Choisir le restaurant selon la circonstance
Faire plaisir est naturellement le premier critère à prendre en compte lorsque vous optez pour une table. Mais attention à bien vous positionner ! " Avec un restaurant trop luxueux, vous donnez l'impression de dépenser sans compter l'argent de votre entreprise, mais si vous visez le bas de gamme, vous vexez vos invités ".
Partant de ce principe, il existe autant de solutions que de circonstances : fêter à cinq la conclusion d'une opération exige la location d'un salon privé dans un grand restaurant :… " Une bonne table d'affaire doit être bien ventilée et peu bruyante " :. Quelle que soit l'adresse choisie, il est bien vu de connaître le patron : cela permet de jouer les habitués et d'être mieux et plus vite servi.
Pour limiter les fautes de goût, rien n'empêche de se renseigner sur les préférences culinaires de son invité. " Je fais appeler la secrétaire de la personne conviée pour connaître ses mets de prédilection et je choisis un lieu situé près de son bureau " Une fois dans les lieux, vérifiez que vous ne reconnaissez personne aux tables voisines, et si tel est le cas, demandez discrètement au maître d'hôtel de vous changer de place. Si vous repérez une relation assise à quelques tables de vous, contentez-vous d'un petit signe de la main. En revanche, si vous passez à proximité, saluez-la et présentez-lui rapidement la personne qui vous accompagne. Mais ne traversez pas tout le restaurant pour engager la conversation en laissant votre invité en plan. Arrivé à votre table, la courtoisie exige que vous laissiez la vue sur la salle à votre hôte.
Soyez raisonnable dans le choix des plats.
La priorité dans le choix des plats ; leur prix. Certes, l'entreprise règle la note, mais ce n'est pas une raison pour faire bombance. " Je me vois mal refuser une augmentation de salaire à ma secrétaire si elle a dû classer des factures exorbitante ". reconnaît un patron de PME. Pour rester raisonnable, privilégiez le menu : toutes les grandes tables en proposent un. L'invité doit, normalement, se laisser guider par le choix de celui qui régale. A vous, donc, de montrer l'exemple. Evitez les mets à haut risque (la salade, la bouillabaisse…) : votre cravate vous remerciera. Enfin, zappez le dessert si votre invité n'en prend pas et abstenez-vous de fumer, à fortiori le cigare.
Le verre de vin remplace la bouteille.
Si vous prenez du vin, n'hésitez pas à le commander au verre : il y a dix ans, ce comportement aurait semblé mesquin ; aujourd'hui, il est synonyme de sobriété. L'alcool au déjeuner n'est plus franchement du meilleur effet : réclamer un verre de whisky en apéritif vous fera même carrément passer pour un alcoolique. Mais, l) aussi, la courtoisie exige de mettre ses invités à l'aise. " Demandez-leur s'ils désirent boire quelque chose, et si un verre vous fait envie, annoncez-le avant qu'ils ne passent commande, conseille un banquier. Ils auront ainsi moins de scrupules à vous suivre. " Pour une occasion spéciale ou un hôte de marque, choisir une bonne, voir une grande bouteille n'est pas exclu. Si vous n'êtes pas un fin connaisseur, sélectionnez un restaurant dont vous appréciez le sommelier et remettez-vous-en à lui : vous éviterez ainsi les erreurs grossières.
Parlez business au moment opportun.
S'il va au restaurant pour affaires, NYECK HER le PDG de AFRIC NATURE, ne tergiverse pas : il entre d'emblée dans le vif du sujet. " J'attaque même par les points les plus délicats ", précise-t-il. La plupart des patrons approuvent cette tactique : " Les déjeuners à rallonge n'étant plus la norme, inutile de se laisser embarquer dans une conversation sans rapport avec ce qui vous intéresse ", souligne OUATTARA SEYDOU du PUNCH COCO ". Cette façon très directe de procéder contredit la règle traditionnelle, qui imposait de ne démarrer la " vraie " discussion qu'après le premier plat. Evitez quand même de dégainer la calculette : le déjeuner doit rester convivial. Ne prenez pas de notes, sauf à griffonner un nom ou une adresse (NYOBE JOSEPH, au Spoon, dispose crayons et blocs sur les tables à cet effet). Ne citez aucun dossier confidentiel ni de noms propres (préférez les initiales). Si vous avez été invité, ne vous confondez pas en remerciements au moment de quitter votre hôte : il ne s'attend à rien d'autre qu'à un simple " merci' sur le pas de porte du restaurant. Vous pourrez toujours envoyer un e-mail reconnaissant dans l'après midi.
Réglez l'addition avec tact et discrétion.
Par principe, c'est celui qui a pris l'initiative d'organiser le déjeuner qui est censé payer, même s'il s'agit d'une femme. Pour le faire discrètement, pensez à avoir votre carte bancaire sur vous. Le mieux est de s'éclipser (sous prétexte d'aller se laver les mains) et de régler rapidement la note à la caisse, où vous pourrez la vérifier à l'abri des regards. Une élégance réservée aux habitués : se contenter de signer et se faire envoyer les factures une fois par mois. Quant au pourboire, il est à la charge de celui qui invite, l'hôte se contentant de glisser un billet au voiturier s'il y en a un.
