradiquer? Confondez-vous, chers refondateurs, la situation de Peuple Pauvre Très Enragé (PPTE) dans laquelle vous avez plongé le pays, avec le cas de votre spot? En somme, les millions de chômeurs générés par les refondateurs ont un bel avenir devant eux. Il suffit qu'ils restent chômeurs et fils de pauvres pour espérer tous diriger en même temps la Côte d'Ivoire. Avec le FPI, bientôt on rasera gratis et tous les jours seront dimanches.
Mais, puisqu'il est désormais recommandé d'être fils de pauvre pour espérer devenir président de la Côte d'Ivoire, les refondateurs veulent-ils signifier que les enfants des cadres et hauts cadres de la République sont, par définition, exclus de la course à la magistrature suprême du pays?
Non, je vous en supplie, chers amis de la refondation, arrêtez de nous mentir. Les Ivoiriens ne s'amusent plus à vous entendre. Ils ne tremblent plus de peur face à vos menaces guerrières, pas plus qu'ils ne sont terrorisés par les escadrons de la mort apparus sous votre régime. Et, chaque fois que vous repousserez la date des élections, c'est votre impopularité qui grandit au sein de la population qui n'en peut plus.
Puisqu'il faut être fils de pauvre pour rêver d'un avenir présidentiel, je ne peux que vous tirer mon chapeau. Toutefois, quelque chose me trouble. Si votre candidat est réellement fils de pauvre, pourquoi narguer les pauvres avec le luxe insolent et ostentatoire qui vous caractérise désormais aux yeux du peuple ? En effet, le fils du pauvre a-t-il réellement besoin d'être héliporté pour aller à la rencontre des populations? A-t-il vraiment besoin d'innombrables véhicules de luxe pour parader dans nos villes et villages,? Entre nous, peut-on être fils de pauvre et disposer de plus de 70 milliards de budget de souveraineté? Est-il acceptable que les pauvres croupissent sous le poids de la misère que leur imposent, impitoyablement, les refondateurs? Allons, allons, soyons sérieux! Un peu de respect pour les vrais fils de pauvres, Monsieur le candidat-président, fils de pauvre!
A bientôt !
Le Ministre Kobenan Kouassi Adjoumani
Député
Délégué Départemental
du PDCI-RDA de Tanda 1