Monsieur Soro Mamadou, est-ce que les problèmes que vous évoquiez hier et qui ont fin par entacher les résultats scolaires de fin d’années ont pu être résolus ?
Merci de l’opportunité que vous offrez aux syndicalistes que nous sommes de pouvoir donner notre version des faits. Je voudrais dire que les mauvais résultats scolaires ne sont pas du fait des mouvements syndicaux, puisqu’ en réalité il n’y a eu que vingt jours d’arrêt de travail. Mais vingt jours qui ont été rattrapés sur ordre des syndicalistes par les enseignants. Si bien qu’au moment où nous devions aller aux examens, les programmes avaient été achevés et les deux semaines ordinairement consacrées aux révisions avaient été effectuées. Je peux donc vous l’assurer, les résultats sont à l’image des résultats des dix dernières années qui oscillent entre 20 et 35%. Cela veut dire que le problème est plus profond qu’un lien avec les mouvements sociaux. Mais il faut noter qu’effectivement, suite à l’absence de dialogue social avec le Ministère de l’Education Nationale et celui de la fonction publique, les syndicalistes et les enseignants avaient été amenés à hausser le ton, ce qui avait amené le Président de la République, son Excellence Laurent Gbagbo a engagé le dialogue social avec les enseignants. Ce dialogue commencé le 13 Mars, a abouti à la signature du décret 2009/208 du 29 juin 2009 portant nouvelle grille indiciaire de l’échelle des traitements des enseignants. Cela consacre effectivement la résolution de la question principale de nos revendications. A l’heure actuelle nous sommes en train de réunir les dossiers que la fonction publique exige pour pouvoir faire le reclassement. Si ce processus va jusqu’à son terme et que le 1er novembre 2009, l’effet financier conformément aux décrets 2007/695 et 2009/208 du 29 juin 2009, rentre effectivement en vigueur, pour nous une grande épine sera effectivement enlevée dans les problèmes de l’école ivoirienne. Mais la réaction des syndicalistes dépend des traitements dont les enseignants feront l’objet de la part de la tutelle que représente le Ministère de l’éducation nationale et celui de la fonction publique. Si les enseignants sont bien traités, s’ils font l’objet d’un dialogue social ouvert. Si la gestion de l’école se fait d’une façon participative, il est clair que l’école va se dérouler normalement. Mais si en lieu et place d’une gestion participative, d’un dialogue social clairement établi, on nous réserve des injures gratuites, on nous réserve la répression inutile on nous réserve des traitements inhumains et dégradants, vous convenez avec moi que face à la répression et à l’injustice on ne peut qu’opposer de la résistance.
Concrètement est ce que les parents d’élèves et les élèves peuvent s’attendre à avoir une bonne année scolaire ?
De la part des syndicalistes, loin de faire de l’art divinatoire ou du charlatanisme béat comme je l’ai dit tantôt, si le processus que nous avons amorcé pour effectivement entrer en possession de nos effets financiers dus au reclassement et au déblocage des avancements est réel effectivement au 1er novembre, je dis bien qu’une grande épine est enlevée et l’école pourra se dérouler normalement. Mais si cette question fondamentale et principale n’est pas réglée, écoutez souffrez que ventre affamé n’ait point d’oreille. C’est ce que je peux dire pour le moment. Mais comme je l’ai dit, tout dépendra du traitement dont nous feront l’objet. Certes nous avons un rôle à jouer, un rôle de régulateur, mais c’est à la tutelle qui est la partie administrative et l’autorité compétente, de prendre les décisions et les initiatives. La plus grande plus responsabilité lui incombe.
Et comment expliquez-vous en tant qu’enseignant les échecs scolaires ? Notamment les mauvais résultats qu’on déplore depuis un certain moment ?
