Après la sensibilisation de ses hommes la semaine dernière sur la consultation de la liste électorale provisoire, le commandant Chérif Ousmane s'est lui-même rendu, hier, devant les tableaux d'affichage. Objectif, vérifier son nom sur les listings en question.
Le commandant de la zone sud figure effectivement sur la liste électorale provisoire. Hier dans la matinée, le commandant Chérif Ousmane s'est rendu seul dans son centre d'enrôlement pour vérifier son inscription. Aucun garde de corps n'était visible à ses côtés dans l'enceinte du centre de collecte de l'Ugtci. Il était superbement habillé en vareuse et chaussé d'une paire de souliers noirs. Il arborait élégamment ses galons de commandant. Comme pour dire qu'avec l'affichage de la liste électorale provisoire, une nouvelle ère s'ouvre pour notre pays. Celle consistant à tourner dos à la guerre. Quand nous l'approchions sans savoir que nous avions affaire au responsable militaire du 3ème bataillon, l'officier cherchait minutieusement son nom. Après avoir longuement rivé ses yeux sur la longue liste, il finit par dire « Voici mon nom. Je suis là ». Il pointe son doigt sur sa photo en blanc et noir. Effectivement, nous constatons avec lui que son nom est sur la liste électorale. Puis nous lisons « Chérif Ousmane … ». Nous n'avons pas le temps de terminer qu'il est envahi par des pétitionnaires qui ne voient pas leurs noms sur la liste électorale provisoire. Mais plutôt sur celle des cas litigieux. « Commandant s'il vous plaît, je ne vois pas mon nom sur la liste provisoire », l'interrompt Mlle Sylla… Chérif Ousmane prend le récépissé de la jeune fille, le contrôle, puis la rassure : « N'ayez pas de crainte. Il est dit que vous n'êtes pas sur le fichier historique des Ivoiriens. Mais, il est aussi dit que vous n'êtes pas sur la liste des non nationaux. Seulement, vous vous êtes fait enrôler deux fois. » La jeune requérante réfute cette thèse. « Ou alors quelqu'un d'autre a pris à votre insu ce document. Dans tous les cas, ne vous affolez pas. Demain (Ndlr Aujourd'hui), rendez-vous au bureau de votre Commission électorale locale. Vous y serez reçue », la rassure le commandant de la zone Sud. Les réquérants affluent à ses côtés. Chacun voulant qu'il lui dise quelque chose sur sa situation. Le superviseur de la vallée du Bandama, Bamba Yacouba, qui fait le tour des centres d'affichage vient à son aide. Le porte-parole adjoint de la Commission électorale indépendante (Cei) calme les uns et les autres. « Celui qui ne figure pas sur aucune des listes ou qui est sur la liste des contentieux, ce n'est pas la peine de paniquer. Allez dès demain à nos bureaux. Vous y serez reçu », conseille-t-il.
Allah Kouamé à Bouaké
Le commandant de la zone sud figure effectivement sur la liste électorale provisoire. Hier dans la matinée, le commandant Chérif Ousmane s'est rendu seul dans son centre d'enrôlement pour vérifier son inscription. Aucun garde de corps n'était visible à ses côtés dans l'enceinte du centre de collecte de l'Ugtci. Il était superbement habillé en vareuse et chaussé d'une paire de souliers noirs. Il arborait élégamment ses galons de commandant. Comme pour dire qu'avec l'affichage de la liste électorale provisoire, une nouvelle ère s'ouvre pour notre pays. Celle consistant à tourner dos à la guerre. Quand nous l'approchions sans savoir que nous avions affaire au responsable militaire du 3ème bataillon, l'officier cherchait minutieusement son nom. Après avoir longuement rivé ses yeux sur la longue liste, il finit par dire « Voici mon nom. Je suis là ». Il pointe son doigt sur sa photo en blanc et noir. Effectivement, nous constatons avec lui que son nom est sur la liste électorale. Puis nous lisons « Chérif Ousmane … ». Nous n'avons pas le temps de terminer qu'il est envahi par des pétitionnaires qui ne voient pas leurs noms sur la liste électorale provisoire. Mais plutôt sur celle des cas litigieux. « Commandant s'il vous plaît, je ne vois pas mon nom sur la liste provisoire », l'interrompt Mlle Sylla… Chérif Ousmane prend le récépissé de la jeune fille, le contrôle, puis la rassure : « N'ayez pas de crainte. Il est dit que vous n'êtes pas sur le fichier historique des Ivoiriens. Mais, il est aussi dit que vous n'êtes pas sur la liste des non nationaux. Seulement, vous vous êtes fait enrôler deux fois. » La jeune requérante réfute cette thèse. « Ou alors quelqu'un d'autre a pris à votre insu ce document. Dans tous les cas, ne vous affolez pas. Demain (Ndlr Aujourd'hui), rendez-vous au bureau de votre Commission électorale locale. Vous y serez reçue », la rassure le commandant de la zone Sud. Les réquérants affluent à ses côtés. Chacun voulant qu'il lui dise quelque chose sur sa situation. Le superviseur de la vallée du Bandama, Bamba Yacouba, qui fait le tour des centres d'affichage vient à son aide. Le porte-parole adjoint de la Commission électorale indépendante (Cei) calme les uns et les autres. « Celui qui ne figure pas sur aucune des listes ou qui est sur la liste des contentieux, ce n'est pas la peine de paniquer. Allez dès demain à nos bureaux. Vous y serez reçu », conseille-t-il.
Allah Kouamé à Bouaké
