La lutte contre les armes légères et de petit calibre en Afrique de l’ouest vient de prendre un tournant décisif avec l’entrée en vigueur, après ratification par neuf pays membres, de la Convention de la CEDEAO sur les armes légères et de petit calibre (ALPC), leurs munitions et autres matériaux de connexes; ainsi que le stipule le paragraphe 2 de l’article 32 de ladite convention (Dispositions finales). Selon les nouvelles dispositions de la CEDEAO, il fallait huit (8) ratifications formelles afin que cet instrument juridiquement contraignant puisse entrer en vigueur.
Ces neuf pays sont : le Niger, le Mali, la Sierra Léone, le Burkina Faso, le Sénégal, le Nigeria, le Togo, le Benin, et le Liberia. En signant cette Convention, le 14 juin 2006 à Abuja, les Etats membres se sont engagés à prévenir et combattre l’accumulation excessive et déstabilisatrice des armes légères et de petit calibre dans l’espace CEDEAO, et de pérenniser la lutte contre les ALPC, dans la région ouest-africaine.
Il s’agissait aussi de consolider les acquis du Moratoire sur l’importation, l’exportation et la fabrication des armes légères et de son Code de conduite ; de même que promouvoir la confiance entre les Etats membres grâce à une action concertée et transparente dans le contrôle des ALPC dans l’espace CEDEAO.
Le fort plaidoyer fait par le RASALAO en faveur de la ratification de la Convention par les Etats membres a été salué par les responsables de la commission de la CEDEAO, qui ont reconnu le rôle majeur joué par les organisations membres du RASALAO dans l’avènement et la ratification de cet instrument juridique contraignant. Sont maintenant attendus le plan d’action et les dispositions pratiques que doit prendre la CEDEAO pour la mise en œuvre de la convention.
En Côte d’Ivoire, les actions de la section du RASALAO, telle que le plaidoyer en faveur de la ratification de la convention, ont poussé l’assemblée nationale à voter depuis Décembre 2008 la loi autorisant le Président de la République à la ratifier.
Les acteurs et partenaires de la lutte contre la prolifération et l’utilisation abusive des ALPC attendent donc impatiemment que le Président de la République signe le décret de ratification de la Convention.
Koné Kparatiogo
Service Communication RASALAO-CI
inforasalao-ci@yahoo.fr
Ces neuf pays sont : le Niger, le Mali, la Sierra Léone, le Burkina Faso, le Sénégal, le Nigeria, le Togo, le Benin, et le Liberia. En signant cette Convention, le 14 juin 2006 à Abuja, les Etats membres se sont engagés à prévenir et combattre l’accumulation excessive et déstabilisatrice des armes légères et de petit calibre dans l’espace CEDEAO, et de pérenniser la lutte contre les ALPC, dans la région ouest-africaine.
Il s’agissait aussi de consolider les acquis du Moratoire sur l’importation, l’exportation et la fabrication des armes légères et de son Code de conduite ; de même que promouvoir la confiance entre les Etats membres grâce à une action concertée et transparente dans le contrôle des ALPC dans l’espace CEDEAO.
Le fort plaidoyer fait par le RASALAO en faveur de la ratification de la Convention par les Etats membres a été salué par les responsables de la commission de la CEDEAO, qui ont reconnu le rôle majeur joué par les organisations membres du RASALAO dans l’avènement et la ratification de cet instrument juridique contraignant. Sont maintenant attendus le plan d’action et les dispositions pratiques que doit prendre la CEDEAO pour la mise en œuvre de la convention.
En Côte d’Ivoire, les actions de la section du RASALAO, telle que le plaidoyer en faveur de la ratification de la convention, ont poussé l’assemblée nationale à voter depuis Décembre 2008 la loi autorisant le Président de la République à la ratifier.
Les acteurs et partenaires de la lutte contre la prolifération et l’utilisation abusive des ALPC attendent donc impatiemment que le Président de la République signe le décret de ratification de la Convention.
Koné Kparatiogo
Service Communication RASALAO-CI
inforasalao-ci@yahoo.fr