Oui, effectivement je pense qu’au moment où les résultats étaient tombés, les syndicalistes s’étaient réservés de toute réaction parce que nous avons compris l’émotion qui avait donc eu cours dans les consciences des uns et des autres. C’est l’occasion de féliciter tous les élèves qui se sont montrés courageux, rigoureux et qui se sont consacrés entièrement à la chose éducative et à l’apprentissage et ont eu le succès. Ceux là donc qui ont été admis au baccalauréat et du BEPC. Les syndicalistes leur transmettent toutes leur vive félicitation et leur sincère encouragement. Ceux qui n’ont pas pu être admis au baccalauréat et au BEPC, à eux nous témoignons toute notre solidarité et leur demandons de prendre courage parce que l’homme n’est pas celui qui ne trébuche pas mais c’est celui qui quand il a trébuché sait pouvoir se relever et éviter le prochain caillou. L’échec est le début de la victoire, du courage à eux pour qu’ils puissent s’engager résolument. Mais ces résultats reflètent les résultats des dernières décennies. Je dis bien que les résultats oxillent toujours entre 20 et 35% ces résultats sont donc inclus dans la fourchette régulière ordinaire. Nous les pédagogues, les techniciens en la matière, nous ne sommes pas émus, outre mesure. Il faut bien rechercher les causes et les causes sont profondes. Ces dernières années l’état a démissionné en n’investissant plus dans la construction des écoles. D’un budget de près de 23% consacré à la construction des écoles hier, aujourd’hui nous sommes à 0,018%. C’est-à-dire zéro. Si bien qu’une classe ordinaire du second cycle qui doit compter 20 à 23 élèves au maximum, nous atteignons aujourd’hui 100 élèves par classe, en classe de terminale. Donc naturellement nous ne nous trouvons plus dans une situation de classe et d’apprentissage, nous nous trouvons dans une situation de foule. L’évaluation n’est pas possible parce qu’ils sont assis à quatre, à cinq. L’apprentissage lui-même n’est pas possible parce que sur cent élèves on ne peut obtenir un silence quelconque ; il y aura forcement du bavardage, empêchant la compréhension des uns et des autres à l’apprentissage. Donc il y a le problème des effectifs pléthoriques dû à l’absence d’infrastructures pour accueillir les élèves. Deuxième élément ; il y a les réformes qui se succèdent. On n’a pas fait le bilan de la méthode de la formation par objectif pour dégager les faiblesses et chercher à pallier ces faiblesses en ajustant effectivement la formation par compétence. On est venu d’autorité imposer la formation par compétence sans avoir formé les formateurs que nous sommes. Près de 92% des enseignants ne connaissent pas ce que c’est que la formation par compétence. Comment peuvent-ils alors utiliser cette méthode pour enseigner ? Ce n’est pas possible .Troisième élément, ce sont les programmes qui sont concoctés dans les laboratoires auxquels les enseignants sont étrangers. En principe on devait demander aux unités pédagogiques de faire des propositions de programmes et, la recherche pédagogique, au niveau national allait faire la synthèse de ces programmes pour tirer un programme qui correspond à l’aspiration de tous. Mais de cela rien n’est fait. La gestion pédagogique n’est pas participative. Que voulez-vous qu’on attende de cela ? C’est pourquoi je dis que les causes sont profondes. De plus, le succès d’un élève dépend de lui-même et de ses parents, à 60 voire 70%. Ce que l’enseignant fait en classe n’est qu’un savoir minimum qu’il lui donne pour lui permettre à la maison d’accroître ses connaissances en faisant des exercices,en faisant des lectures , en faisant des recherches . Malheureusement vous avez constaté que les parents considèrent l’école comme une garderie d’enfants. Ils s’en débarrassent. Les enfants doivent aller à l’école, c’est un débarras. Quand ils reviennent à la maison on ne leur demande pas d’étudier. Or un philosophe a dit que « tout savoir qui ne se complète pas tous les jours se diminue tous les jours ». Le minimum que l’enseignant a donné, si tu t’en contentes, le jour de l’évaluation finale tu vas constater que ce minimum là, tu ne l’as plus en tête. Telle est la réalité. Donc voici pour nous les seules raisons majeures qui sont les causes profondes auxquelles la société doit donner des réponses et c’est pourquoi nous les syndicalistes sommes allés à la recherche de ces réponses. On a fait un programme de lutte contre le VIH-SIDA en milieu scolaire et universitaire pour essayer de réguler, et résorber le problème de déficit d’enseignants. On a fait aussi un programme de lutte contre