Né en 1970 à Tiessan dans la sous-préfecture de Facobly (Ouest de la Côte d’Ivoire), Kezo Meï Joseph dit Joss Kezo, flirte avec la musique dès sa tendre enfance. Ce que son père refusait du fait de son handicap, de peur qu’il soit la risée des autres. Pourtant, au fil des interprétations et rencontres, le talent du jeune homme se confirme. Il faut rappeler que dès l’école primaire et au lycée, le jeune Kezo Joseph se faisait remarquer par les interprétations magistrales des chansons de certaines stars du reggae telles que Bob Marley, Alpha Blondy, I Jah Man pour ne citer que ceux là. Piqué par le virus de la musique, il se voit contraint d’arrêter les études en classe de 4ème en 1988, année à laquelle il arrive à Abidjan avec la complicité de sa mère. Auteur, compositeur, chanteur, arrangeur, il entame une carrière professionnelle solo. En 1994, il sort son 1er album intitulé «Tristesse » en hommage au tout premier Président de la Côte d’Ivoire, Feu Félix Houphouët Boigny. Cet album le hisse au sommet des hits parade. Il ne s’arrêtera plus. Ainsi viendra l’année 1997, année de la confirmation. La nouvelle coqueluche du reggae ivoirien sort son 2ème opus à travers lequel il impose un nouveau style de reggae « Le Soca Reggae », un mélange de reggae, de Ragga et de Zouk. Cet opus intitulé « Je vous aime » connaît un franc succès, plus de 120.000 exemplaires vendus. Ce qui lui a valu beaucoup de tournées dans le monde avec à la clé un prix, celui du meilleur album reggae à la nuit des As à Abidjan. D’autres albums tels que « Mon Testament » en 1999, « Prions » en 2001 connaîtront tous, le même succès. Membre de la Sacem (Société des Auteurs, Compositeurs, Editeurs de Musique) à Paris. Membre de la Mupehci-ci (Mutuelle des Personnes Handicapées de Côte d’Ivoire), section de Yopougon, son idéal de réussite et ses créations réalistes font de lui un valeureux symbole des actions caritatives et sociales (lutte contre la polio). Il milite activement pour la réhabilitation des personnes handicapées à travers le monde. Il a souvent fait danser Mme Bédié avec son maxi single "Ton bébé, mon bébé" dans ses différentes tournées avec l’Ong Servir. C’est un album qui accrochait. La première dame d'alors avait vraiment aimé cette chanson et cela a fait qu'elle a aimé la personne de Joss. Que l’artiste sache que c’est cette Ong que dirige Mme Bédié qui l’a véritablement révélé au grand public. Elle a toujours félicité Joss en ces termes "Merci pour ce que tu fais, vraiment ta chanson, je l'adore et je fais du sport avec". Aujourd’hui, l’artiste nie avoir reçu quoi que ce soit de Mme Bédié et dit qu’à cause du Pdci, il a été humilié « Mme Bédié ne m’a rien donné ; à cause du Pdci, on me boude » a-t-il affirmé dans un magazine de la place. Joss Kezo démontre ici sa mauvaise foi envers celle qui l’a toujours considéré comme son fils. Que recherche-t-il ? Ou que voulait-il avoir de plus avec Mme Bédié ? Il n’avait qu’à être sincère au lieu de s’étaler de cette manière peu honorable dans la presse. Figurez-vous que la voiture dans laquelle roule aujourd’hui Joss Kezo lui a été offerte par l’ex-première dame pour faciliter ses déplacements. Parce ce que dans son nouvelle album il chante les éloges du Fpi, il tourne le dos à Servir et à sa présidente. Que ta mémoire est courte Joss !
Adèle Kouadio
Adèle Kouadio
