La fin du calvaire que vivent les responsables des coopératives de la filière café-cacao n’est certainement pas pour demain. Les financements souhaités par ces derniers, pour faire face à leurs difficultés et qui n’étaient pas à l’ordre du jour du côté de l’immeuble de la Caistab où sont logés les bureaux du comité de gestion présidé par Ano N’Guessan Gilbert , vont connaitre de grandes complications pour leur octroi.
Décidément, du côté des producteurs et gérants de coopératives, on continue de se demander à quel jeu s’adonne le président du comité de gestion de la filière café-cacao, Ano N’Guessan. En effet, le premier responsable de ce comité, profitant d’une installation du comité technique local de programmation et de suivi de matériel d’entretien routier dans la région d’Abengourou, a défini les nouveaux critères pour le financement des coopératives. Critères qui sont perçus comme une pilule difficile à avaler pour les producteurs. « Le financement se fera par les banques et le comité de gestion n’apportera qu’une garantie dès lors que le dossier sera viable », dixit le président Ano. Avec cette déclaration du patron du comité, que peuvent encore attendre les paysans de cette structure étatique ? Et pourtant, sa création, son organisation et son fonctionnement a suscité beaucoup d’espoir, vu que les ex dirigeants, selon les autorités, avaient été arrêtés et jetés en prison pour ‘’détournement’’. Ce comité était donc vu comme une source salvatrice pour les producteurs puisqu’il était censé se pencher sur leur préoccupation, leur faire donc la part belle. En somme, être à leur disposition. Que non. Les responsables du comité de gestion ont fini par se retourner contre leurs premiers bénéficiaires. Il est en quelque sorte devenu un moyen de combat contre les pauvres planteurs qui arrivent à peine à vivre des fruits de leur labeur. Les producteurs ont fini par comprendre qu’avec ces nouvelles mesures, Ano N’Guessan Gilbert, à défaut de les asphyxier, veut simplement les ‘’tuer’’. Car, confier le financement de la prochaine campagne aux banques et demander aux coopératives de constituer des « dossiers viables » compliquerait d’avantage les choses aux paysans. Quand on sait les difficultés liées à la confection des documents afférents et la lenteur que cela peut prendre. Certes, le président du comité de gestion fait de l’organisation des coopératives la primeur de ses yeux. Cependant, il doit tenir compte de beaucoup de paramètres. Au risque de pousser les coopératives existantes à disparaitre tout simplement.
Jules César
(Stagiaire)
Décidément, du côté des producteurs et gérants de coopératives, on continue de se demander à quel jeu s’adonne le président du comité de gestion de la filière café-cacao, Ano N’Guessan. En effet, le premier responsable de ce comité, profitant d’une installation du comité technique local de programmation et de suivi de matériel d’entretien routier dans la région d’Abengourou, a défini les nouveaux critères pour le financement des coopératives. Critères qui sont perçus comme une pilule difficile à avaler pour les producteurs. « Le financement se fera par les banques et le comité de gestion n’apportera qu’une garantie dès lors que le dossier sera viable », dixit le président Ano. Avec cette déclaration du patron du comité, que peuvent encore attendre les paysans de cette structure étatique ? Et pourtant, sa création, son organisation et son fonctionnement a suscité beaucoup d’espoir, vu que les ex dirigeants, selon les autorités, avaient été arrêtés et jetés en prison pour ‘’détournement’’. Ce comité était donc vu comme une source salvatrice pour les producteurs puisqu’il était censé se pencher sur leur préoccupation, leur faire donc la part belle. En somme, être à leur disposition. Que non. Les responsables du comité de gestion ont fini par se retourner contre leurs premiers bénéficiaires. Il est en quelque sorte devenu un moyen de combat contre les pauvres planteurs qui arrivent à peine à vivre des fruits de leur labeur. Les producteurs ont fini par comprendre qu’avec ces nouvelles mesures, Ano N’Guessan Gilbert, à défaut de les asphyxier, veut simplement les ‘’tuer’’. Car, confier le financement de la prochaine campagne aux banques et demander aux coopératives de constituer des « dossiers viables » compliquerait d’avantage les choses aux paysans. Quand on sait les difficultés liées à la confection des documents afférents et la lenteur que cela peut prendre. Certes, le président du comité de gestion fait de l’organisation des coopératives la primeur de ses yeux. Cependant, il doit tenir compte de beaucoup de paramètres. Au risque de pousser les coopératives existantes à disparaitre tout simplement.
Jules César
(Stagiaire)