la violence à l’école, parce qu’il faut reconnaître qu’aujourd’hui l’environnement des écoles est un environnement qui n’est pas propice à l’apprentissage du fait de la violence qui y est exercée. L’Administration, la tutelle qui a des outils pour juguler cette violence par des décisions courageuses ne les applique pas. Si bien que la violence est devenue un credo, une vertu pour les élèves. Nous avons donc initié, nous les syndicalistes un programme pour cultiver la vertu de la non violence en milieu scolaire et universitaire pour au moins débroussailler ; pour que les élèves s’éloignent de la violence pour qu’on ait un climat propice à l’apprentissage. Avec la tutelle, nous nous sommes battus pour qu’effectivement grâce au DSRP qui est un pan du PPTE, des sommes soient consacrées à construire des écoles. Et dans ce plan triennale nous nous sommes battus pour qu’il y ait au moins neuf milles classes au niveau du primaire construites, près de 163 collèges et près de 54 lycées construits. Si cela est fait dans les trois ans prochains, vous verrez que les effectifs vont se trouver décongestionnés et on va se trouver effectivement dans des situations de classe, où l’apprentissage sera possible. Nous avons aussi initié des recherches scientifiques par des chercheurs sur les questions de déficit dans des localités. En plus de cela, nous avons aussi un programme de lutte pour la promotion de l’Education publique de qualité gratuite Pour Tous, l’EPT. Le gouvernement ivoirien comme tous les autres a signé un engagement en Avril 2000 à Dakar, pour qu’en 2015 on puisse atteindre un taux d’alphabétisation net de 100%. Nous jouons notre partition, en formant, en sensibilisant, en mobilisant, l’Administration, les enseignants, les élèves et les parents d’élèves. Nous pédagogues, nous le ferons chaque jour au quotidien. Voici aussi les grandes pistes que nous jetons pour qu’ensemble toute la Communauté Nationale entière s’en imprègne, s’en saisisse, fasse de ce combat leur combat. Oui les pédagogues continueront de le faire pour donner espoir.
Merci de l’opportunité que vous offrez aux syndicalistes que nous sommes de pouvoir donner notre version des faits. Je voudrais dire que les mauvais résultats scolaires ne sont pas du fait des mouvements syndicaux, puisqu’ en réalité il n’y a eu que vingt jours d’arrêt de travail. Mais vingt jours qui ont été rattrapés sur ordre des syndicalistes par les enseignants. Si bien qu’au moment où nous devions aller aux examens, les programmes avaient été achevés et les deux semaines ordinairement consacrées aux révisions avaient été effectuées. Je peux donc vous l’assurer, les résultats sont à l’image des résultats des dix dernières années qui oscillent entre 20 et 35%. Cela veut dire que le problème est plus profond qu’un lien avec les mouvements sociaux. Mais il faut noter qu’effectivement, suite à l’absence de dialogue social avec le Ministère de l’Education Nationale et celui de la fonction publique, les syndicalistes et les enseignants avaient été amenés à hausser le ton, ce qui avait amené le Président de la République, son Excellence Laurent Gbagbo a engagé le dialogue social avec les enseignants. Ce dialogue commencé le 13 Mars, a abouti à la signature du décret 2009/208 du 29 juin 2009 portant nouvelle grille indiciaire de l’échelle des traitements des enseignants. Cela consacre effectivement la résolution de la question principale de nos revendications. A l’heure actuelle nous sommes en train de réunir les dossiers que la fonction publique exige pour pouvoir faire le reclassement. Si ce processus va jusqu’à son terme et que le 1er novembre 2009, l’effet financier conformément aux décrets 2007/695 et 2009/208 du 29 juin 2009, rentre effectivement en vigueur, pour nous une grande épine sera effectivement enlevée dans les problèmes de l’école ivoirienne. Mais la réaction des syndicalistes dépend des traitements dont les enseignants feront l’objet de la part de la tutelle que représente le Ministère de l’éducation nationale et celui de la fonction publique. Si les enseignants sont bien traités, s’ils font l’objet d’un dialogue social ouvert. Si la gestion de l’école se fait d’une façon participative, il est clair que l’école va se dérouler normalement. Mais si en lieu et place d’une gestion participative, d’un dialogue social clairement établi, on nous réserve des injures gratuites, on nous réserve la répression inutile on nous réserve des traitements inhumains et dégradants, vous convenez avec moi que face à la répression et à l’injustice on ne peut qu’opposer de la résistance.
Concrètement est ce que les parents d’élèves et les élèves peuvent s’attendre à avoir une bonne année scolaire ?
De la part des syndicalistes, loin de faire de l’art divinatoire ou du charlatanisme béat comme je l’ai dit tantôt, si le processus que nous avons amorcé pour effectivement entrer en possession de nos effets financiers dus au reclassement et au déblocage des avancements est réel effectivement au 1er novembre, je dis bien qu’une grande épine est enlevée et l’école pourra se dérouler normalement. Mais si cette question fondamentale et principale n’est pas réglée, écoutez souffrez que ventre affamé n’ait point d’oreille. C’est ce que je peux dire pour le moment. Mais comme je l’ai dit, tout dépendra du traitement dont nous feront l’objet. Certes nous avons un rôle à jouer, un rôle de régulateur, mais c’est à la tutelle qui est la partie administrative et l’autorité compétente, de prendre les décisions et les initiatives. La plus grande plus responsabilité lui incombe.
Et comment expliquez-vous en tant qu’enseignant les échecs scolaires ? Notamment les mauvais résultats qu’on déplore depuis un certain moment ?
Oui, effectivement je pense qu’au moment où les résultats étaient tombés, les syndicalistes s’étaient réservés de toute réaction parce que nous avons compris l’émotion qui avait donc eu cours dans les consciences des uns et des autres. C’est l’occasion de féliciter tous les élèves qui se sont montrés courageux, rigoureux et qui se sont consacrés entièrement à la chose éducative et à l’apprentissage et ont eu le succès. Ceux là donc qui ont été admis au baccalauréat et du BEPC. Les syndicalistes leur transmettent toutes leur vive félicitation et leur sincère encouragement. Ceux qui n’ont pas pu être admis au baccalauréat et au BEPC, à eux nous témoignons toute notre solidarité et leur demandons de prendre courage parce que l’homme n’est pas celui qui ne trébuche pas mais c’est celui qui quand il a trébuché sait pouvoir se relever et éviter le prochain caillou. L’échec est le début de la victoire, du courage à eux pour qu’ils puissent s’engager résolument. Mais ces résultats reflètent les résultats des dernières décennies. Je dis bien que les résultats oxillent toujours entre 20 et 35% ces résultats sont donc inclus dans la fourchette régulière ordinaire. Nous les pédagogues, les techniciens en la matière, nous ne sommes pas émus, outre mesure. Il faut bien rechercher les causes et les causes sont profondes. Ces dernières années l’état a démissionné en n’investissant plus dans la construction des écoles. D’un budget de près de 23% consacré à la construction des écoles hier, aujourd’hui nous sommes à 0,018%. C’est-à-dire zéro. Si bien qu’une classe ordinaire du second cycle qui doit compter 20 à 23 élèves au maximum, nous atteignons aujourd’hui 100 élèves par classe, en classe de terminale. Donc naturellement nous ne nous trouvons plus dans une situation de classe et d’apprentissage, nous nous trouvons dans une situation de foule. L’évaluation n’est pas possible parce qu’ils sont assis à quatre, à cinq. L’apprentissage lui-même n’est pas possible parce que sur cent élèves on ne peut obtenir un silence quelconque ; il y aura forcement du bavardage, empêchant la compréhension des uns et des autres à l’apprentissage. Donc il y a le problème des effectifs pléthoriques dû à l’absence d’infrastructures pour accueillir les élèves. Deuxième élément ; il y a les réformes qui se succèdent. On n’a pas fait le bilan de la méthode de la formation par objectif pour dégager les faiblesses et chercher à pallier ces faiblesses en ajustant effectivement la formation par compétence. On est venu d’autorité imposer la formation par compétence sans avoir formé les formateurs que nous sommes. Près de 92% des enseignants ne connaissent pas ce que c’est que la formation par compétence. Comment peuvent-ils alors utiliser cette méthode pour