Un atelier sur le renforcement des capacités de prévention et de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du réseau du terrorisme se tient à Abidjan du 23 au 26 novembre 2009. L’ouverture de cet atelier a été marquée par des allocutions.
Le blanchiment de capitaux et le financement du réseau du terrorisme sont des phénomènes qui sont susceptibles de perturber la stabilité sociale. Dans la mesure où le blanchisseur de capitaux est toujours prêt à déstabiliser tout un système de maintien d’ordre national quel que soit le prix à payer. Ce sont des personnes dont les actes sont nuisibles à la sécurité sociale, politique et économique. Par exemple au plan économique, les blanchisseurs de capitaux font de la concurrence déloyale aux acteurs économiques légalement constitués et qui sont en règle vis-à-vis de l’administration fiscale. Généralement, les conséquences des agissements de ces criminels des temps modernes, se résument en la disparition des entreprises victimes de la concurrence déloyale. Non sans oublier les conflits entre les peuples créés de toutes pièces par le blanchisseur pour atteindre son but.
Face aux risques permanents auxquels sont exposés le secteur banquier et les établissements financiers, les Etats de la sous-région ouest africaine, notamment de la CEDEAO, ont mis au point des dispositifs nationaux et sous-régionaux de lutte contre ces deux fléaux. C’est dans cette perspective que le GIAB (Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest), a décidé d’organiser à l’endroit des banques et établissements financiers francophones et lusophones de la CEDEAO, un séminaire de formation. L’objectif de cet atelier de formation qui se déroule durant quatre jours en terre ivoirienne est de rehausser les capacités et renforcer les compétences des agents de la banque chargés du contrôle de conformité, en particulier leurs dirigeants et les autres participants de l’industrie, qui sont impliqués dans des fonctions de supervision et de réglementation ou qui sont responsables de l’application des normes LBC/FT dans leurs institutions respectives. A l’ouverture de l’atelier, M. Faustin Onozon, correspondant national du GIABA et Mme Diaw Elisabeth, directeur général adjoint du GIABA, ont exprimé leur soutien pour les actions et les efforts déjà menés en faveur de la prévention et de la lutte contre le blanchiment de capitaux et du financement du réseau du terrorisme, avec le concours d’autres acteurs dont la CENTIF-CI (Cellule nationale de traitement d’informations financières). La BCEAO qui n’est pas restée en marge de ces actions, a encouragé la poursuite des initiatives nationales et sous-régionales. Même son de cloche du côté du ministère de l’Economie et des Finances, représenté à l’ouverture par son directeur de cabinet, Emmanuel Ahoutou. Selon le représentant de Charles Diby Koffi, la volonté politique de mener des actions tous azimuts contre ces deux maux qui menacent la stabilité sociale est salutaire. Toutefois, Emmanuel Ahoutou reste persuadé que la lutte pourrait être gagnée si et seulement si les efforts sont poursuivis.
Honoré Kouassi
Le blanchiment de capitaux et le financement du réseau du terrorisme sont des phénomènes qui sont susceptibles de perturber la stabilité sociale. Dans la mesure où le blanchisseur de capitaux est toujours prêt à déstabiliser tout un système de maintien d’ordre national quel que soit le prix à payer. Ce sont des personnes dont les actes sont nuisibles à la sécurité sociale, politique et économique. Par exemple au plan économique, les blanchisseurs de capitaux font de la concurrence déloyale aux acteurs économiques légalement constitués et qui sont en règle vis-à-vis de l’administration fiscale. Généralement, les conséquences des agissements de ces criminels des temps modernes, se résument en la disparition des entreprises victimes de la concurrence déloyale. Non sans oublier les conflits entre les peuples créés de toutes pièces par le blanchisseur pour atteindre son but.
Face aux risques permanents auxquels sont exposés le secteur banquier et les établissements financiers, les Etats de la sous-région ouest africaine, notamment de la CEDEAO, ont mis au point des dispositifs nationaux et sous-régionaux de lutte contre ces deux fléaux. C’est dans cette perspective que le GIAB (Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest), a décidé d’organiser à l’endroit des banques et établissements financiers francophones et lusophones de la CEDEAO, un séminaire de formation. L’objectif de cet atelier de formation qui se déroule durant quatre jours en terre ivoirienne est de rehausser les capacités et renforcer les compétences des agents de la banque chargés du contrôle de conformité, en particulier leurs dirigeants et les autres participants de l’industrie, qui sont impliqués dans des fonctions de supervision et de réglementation ou qui sont responsables de l’application des normes LBC/FT dans leurs institutions respectives. A l’ouverture de l’atelier, M. Faustin Onozon, correspondant national du GIABA et Mme Diaw Elisabeth, directeur général adjoint du GIABA, ont exprimé leur soutien pour les actions et les efforts déjà menés en faveur de la prévention et de la lutte contre le blanchiment de capitaux et du financement du réseau du terrorisme, avec le concours d’autres acteurs dont la CENTIF-CI (Cellule nationale de traitement d’informations financières). La BCEAO qui n’est pas restée en marge de ces actions, a encouragé la poursuite des initiatives nationales et sous-régionales. Même son de cloche du côté du ministère de l’Economie et des Finances, représenté à l’ouverture par son directeur de cabinet, Emmanuel Ahoutou. Selon le représentant de Charles Diby Koffi, la volonté politique de mener des actions tous azimuts contre ces deux maux qui menacent la stabilité sociale est salutaire. Toutefois, Emmanuel Ahoutou reste persuadé que la lutte pourrait être gagnée si et seulement si les efforts sont poursuivis.
Honoré Kouassi