Dans l’univers des coiffeurs professionnels, Carlos Kipré est un nom bien connu. Grand formateur, il a embrassé le métier de coiffeur en 1990. Dans son institut de formation sis à Cocody, il parle sans détour de ses ambitions et de son métier qu’il aime tant.
Pouvez-vous vous présenter et dire ce qui fait la particularité de ‘’Carlos formation’’?
Je m’appelle Kipré Carlos, je suis maître coiffeur depuis 1990. Si je dois faire une présentation du métier de coiffeur, je peux dire qu’en Côte d’Ivoire, la coiffure est très négligée, on pense à tort que ce métier est juste bon pour ceux qui n’ont pas eu de réussite à l’école. Pourtant, la coiffure est un métier noble qu’il faut embrasser avec amour. A mon niveau, je pense que j’ai fait du chemin et je cherche aujourd’hui naturellement un coup de pouce pour rendre plus opérationnel mon salon dans le domaine de la formation, parce que c’est cela est ma particularité.
Pour un coiffeur professionnel comme vous, à quel niveau devrait se situer cette aide ?
Pour un maître coiffeur comme moi, il me faut du matériel qui ferait penser qu’on est dans un salon de coiffure aux USA ou en Europe : des chaises roulantes, les casques…
Quel est votre ministère de tutelle ?
Je pense que c’est le ministère de la Culture, mais aussi celui de Formation Professionnelle qui doivent s’impliquer dans le secteur pour booster nos activités. Je parle du ministère de la Formation Professionnelle car ici je forme beaucoup de filles et je délivre des certificats.
Comment se passe la formation à l’institut ‘’Carlos formation’’.
Comme je l’ai indiqué plus haut, je fais de la formation mon cheval de bataille. C’est de la formation pratique en 6 mois, et par groupe. Depuis 2004, j’ai un agrément dans le domaine de la formation. Ce qui me permet de délivrer des attestations en fin de cycle. C’est dire que nous ne sommes pas dans l’informel.
Quelle est votre clientèle ?
Ma clientèle est variée. Je suis spécialiste des coupes américaines et il va sans dire que je reçois ici les Américains bien sur, mais aussi des Ivoiriens et des Européens. J’ai pour partenaire l’ambassade des Etats-Unis.
Qu’est-ce que vous pouvez dire aux jeunes qui veulent faire de la coiffure ?
Il faut d’abord aimer la chose, c'est-à-dire avoir l’amour pour ce métier. On peut aimer ce métier et évoluer. Si tu aimes la chose et que tu travailles sincèrement, la réussite va suivre. C’est vrai qu’il y a beaucoup d’idées reçues sur les hommes coiffeurs, mais le travail compte. Pour ma part, je suis beaucoup croyant et tout est spirituel.
Sur le plan national, quel est votre exemple ?
Il faut dire qu’au niveau de la Côte d’Ivoire, nous sommes les pionniers. J’ai formé beaucoup de jeunes. Je pense parler de petit Germain, de Patrick, de Solange, de Jean-Yves qui sont des noms connus dans l’univers des coiffeurs professionnels en Côte d’Ivoire.
Williams Arthur Prescot
Photo : Carlos Kipré
Légende : « La coiffure professionnelle est un métier qu’on pratique avec amour », selon Carlos Kipré.
Pouvez-vous vous présenter et dire ce qui fait la particularité de ‘’Carlos formation’’?
Je m’appelle Kipré Carlos, je suis maître coiffeur depuis 1990. Si je dois faire une présentation du métier de coiffeur, je peux dire qu’en Côte d’Ivoire, la coiffure est très négligée, on pense à tort que ce métier est juste bon pour ceux qui n’ont pas eu de réussite à l’école. Pourtant, la coiffure est un métier noble qu’il faut embrasser avec amour. A mon niveau, je pense que j’ai fait du chemin et je cherche aujourd’hui naturellement un coup de pouce pour rendre plus opérationnel mon salon dans le domaine de la formation, parce que c’est cela est ma particularité.
Pour un coiffeur professionnel comme vous, à quel niveau devrait se situer cette aide ?
Pour un maître coiffeur comme moi, il me faut du matériel qui ferait penser qu’on est dans un salon de coiffure aux USA ou en Europe : des chaises roulantes, les casques…
Quel est votre ministère de tutelle ?
Je pense que c’est le ministère de la Culture, mais aussi celui de Formation Professionnelle qui doivent s’impliquer dans le secteur pour booster nos activités. Je parle du ministère de la Formation Professionnelle car ici je forme beaucoup de filles et je délivre des certificats.
Comment se passe la formation à l’institut ‘’Carlos formation’’.
Comme je l’ai indiqué plus haut, je fais de la formation mon cheval de bataille. C’est de la formation pratique en 6 mois, et par groupe. Depuis 2004, j’ai un agrément dans le domaine de la formation. Ce qui me permet de délivrer des attestations en fin de cycle. C’est dire que nous ne sommes pas dans l’informel.
Quelle est votre clientèle ?
Ma clientèle est variée. Je suis spécialiste des coupes américaines et il va sans dire que je reçois ici les Américains bien sur, mais aussi des Ivoiriens et des Européens. J’ai pour partenaire l’ambassade des Etats-Unis.
Qu’est-ce que vous pouvez dire aux jeunes qui veulent faire de la coiffure ?
Il faut d’abord aimer la chose, c'est-à-dire avoir l’amour pour ce métier. On peut aimer ce métier et évoluer. Si tu aimes la chose et que tu travailles sincèrement, la réussite va suivre. C’est vrai qu’il y a beaucoup d’idées reçues sur les hommes coiffeurs, mais le travail compte. Pour ma part, je suis beaucoup croyant et tout est spirituel.
Sur le plan national, quel est votre exemple ?
Il faut dire qu’au niveau de la Côte d’Ivoire, nous sommes les pionniers. J’ai formé beaucoup de jeunes. Je pense parler de petit Germain, de Patrick, de Solange, de Jean-Yves qui sont des noms connus dans l’univers des coiffeurs professionnels en Côte d’Ivoire.
Williams Arthur Prescot
Photo : Carlos Kipré
Légende : « La coiffure professionnelle est un métier qu’on pratique avec amour », selon Carlos Kipré.
