Un dépotage nocturne de produit pétrolier dans une station service de Divo a occasionné une descente de la police du 1er arrondissement de cette ville dans ses environs. Les pièces du chauffeur ont été confisquées. Comme une trainée de poudre, le district d’Abidjan est alerté par cette information. A notre arrivée sur les lieux, c’est le bureau de la direction départementale des mines et de l’énergie de Divo, dirigé par M. Guéné Loua qui nous accueille. Le directeur Guéné Loua explique que c’est le mardi matin qu’il a été saisi de façon anonyme de cette affaire. Sur les lieux, il a constaté sur le bordereau de livraison que le camion avait quitté Abidjan à 12heures 30 minutes. Il est rentré à Divo aux environs de 18heures. « Il n’y avait donc pas d’anomalie à ce sujet. J’ai également contrôlé la qualité du produit qui a été dépoté. Il s’agit de 19 milles litres de gasoil. Sa densité est conforme à la densité normale. Elle était de 0,870. Si jamais le produit n’était pas de qualité, je faisais fermer la station sur le champ ». Explique-t-il. A la question de savoir s’il n’est pas recommandé que sa structure ait un élément présent au moment du dépotage et si cela pouvait se faire nuitamment ; M. Guéné Loua s’est voulu un peu plus clair. « Nous avons pour mission de contrôler la qualité des produits dépotés dans les stations. Nous veillons également à la lutte contre la fraude douanière. Nous ne sommes pas obligés d’assister au dépotage. Il n’y a pas de norme qu’on m’a dicté par rapport aux heures de dépotage », a-t-il précisé. Après avoir pris congé de M. Guéné Loua, nous avons mis le cap sur la station au centre des débats. Le gérant, Docteur Touré Lacina, très surpris par la tournure que prend cette affaire, nous révèle de prime abord qu’il s’agit purement et simplement d’une cabale montée par les concurrents.
Le commissaire du 1er arrondissement injoignable
« Je suis biochimiste et pharmacien de formation. Je fais donc de la qualité mon credo. Le camion a quitté chevron Côte d’Ivoire à Abidjan à 12h30 minutes. Il est arrivé à ma station à 17h 30 minutes. Nous avons démarré le dépotage et c’est à 19 heures 30 minutes qu’on a fini et non après 23h 30 minutes comme on vous l’a fait croire. La police qui est intervenue peut vous le démontrer car c’est aux environs de 20 heures qu’elle est venue. Et puis il n’existe pas de textes législatifs qui interdisent le dépotage nocturne ». S’est il justifié. Informé de notre présence dans la ville, M. Cissé Madou, chef de gare des poids lourds de Divo, est venu attester de la bonne qualité des carburants de docteur Touré Lacina. « Grâce à cette station, nos moteurs n’ont plus de problème. C’est tout simplement de la calomnie », a-t-il dénoncé. Au commissariat du 1er arrondissement où nous sommes arrivés aux alentours de 13 heures, le commissaire était absent. Il nous a été demandé de revenir dans la soirée car il serait le seul habilité à se prononcer sur cette affaire. Toutes nos tentatives de le joindre ainsi que le directeur contrôle qualité des mines à Abidjan, au téléphone, se sont avérées vaines.
Aboubakar Sangaré
(Envoyé spécial à Divo)
Le commissaire du 1er arrondissement injoignable
« Je suis biochimiste et pharmacien de formation. Je fais donc de la qualité mon credo. Le camion a quitté chevron Côte d’Ivoire à Abidjan à 12h30 minutes. Il est arrivé à ma station à 17h 30 minutes. Nous avons démarré le dépotage et c’est à 19 heures 30 minutes qu’on a fini et non après 23h 30 minutes comme on vous l’a fait croire. La police qui est intervenue peut vous le démontrer car c’est aux environs de 20 heures qu’elle est venue. Et puis il n’existe pas de textes législatifs qui interdisent le dépotage nocturne ». S’est il justifié. Informé de notre présence dans la ville, M. Cissé Madou, chef de gare des poids lourds de Divo, est venu attester de la bonne qualité des carburants de docteur Touré Lacina. « Grâce à cette station, nos moteurs n’ont plus de problème. C’est tout simplement de la calomnie », a-t-il dénoncé. Au commissariat du 1er arrondissement où nous sommes arrivés aux alentours de 13 heures, le commissaire était absent. Il nous a été demandé de revenir dans la soirée car il serait le seul habilité à se prononcer sur cette affaire. Toutes nos tentatives de le joindre ainsi que le directeur contrôle qualité des mines à Abidjan, au téléphone, se sont avérées vaines.
Aboubakar Sangaré
(Envoyé spécial à Divo)