Max LIPORT
Faire plaisir est naturellement le premier critère à prendre en compte lorsque vous optez pour une table. Mais attention à bien vous positionner ! " Avec un restaurant trop luxueux, vous donnez l'impression de dépenser sans compter l'argent de votre entreprise, mais si vous visez le bas de gamme, vous vexez vos invités ".
Partant de ce principe, il existe autant de solutions que de circonstances : fêter à cinq la conclusion d'une opération exige la location d'un salon privé dans un grand restaurant :… " Une bonne table d'affaire doit être bien ventilée et peu bruyante " :. Quelle que soit l'adresse choisie, il est bien vu de connaître le patron : cela permet de jouer les habitués et d'être mieux et plus vite servi.
Pour limiter les fautes de goût, rien n'empêche de se renseigner sur les préférences culinaires de son invité. " Je fais appeler la secrétaire de la personne conviée pour connaître ses mets de prédilection et je choisis un lieu situé près de son bureau " Une fois dans les lieux, vérifiez que vous ne reconnaissez personne aux tables voisines, et si tel est le cas, demandez discrètement au maître d'hôtel de vous changer de place. Si vous repérez une relation assise à quelques tables de vous, contentez-vous d'un petit signe de la main. En revanche, si vous passez à proximité, saluez-la et présentez-lui rapidement la personne qui vous accompagne. Mais ne traversez pas tout le restaurant pour engager la conversation en laissant votre invité en plan. Arrivé à votre table, la courtoisie exige que vous laissiez la vue sur la salle à votre hôte.
Soyez raisonnable dans le choix des plats.
La priorité dans le choix des plats ; leur prix. Certes, l'entreprise règle la note, mais ce n'est pas une raison pour faire bombance. " Je me vois mal refuser une augmentation de salaire à ma secrétaire si elle a dû classer des factures exorbitante ". reconnaît un patron de PME. Pour rester raisonnable, privilégiez le menu : toutes les grandes tables en proposent un. L'invité doit, normalement, se laisser guider par le choix de celui qui régale. A vous, donc, de montrer l'exemple. Evitez les mets à haut risque (la salade, la bouillabaisse…) : votre cravate vous remerciera. Enfin, zappez le dessert si votre invité n'en prend pas et abstenez-vous de fumer, à fortiori le cigare.
Le verre de vin remplace la bouteille.
Si vous prenez du vin, n'hésitez pas à le commander au verre : il y a dix ans, ce comportement aurait semblé mesquin ; aujourd'hui, il est synonyme de sobriété. L'alcool au déjeuner n'est plus franchement du meilleur effet : réclamer un verre de whisky en apéritif vous fera même carrément passer pour un alcoolique. Mais, l) aussi, la courtoisie exige de mettre ses invités à l'aise. " Demandez-leur s'ils désirent boire quelque chose, et si un verre vous fait envie, annoncez-le avant qu'ils ne passent commande, conseille un banquier. Ils auront ainsi moins de scrupules à vous suivre. " Pour une occasion spéciale ou un hôte de marque, choisir une bonne, voir une grande bouteille n'est pas exclu. Si vous n'êtes pas un fin connaisseur, sélectionnez un restaurant dont vous appréciez le sommelier et remettez-vous-en à lui : vous éviterez ainsi les erreurs grossières.
Parlez business au moment opportun.
S'il va au restaurant pour affaires, NYECK HER le PDG de AFRIC NATURE, ne tergiverse pas : il entre d'emblée dans le vif du sujet. " J'attaque même par les points les plus délicats ", précise-t-il. La plupart des patrons approuvent cette tactique : " Les déjeuners à rallonge n'étant plus la norme, inutile de se laisser embarquer dans une conversation sans rapport avec ce qui vous intéresse ", souligne OUATTARA SEYDOU du PUNCH COCO ". Cette façon très directe de procéder contredit la règle traditionnelle, qui imposait de ne démarrer la " vraie " discussion qu'après le premier plat. Evitez quand même de dégainer la calculette : le déjeuner doit rester convivial. Ne prenez pas de notes, sauf à griffonner un nom ou une adresse (NYOBE JOSEPH, au Spoon, dispose crayons et blocs sur les tables à cet effet). Ne citez aucun dossier confidentiel ni de noms propres (préférez les initiales). Si vous avez été invité, ne vous confondez pas en remerciements au moment de quitter votre hôte : il ne s'attend à rien d'autre qu'à un simple " merci' sur le pas de porte du restaurant. Vous pourrez toujours envoyer un e-mail reconnaissant dans l'après midi.
Réglez l'addition avec tact et discrétion.
Par principe, c'est celui qui a pris l'initiative d'organiser le déjeuner qui est censé payer, même s'il s'agit d'une femme. Pour le faire discrètement, pensez à avoir votre carte bancaire sur vous. Le mieux est de s'éclipser (sous prétexte d'aller se laver les mains) et de régler rapidement la note à la caisse, où vous pourrez la vérifier à l'abri des regards. Une élégance réservée aux habitués : se contenter de signer et se faire envoyer les factures une fois par mois. Quant au pourboire, il est à la charge de celui qui invite, l'hôte se contentant de glisser un billet au voiturier s'il y en a un.
Max LIPORT