Le budget de l'année 2010 a été adopté jeudi, en conseil des ministres. Il s'équilibre en recettes et en dépenses à 2481 milliards de Fcfa.
Un conseil des ministres présidé par le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo a eu lieu le jeudi au Palais présidentiel. Au cours de cette rencontre, le conseil a examiné et adopté le budget 2010 de l'Etat de Côte d'Ivoire. Le ministre de l'Economie et des Finances a fait savoir qu'il s'équilibre en ressources et en dépenses à 2 481 milliards. Il est en hausse de 16,7 milliards. Le squelette de ce budget est bâti sur plusieurs hypothèses, notamment sur la reprise de l'économie mondiale, avec un taux de croissance projeté de 3,1% ; un niveau d'inflation de 3% conforme à la norme communautaire, un solde commercial de plus de 50 milliards, une masse monétaire de plus 129 milliards et la consolidation de la relance économique au plan national avec un taux prévisionnel de 4%, grâce à l'apaisement du climat sociopolitique et aux avancées dans le processus de sortie de crise, la bonne exécution du programme économique et financier 2009-2011 ; la bonne tenue de l'ensemble des secteurs économiques. Le budget 2010 aura un caractère particulier relatif à la sortie de la crise. Les recettes intérieures attendues sont de 2150,6 milliards de Fcfa. 170 milliards de Fcfa au titre des emprunts sur le marché monétaire et financier et 330,4 milliards de Fcfa pour les ressources extérieures. De ce qui est des dépenses, le service de la dette publique passe à 542,2 milliards de Fcfa, soit une baisse de 34% par rapport à l'année dernière. Quant aux dépenses ordinaires, elles se chiffrent à 1494,1 milliards de Fcfa, y compris les échéances exigibles et les échéances rééchelonnées. Au niveau des dépenses Pro-pauvres, 167,6 milliards de Fcfa sont affectés aux secteurs de l'éducation, (112) la santé, (32,7) l'eau et l'assainissement (22,9). Ces investissements représentent 39% contre 15,6% en 2009. Une nette réduction de 22,9% sur les ressources extérieures de la sortie de crise est annoncée. Ainsi que la réduction du service de la dette publique qui passe à 21,9% au lieu de 32,5% au budget 2009 révisé. Quant à la dépense du personnel, une augmentation est annoncée. Elle va atteindre 814,1 milliards de Fcfa. Au niveau des investissements pour la relance de l'économie nationale, un montant de 444,7 milliards de Fcfa est prévu. 108 milliards de ce fonds ira à l'amélioration des infrastructures de base. 75,8% de ces travaux sont financés sur les ressources intérieures. Le projet de budget 2010 tient également compte de l'application de nouvelles mesures fiscales incitatives. Ces mesures contenues dans le projet d'annexes fiscales ont pour but de favoriser la reconstruction du pays et de soutenir l'investissement privé. En ce qui concerne les mesures de soutien aux entreprises, le projet d'annexes fiscales prévoit : la suppression de la taxe pour le développement de l'habitat, en raison des conséquences sur les coûts des matériaux de construction ; l'exemption de Tva des ventes et des prestations de services faites à certaines entreprises exportatrices sur une période de deux ans ; l'exonération de l'exemption de la Tva sur les ventes de sacs de jute et de sisal aux sociétés intervenant dans la filière café cacao ; la réduction de la base de retenue de l'impôt sur les bénéfices non commerciaux au titre des sommes versées aux compagnies de réassurance n'ayant pas d'installation professionnelle en Côte d'Ivoire ; et l'aménagement du dispositif relatif à la réduction d'impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux ou agricoles, en cas d'investissement de ces bénéfices. D'autres mesures incitatives sont prévues. Il s'agit, par exemple, de la réhabilitation des infrastructures scolaires et sociales publiques dégradées, la relance des activités économiques en zones Cno, notamment par l'incitation des entreprises exerçant dans ces zones… En tout, ce budget traduit la volonté commune de retrouver une Côte d'Ivoire rassemblée pour un seul objectif, à savoir son développement sur toutes ses formes.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
