Il ne soufflera pas sa 38ème bougie. Joseph Angbole est mort dans un terrible accident de la circulation. Le drame s`est produit sur le pont Général De Gaulle dans le sens Treichville-Plateau.
Joseph est le directeur des techniques industrielles à Palmci. Véritable coup du sort ! Le samedi 21 novembre, jour de son anniversaire, aux environs de 4h 30 mn, Joseph n`a eu aucune chance de survie. À abord de son véhicule de marque Nissan Pathfinder type 4x4, immatriculé 3769 ET01, couleur bleue ciel, il percute le béton placé en bordure de la chaussée. Puis, le véhicule fonce à vive allure sur les grilles de protection rongées par la rouille. En un clic de souris, il les rend en un tas de ferraille. En ce moment, plus rien ne peut le retenir. La voiture plonge les quatre roues en air dans la lagune. « Nous nous sommes déportés sur le lieu de l`accident à 5 h 30 mn.
Nous avons pu repérer l`emplacement du véhicule. A l`aide du système Gps, on a localisé le corps. Il était coincé dans la voiture», explique le sergent N`cho Vincent Raymond, plongeur au groupement des sapeurs pompiers militaires (Gspm) de la Zone 4, Marcory. Selon lui, la remontée de la dépouille mortelle du directeur technique a eu lieu aux environs de 7 h 30 mn. « Il fallait casser les vitres pour retirer le corps. Il a été transféré à la morgue d`Ivosep, à Treichville », ajoute-t-il. Les soldats du feu bénéficient de l`appui logistique de Saga Levage. Une grue géante affrétée permet de ramener sur la terre ferme le véhicule. Il a fallu neuf heures d`horloge (6 h à 15 h, Ndlr) aux secouristes pour remonter la Nissan. «Nous étions confrontés à un gros problème. C`était celui-ci du courant d`eau très élevé. C`est ce qui explique la durée de la remontée du véhicule», affirme le sergent N`cho.
L`état de la voiture (Vitres brisés, portières froissées) permet de se rendre compte de l`impact du choc et laisse présager que le conducteur roulait à grande vitesse.
Suicide ou accident ordinaire ?
L`on s`interroge sur les causes réelles de l`accident. Et les commentaires vont bon train. Est-ce que Joseph rentrait d`une virée nocturne ? Avait-il été pris d`un malaise au point où il a perdu la maîtrise de son véhicule ? Ou bien, était-il en train de dormir au volant du fait de la fatigue?
Joseph voulait-il se suicider ? «On ne peut rien affirmer pour l`heure. Seule une enquête pourra déterminer la cause réelle de l`accident », lance un sous-officier du commissariat de police du 1er arrondissement, au Plateau. Toutefois, à la Palmci, on écarte vigoureusement la thèse du suicide. Interrogé sur le lieu du drame, Mar Moa, directeur des ressources humaines, affirme que Joseph était un employé dynamique plein d`énergie. « Il n`avait aucun souci professionnel. C`était un monsieur qui anticipait toujours sur les choses. On discutait des projets de développement de l`entreprise. Nous sommes affligés par cette disparition brutale », se désole-t-il. Ce sentiment de désolation est aussi partagé par Konaté Moussa, un collaborateur direct du directeur technique. « Pas plus tard que le vendredi, nous avons échangé sur des dossiers de développement de la direction technique. Il était jovial et gai au boulot. C`était un modèle au sein de l`entreprise. Je ne crois pas qu`il puisse se donner la mort. Puisqu`il avait plein de projets qui lui tenaient à cœur. C`était une personne très ouverte qui discutait avec tout le monde. Je pense plutôt que c`est un accident ordinaire », se persuade Moussa, la voix étreinte par la douleur. Approché, Guédé Narcisse, chef du service Achat, se dit meurtri par cette tragédie qui le « frappe de plein fouet ».
Lui aussi relève les qualités morales et professionnelles de M. Angbole. Moins rationnel, Ettien Serge, un employé de la Filtisac rencontré sur les lieux, pointe un doigt accusateur sur des forces occultes. Tout compte fait, Guédé Narcisse reste sur le terrain rationnel. Il déplore la vétusté des grilles de protections du pont. « A vue d`œil, ces grilles sont rongées par la rouille. Elles ne sont pas solides. Il faut que les autorités jettent un coup d`œil sur l`entretien des infrastructures routières. Tout est caduc ! », peste Félix Bouabré, un taximan révolté à la vue du véhicule accidenté. Joseph Angbole laisse derrière lui trois charmantes filles et une épouse meurtries par la tragédie.
Ouattara Moussa (Stagiaire)
Joseph est le directeur des techniques industrielles à Palmci. Véritable coup du sort ! Le samedi 21 novembre, jour de son anniversaire, aux environs de 4h 30 mn, Joseph n`a eu aucune chance de survie. À abord de son véhicule de marque Nissan Pathfinder type 4x4, immatriculé 3769 ET01, couleur bleue ciel, il percute le béton placé en bordure de la chaussée. Puis, le véhicule fonce à vive allure sur les grilles de protection rongées par la rouille. En un clic de souris, il les rend en un tas de ferraille. En ce moment, plus rien ne peut le retenir. La voiture plonge les quatre roues en air dans la lagune. « Nous nous sommes déportés sur le lieu de l`accident à 5 h 30 mn.
Nous avons pu repérer l`emplacement du véhicule. A l`aide du système Gps, on a localisé le corps. Il était coincé dans la voiture», explique le sergent N`cho Vincent Raymond, plongeur au groupement des sapeurs pompiers militaires (Gspm) de la Zone 4, Marcory. Selon lui, la remontée de la dépouille mortelle du directeur technique a eu lieu aux environs de 7 h 30 mn. « Il fallait casser les vitres pour retirer le corps. Il a été transféré à la morgue d`Ivosep, à Treichville », ajoute-t-il. Les soldats du feu bénéficient de l`appui logistique de Saga Levage. Une grue géante affrétée permet de ramener sur la terre ferme le véhicule. Il a fallu neuf heures d`horloge (6 h à 15 h, Ndlr) aux secouristes pour remonter la Nissan. «Nous étions confrontés à un gros problème. C`était celui-ci du courant d`eau très élevé. C`est ce qui explique la durée de la remontée du véhicule», affirme le sergent N`cho.
L`état de la voiture (Vitres brisés, portières froissées) permet de se rendre compte de l`impact du choc et laisse présager que le conducteur roulait à grande vitesse.
Suicide ou accident ordinaire ?
L`on s`interroge sur les causes réelles de l`accident. Et les commentaires vont bon train. Est-ce que Joseph rentrait d`une virée nocturne ? Avait-il été pris d`un malaise au point où il a perdu la maîtrise de son véhicule ? Ou bien, était-il en train de dormir au volant du fait de la fatigue?
Joseph voulait-il se suicider ? «On ne peut rien affirmer pour l`heure. Seule une enquête pourra déterminer la cause réelle de l`accident », lance un sous-officier du commissariat de police du 1er arrondissement, au Plateau. Toutefois, à la Palmci, on écarte vigoureusement la thèse du suicide. Interrogé sur le lieu du drame, Mar Moa, directeur des ressources humaines, affirme que Joseph était un employé dynamique plein d`énergie. « Il n`avait aucun souci professionnel. C`était un monsieur qui anticipait toujours sur les choses. On discutait des projets de développement de l`entreprise. Nous sommes affligés par cette disparition brutale », se désole-t-il. Ce sentiment de désolation est aussi partagé par Konaté Moussa, un collaborateur direct du directeur technique. « Pas plus tard que le vendredi, nous avons échangé sur des dossiers de développement de la direction technique. Il était jovial et gai au boulot. C`était un modèle au sein de l`entreprise. Je ne crois pas qu`il puisse se donner la mort. Puisqu`il avait plein de projets qui lui tenaient à cœur. C`était une personne très ouverte qui discutait avec tout le monde. Je pense plutôt que c`est un accident ordinaire », se persuade Moussa, la voix étreinte par la douleur. Approché, Guédé Narcisse, chef du service Achat, se dit meurtri par cette tragédie qui le « frappe de plein fouet ».
Lui aussi relève les qualités morales et professionnelles de M. Angbole. Moins rationnel, Ettien Serge, un employé de la Filtisac rencontré sur les lieux, pointe un doigt accusateur sur des forces occultes. Tout compte fait, Guédé Narcisse reste sur le terrain rationnel. Il déplore la vétusté des grilles de protections du pont. « A vue d`œil, ces grilles sont rongées par la rouille. Elles ne sont pas solides. Il faut que les autorités jettent un coup d`œil sur l`entretien des infrastructures routières. Tout est caduc ! », peste Félix Bouabré, un taximan révolté à la vue du véhicule accidenté. Joseph Angbole laisse derrière lui trois charmantes filles et une épouse meurtries par la tragédie.
Ouattara Moussa (Stagiaire)