enseigner ? Ce n’est pas possible .Troisième élément, ce sont les programmes qui sont concoctés dans les laboratoires auxquels les enseignants sont étrangers. En principe on devait demander aux unités pédagogiques de faire des propositions de programmes et, la recherche pédagogique, au niveau national allait faire la synthèse de ces programmes pour tirer un programme qui correspond à l’aspiration de tous. Mais de cela rien n’est fait. La gestion pédagogique n’est pas participative. Que voulez-vous qu’on attende de cela ? C’est pourquoi je dis que les causes sont profondes. De plus, le succès d’un élève dépend de lui-même et de ses parents, à 60 voire 70%. Ce que l’enseignant fait en classe n’est qu’un savoir minimum qu’il lui donne pour lui permettre à la maison d’accroître ses connaissances en faisant des exercices,en faisant des lectures , en faisant des recherches . Malheureusement vous avez constaté que les parents considèrent l’école comme une garderie d’enfants. Ils s’en débarrassent. Les enfants doivent aller à l’école, c’est un débarras. Quand ils reviennent à la maison on ne leur demande pas d’étudier. Or un philosophe a dit que « tout savoir qui ne se complète pas tous les jours se diminue tous les jours ». Le minimum que l’enseignant a donné, si tu t’en contentes, le jour de l’évaluation finale tu vas constater que ce minimum là, tu ne l’as plus en tête. Telle est la réalité. Donc voici pour nous les seules raisons majeures qui sont les causes profondes auxquelles la société doit donner des réponses et c’est pourquoi nous les syndicalistes sommes allés à la recherche de ces réponses. On a fait un programme de lutte contre le VIH-SIDA en milieu scolaire et universitaire pour essayer de réguler, et résorber le problème de déficit d’enseignants. On a fait aussi un programme de lutte contre la violence à l’école, parce qu’il faut reconnaître qu’aujourd’hui l’environnement des écoles est un environnement qui n’est pas propice à l’apprentissage du fait de la violence qui y est exercée. L’Administration, la tutelle qui a des outils pour juguler cette violence par des décisions courageuses ne les applique pas. Si bien que la violence est devenue un credo, une vertu pour les élèves. Nous avons donc initié, nous les syndicalistes un programme pour cultiver la vertu de la non violence en milieu scolaire et universitaire pour au moins débroussailler ; pour que les élèves s’éloignent de la violence pour qu’on ait un climat propice à l’apprentissage. Avec la tutelle, nous nous sommes battus pour qu’effectivement grâce au DSRP qui est un pan du PPTE, des sommes soient consacrées à construire des écoles. Et dans ce plan triennale nous nous sommes battus pour qu’il y ait au moins neuf milles classes au niveau du primaire construites, près de 163 collèges et près de 54 lycées construits. Si cela est fait dans les trois ans prochains, vous verrez que les effectifs vont se trouver décongestionnés et on va se trouver effectivement dans des situations de classe, où l’apprentissage sera possible. Nous avons aussi initié des recherches scientifiques par des chercheurs sur les questions de déficit dans des localités. En plus de cela, nous avons aussi un programme de lutte pour la promotion de l’Education publique de qualité gratuite Pour Tous, l’EPT. Le gouvernement ivoirien comme tous les autres a signé un engagement en Avril 2000 à Dakar, pour qu’en 2015 on puisse atteindre un taux d’alphabétisation net de 100%. Nous jouons notre partition, en formant, en sensibilisant, en mobilisant, l’Administration, les enseignants, les élèves et les parents d’élèves. Nous pédagogues, nous le ferons chaque jour au quotidien. Voici aussi les grandes pistes que nous jetons pour qu’ensemble toute la Communauté Nationale entière s’en imprègne, s’en saisisse, fasse de ce combat leur combat. Oui les pédagogues continueront de le faire pour donner espoir.