Un conseil des ministres présidé par le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo a eu lieu le jeudi au Palais présidentiel. Au cours de cette rencontre, le conseil a examiné et adopté le budget 2010 de l'Etat de Côte d'Ivoire. Le ministre de l'Economie et des Finances a fait savoir qu'il s'équilibre en ressources et en dépenses à 2 481 milliards. Il est en hausse de 16,7 milliards. Le squelette de ce budget est bâti sur plusieurs hypothèses, notamment sur la reprise de l'économie mondiale, avec un taux de croissance projeté de 3,1% ; un niveau d'inflation de 3% conforme à la norme communautaire, un solde commercial de plus de 50 milliards, une masse monétaire de plus 129 milliards et la consolidation de la relance économique au plan national avec un taux prévisionnel de 4%, grâce à l'apaisement du climat sociopolitique et aux avancées dans le processus de sortie de crise, la bonne exécution du programme économique et financier 2009-2011 ; la bonne tenue de l'ensemble des secteurs économiques. Le budget 2010 aura un caractère particulier relatif à la sortie de la crise. Les recettes intérieures attendues sont de 2150,6 milliards de Fcfa. 170 milliards de Fcfa au titre des emprunts sur le marché monétaire et financier et 330,4 milliards de Fcfa pour les ressources extérieures. De ce qui est des dépenses, le service de la dette publique passe à 542,2 milliards de Fcfa, soit une baisse de 34% par rapport à l'année dernière. Quant aux dépenses ordinaires, elles se chiffrent à 1494,1 milliards de Fcfa, y compris les échéances exigibles et les échéances rééchelonnées. Au niveau des dépenses Pro-pauvres, 167,6 milliards de Fcfa sont affectés aux secteurs de l'éducation, (112) la santé, (32,7) l'eau et l'assainissement (22,9). Ces investissements représentent 39% contre 15,6% en 2009. Une nette réduction de 22,9% sur les ressources extérieures de la sortie de crise est annoncée. Ainsi que la réduction du service de la dette publique qui passe à 21,9% au lieu de 32,5% au budget 2009 révisé. Quant à la dépense du personnel, une augmentation est annoncée. Elle va atteindre 814,1 milliards de Fcfa. Au niveau des investissements pour la relance de l'économie nationale, un montant de 444,7 milliards de Fcfa est prévu. 108 milliards de ce fonds ira à l'amélioration des infrastructures de base. 75,8% de ces travaux sont financés sur les ressources intérieures. Le projet de budget 2010 tient également compte de l'application de nouvelles mesures fiscales incitatives. Ces mesures contenues dans le projet d'annexes fiscales ont pour but de favoriser la reconstruction du pays et de soutenir l'investissement privé. En ce qui concerne les mesures de soutien aux entreprises, le projet d'annexes fiscales prévoit : la suppression de la taxe pour le développement de l'habitat, en raison des conséquences sur les coûts des matériaux de construction ; l'exemption de Tva des ventes et des prestations de services faites à certaines entreprises exportatrices sur une période de deux ans ; l'exonération de l'exemption de la Tva sur les ventes de sacs de jute et de sisal aux sociétés intervenant dans la filière café cacao ; la réduction de la base de retenue de l'impôt sur les bénéfices non commerciaux au titre des sommes versées aux compagnies de réassurance n'ayant pas d'installation professionnelle en Côte d'Ivoire ; et l'aménagement du dispositif relatif à la réduction d'impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux ou agricoles, en cas d'investissement de ces bénéfices. D'autres mesures incitatives sont prévues. Il s'agit, par exemple, de la réhabilitation des infrastructures scolaires et sociales publiques dégradées, la relance des activités économiques en zones Cno, notamment par l'incitation des entreprises exerçant dans ces zones… En tout, ce budget traduit la volonté commune de retrouver une Côte d'Ivoire rassemblée pour un seul objectif, à savoir son développement sur toutes ses formes.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr