Le Fonds monétaire international (FMI) a
annoncé mercredi le versement d`une deuxième tranche d`un prêt à conditions préférentielles à la Côte d`Ivoire, pour un montant de 57,3 millions de dollars.
Un prêt de 607 millions de dollars, dans le cadre de la Facilité pour la
réduction de la pauvreté et pour la croissance, destinée aux Etats membres les
plus pauvres du FMI, avait été accordé à la Côte d`Ivoire en mars.
Le Fonds monétaire international a annoncé mercredi le versement d`une deuxième tranche d`un prêt à conditions préférentielles à la Côte d`Ivoire, pour un montant de 57,3 millions de dollars.
Un prêt de 607 millions de dollars, dans le cadre de la Facilité pour la
réduction de la pauvreté et pour la croissance, destinée aux Etats membres du
FMI les plus pauvres, avait été accordé à la Côte d`Ivoire en mars.
Le versement portera la somme déboursée à 52% du total prévu pour ce prêt
sur trois ans, a indiqué le FMI dans un communiqué.
Le conseil d`administration du Fonds a exempté la Côte d`Ivoire de deux
obligations prévues dans le cadre du prêt, concernant le niveau de son déficit
budgétaire, et "la non-accumulation de nouveaux arriérés sur la dette
extérieure".
Cité dans le communiqué, le directeur général adjoint du FMI, John Lipsky,
s`est félicité des "performances satisfaisantes" de l`économie, tout en estimant que "l`aide de la communauté internationale reste cruciale pour la normalisation politique complète et la réussite économique de la Côte d`Ivoire".
Ce pays d`Afrique de l`Ouest est sous le coup de sanctions des Nations
unies, qui réclament la tenue d`une élection présidentielle prévue
initialement en 2005 et sans cesse reportée. Pour le Conseil de sécurité,
cette élection est une étape obligatoire pour sortir de la crise
politico-militaire née de la tentative de coup d`Etat ratée de septembre 2002.
La Côte d`Ivoire a cependant obtenu plusieurs réductions de sa dette cette
année, de la part des créanciers publics du Club de Paris en mai, et privés du
Club de Londres en septembre.
Pour le FMI, la priorité du gouvernement du président Laurent Gbagbo doit
être d`améliorer la gestion des finances publiques, "afin d`accroître la marge
de manoeuvre budgétaire dégagée grâce aux réformes et à la normalisation
politique".
La Côte d`Ivoire s`est engagée à "continuer à réorienter les dépenses vers
des domaines cruciaux pour réduire la pauvreté et améliorer les infrastructures", a expliqué M. Lipsky.
Elle doit aussi "mettre en oeuvre une grande réforme de la fonction publique en 2010", et d`autres "réformes structurelles résolues, combinées à une plus intégration" avec ses voisins, a affirmé le numéro deux du FMI.
Enfin, le gouvernement a promis au FMI de réduire la taxation sur le cacao,
dont la Côte d`Ivoire est le premier producteur mondial. En octobre, il avait
réduit de 4,5% le montant de la principale taxe s`appliquant à chaque kilo de
cacao exporté.
Le prêt accordé à la Côte d`Ivoire en mars a succédé à deux "programmes
d`assistance d`urgence post-conflit" en 2007 et 2008. Après la crise de 2002,
le pays a été pendant cinq ans l`un des rares pays africains à ne pas recevoir
de fonds de la part du FMI.
annoncé mercredi le versement d`une deuxième tranche d`un prêt à conditions préférentielles à la Côte d`Ivoire, pour un montant de 57,3 millions de dollars.
Un prêt de 607 millions de dollars, dans le cadre de la Facilité pour la
réduction de la pauvreté et pour la croissance, destinée aux Etats membres les
plus pauvres du FMI, avait été accordé à la Côte d`Ivoire en mars.
Le Fonds monétaire international a annoncé mercredi le versement d`une deuxième tranche d`un prêt à conditions préférentielles à la Côte d`Ivoire, pour un montant de 57,3 millions de dollars.
Un prêt de 607 millions de dollars, dans le cadre de la Facilité pour la
réduction de la pauvreté et pour la croissance, destinée aux Etats membres du
FMI les plus pauvres, avait été accordé à la Côte d`Ivoire en mars.
Le versement portera la somme déboursée à 52% du total prévu pour ce prêt
sur trois ans, a indiqué le FMI dans un communiqué.
Le conseil d`administration du Fonds a exempté la Côte d`Ivoire de deux
obligations prévues dans le cadre du prêt, concernant le niveau de son déficit
budgétaire, et "la non-accumulation de nouveaux arriérés sur la dette
extérieure".
Cité dans le communiqué, le directeur général adjoint du FMI, John Lipsky,
s`est félicité des "performances satisfaisantes" de l`économie, tout en estimant que "l`aide de la communauté internationale reste cruciale pour la normalisation politique complète et la réussite économique de la Côte d`Ivoire".
Ce pays d`Afrique de l`Ouest est sous le coup de sanctions des Nations
unies, qui réclament la tenue d`une élection présidentielle prévue
initialement en 2005 et sans cesse reportée. Pour le Conseil de sécurité,
cette élection est une étape obligatoire pour sortir de la crise
politico-militaire née de la tentative de coup d`Etat ratée de septembre 2002.
La Côte d`Ivoire a cependant obtenu plusieurs réductions de sa dette cette
année, de la part des créanciers publics du Club de Paris en mai, et privés du
Club de Londres en septembre.
Pour le FMI, la priorité du gouvernement du président Laurent Gbagbo doit
être d`améliorer la gestion des finances publiques, "afin d`accroître la marge
de manoeuvre budgétaire dégagée grâce aux réformes et à la normalisation
politique".
La Côte d`Ivoire s`est engagée à "continuer à réorienter les dépenses vers
des domaines cruciaux pour réduire la pauvreté et améliorer les infrastructures", a expliqué M. Lipsky.
Elle doit aussi "mettre en oeuvre une grande réforme de la fonction publique en 2010", et d`autres "réformes structurelles résolues, combinées à une plus intégration" avec ses voisins, a affirmé le numéro deux du FMI.
Enfin, le gouvernement a promis au FMI de réduire la taxation sur le cacao,
dont la Côte d`Ivoire est le premier producteur mondial. En octobre, il avait
réduit de 4,5% le montant de la principale taxe s`appliquant à chaque kilo de
cacao exporté.
Le prêt accordé à la Côte d`Ivoire en mars a succédé à deux "programmes
d`assistance d`urgence post-conflit" en 2007 et 2008. Après la crise de 2002,
le pays a été pendant cinq ans l`un des rares pays africains à ne pas recevoir
de fonds de la part du FMI.