Il y a trois jours de cela, des informations parvenues à notre rédaction, faisaient état d'un coup d'Etat en préparation, depuis la France, contre le Président Laurent Gbagbo, " avant la publication de la liste électorale provisoire, ou au plus tard, avant l'arrêt de la liste électorale définitive ". L'accusant de " rejeter les élections", parce qu'il n'en veut pas.
La seconde raison qui justifie cette velléité de déstabilisation, selon toujours les mêmes informations, est que " le président Paul Yao N’Dré veut éliminer Ado, en changeant les critères d'éligibilité ". Ce qui renvoie à l'époque de l'"ivoirité" et de l'"exclusion", comme au temps de feu le général Guéi Robert. Ces informations ont été prises au départ, avec beaucoup de pincettes. Eu égard aux déclarations d'apaisement en provenance de Paris, à propos du report de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire. Seulement voilà. D'autres informations, cette fois en provenance de la capitale française, et rapportées par l'Agence africaine d'information, convainquent sur la volonté de la France d'en découdre avec le régime d'Abidjan. " La France ne permettra pas que tout l'effort qu'elle a consenti durant de nombreuses décennies pour faire de la Côte d'Ivoire, ce qu'elle est aujourd'hui, tombe en ruine à travers une politique dictée par un groupe d'amis qui sont aussi des ennemis pour la France. Il faut faire quelque chose et nous allons faire quelque chose pour que les choses changent en Côte d'Ivoire… " Rapporte l'agence, comme étant la position des " sarkozistes ". Et les choses se précisent. Mais différemment entre les barons de l'Elysée. A cette position s'oppose celle du Premier ministre français, François Fillon. " Fillon, révèle un de ses proches, a été clair et voudrait que seuls les Ivoiriens aient le droit et l'intime conviction de choisir le Président qui convient le plus aux aspirations du moment. François Fillon l'a dit et souhaite ardemment qu'il en soit ainsi. Sans ingérence extérieure, ni de la France, ni de tout l'occident". Mais juste, après une telle communication devant Sarkozy, Kouchner et quelques conseillers du sérail des béni oui…oui Sarkozistes, le patron de l'Elysée, visiblement affecté par cette sortie qui a, en tout cas, suscité la surprise, a évoqué, l'air grave selon la même source, la politique de la France en Afrique subsaharienne, fondée sur l'histoire entre les deux pays ( France-Côte d’Ivoire ndlr). L'entente n'est donc plus parfaite entre le Président Nicolas Sarkozy et son Premier ministre, François Fillon, du moins sur la question électorale en Côte d'Ivoire. Des points de vue tout à fait différents, mais que les deux hommes forts de France n'ont ni la force, ni le courage de mettre au goût du jour, de peur que certaines oreilles déjà soupçonnées de jouer la carte de Laurent Gbagbo au cœur même de l'Elysée, ne transfèrent l'affaire jusqu'au Palais d'Abidjan. Et pourtant, visiblement, chacun y va de sa vision sur ce débat électoral qui, comme l'a révélé un diplomate allemand, lors de la célébration de l'anniversaire de l'effondrement du mur de Berlin en Allemagne, hante le pouvoir de Paris. " Paris a mal géré la crise ivoirienne et continue de s'engouffrer dans l'abîme dans ses relations à tous points de vue, entre la France et la Côte d'Ivoire. " En clair, il y a d'un côté, un Premier ministre qui a envie d'aborder le dernier virage de sortie de crise en Côte d'Ivoire avec objectivité et pragmatisme. Il l'aurait clairement indiqué au cours d'une réunion informelle, tenue à l'Elysée, juste avant le départ de Sarkozy à Berlin.
Frimo K. D.
koukoudf@yhoo.fr
La seconde raison qui justifie cette velléité de déstabilisation, selon toujours les mêmes informations, est que " le président Paul Yao N’Dré veut éliminer Ado, en changeant les critères d'éligibilité ". Ce qui renvoie à l'époque de l'"ivoirité" et de l'"exclusion", comme au temps de feu le général Guéi Robert. Ces informations ont été prises au départ, avec beaucoup de pincettes. Eu égard aux déclarations d'apaisement en provenance de Paris, à propos du report de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire. Seulement voilà. D'autres informations, cette fois en provenance de la capitale française, et rapportées par l'Agence africaine d'information, convainquent sur la volonté de la France d'en découdre avec le régime d'Abidjan. " La France ne permettra pas que tout l'effort qu'elle a consenti durant de nombreuses décennies pour faire de la Côte d'Ivoire, ce qu'elle est aujourd'hui, tombe en ruine à travers une politique dictée par un groupe d'amis qui sont aussi des ennemis pour la France. Il faut faire quelque chose et nous allons faire quelque chose pour que les choses changent en Côte d'Ivoire… " Rapporte l'agence, comme étant la position des " sarkozistes ". Et les choses se précisent. Mais différemment entre les barons de l'Elysée. A cette position s'oppose celle du Premier ministre français, François Fillon. " Fillon, révèle un de ses proches, a été clair et voudrait que seuls les Ivoiriens aient le droit et l'intime conviction de choisir le Président qui convient le plus aux aspirations du moment. François Fillon l'a dit et souhaite ardemment qu'il en soit ainsi. Sans ingérence extérieure, ni de la France, ni de tout l'occident". Mais juste, après une telle communication devant Sarkozy, Kouchner et quelques conseillers du sérail des béni oui…oui Sarkozistes, le patron de l'Elysée, visiblement affecté par cette sortie qui a, en tout cas, suscité la surprise, a évoqué, l'air grave selon la même source, la politique de la France en Afrique subsaharienne, fondée sur l'histoire entre les deux pays ( France-Côte d’Ivoire ndlr). L'entente n'est donc plus parfaite entre le Président Nicolas Sarkozy et son Premier ministre, François Fillon, du moins sur la question électorale en Côte d'Ivoire. Des points de vue tout à fait différents, mais que les deux hommes forts de France n'ont ni la force, ni le courage de mettre au goût du jour, de peur que certaines oreilles déjà soupçonnées de jouer la carte de Laurent Gbagbo au cœur même de l'Elysée, ne transfèrent l'affaire jusqu'au Palais d'Abidjan. Et pourtant, visiblement, chacun y va de sa vision sur ce débat électoral qui, comme l'a révélé un diplomate allemand, lors de la célébration de l'anniversaire de l'effondrement du mur de Berlin en Allemagne, hante le pouvoir de Paris. " Paris a mal géré la crise ivoirienne et continue de s'engouffrer dans l'abîme dans ses relations à tous points de vue, entre la France et la Côte d'Ivoire. " En clair, il y a d'un côté, un Premier ministre qui a envie d'aborder le dernier virage de sortie de crise en Côte d'Ivoire avec objectivité et pragmatisme. Il l'aurait clairement indiqué au cours d'une réunion informelle, tenue à l'Elysée, juste avant le départ de Sarkozy à Berlin.
Frimo K. D.
koukoudf@yhoo.fr