Pouvez-vous nous présenter de façon sommaire le projet tracking du port autonome d'Abidjan ?
Il s'agit là d'une technologie qui allie les informations reçues à partir d'un satellite qui nous a été affecté, et qui permet de localiser le camion où le conteneur quelle que soit sa position, où l’endroit il se trouve. Donc le tracking c'est cela. C'est le suivi en temps réel du transport de la marchandise depuis le port d'Abidjan jusqu'à destination où alors depuis les pays de l'Hinterland jusqu'au port d'Abidjan.
Comment peut-on suivre un chargeur qui part d'une ville par exemple, du Mali ?
D'abord, il faut que le chargeur soit abonné, ou alors il faut qu'il demande le service du port pour ce système. On le lui installe. On lui pose la balise et on lui donne un login qui permet d'avoir accès à la plateforme du système afin de suivre l'évolution de son camion, la progression, les arrêts, les alertes Sos en cas de danger, et tout ce que le camion croise sur la route, les difficultés. Le chargeur saura et nous aussi nous saurons et la douane saura et les Fds sauront.
Est-il possible qu'un chauffeur qui prend une destination soit localisé par le système ?
Justement, c'est l'objectif du système. Il permet de suivre le camion en temps réel. Désormais, pour les transporteurs professionnels ou même occasionnels qui s'intègreront dans ce système, ils n'ont plus affaire à ces faux fuyards, à ces chauffeurs indélicats. Le transporteur qui rentre dans ce système peut suivre les camions, puisqu'il a même des capteurs de portes. Si le camion qui transporte la marchandise est destiné pour le port d'Abidjan et qu'on demande qu'il n'ait pas d'arrêt en route, même s'il s'arrête en route pour se reposer, c'est arrivé au port d'Abidjan seulement qu'on peut ouvrir les portes.
Et quand on connait un peu le problème ivoirien en termes de corruption, quel est l'avantage sur le plan sécuritaire ?
Il faut dire que, c'est un nouveau produit. Donc, c'est pour cela que le directeur général du port d'Abidjan a appelé les institutions de l'Etat à s'y intégrer pour que ce projet réussisse. Parce que, quoi qu'il en soit, c'est vrai que la technologie est là, mais il faut l'action humaine. Il y aura une action de sensibilisation. Car, c'est pour notre économie, les réserves et les économies des pays voisins qui sont au nord. Voilà donc, nous devons sensibiliser les agents des forces de l'ordre. C'est pour cela qu'ils seront impliqués dans le déploiement de ce système.
Va-t-on vers la suppression des escortes avec la mise en place de ce nouveau système ?
Oui, nous avons démontré que l'escorte quelle que soit sa nature, quelle que soit sa manière de faire est toujours contraignante pour les chargeurs. Le chargeur qui achète sa marchandise en Chine à destination du port d'Abidjan doit la recevoir dans son usine le plus tôt possible. Mais, l'escorte ralentit cet élan puisqu'il faut attendre que les camions soient regroupés avant de partir. Avec ce système, dès que vous avez la balise, le camion peut aller tranquillement et en toute quiétude. Les forces de l'ordre ne vont pas disparaître. Parce que, ce système n'exclut pas le contrôle sur les corridors. Quand elles seront impliquées dans le système, on saura si elles ont arrêté un véhicule abusivement ou pas.
Quel commentaire par rapport à cette innovation ?
Le message que nous pouvons lancer à vous les hommes de presse, à tous nos clients, partenaires du port d'Abidjan, c'est un message d'encouragement pour que ce système voit enfin le jour, parce que en Europe ça existe. En Europe, il y a des sociétés de transport urbain qui utilisent ce système. Cela leur a permis d'optimiser la desserte des points de ramassage. Ici en Afrique, c'est un peu nouveau et nous devons comprendre qu'il faut être à la pointe de la technologie. Et la Côte d'Ivoire qui est toujours positionnée en avant comme le pays leader de la sous- région doit toujours être en avant. C'est le message que nous portons à tous et à toutes pour que nous soyions tous inscrits dans ce projet pour sa réussite totale.
Réalisée par Simplice Allard
Coll. Emma Koulaté
Il s'agit là d'une technologie qui allie les informations reçues à partir d'un satellite qui nous a été affecté, et qui permet de localiser le camion où le conteneur quelle que soit sa position, où l’endroit il se trouve. Donc le tracking c'est cela. C'est le suivi en temps réel du transport de la marchandise depuis le port d'Abidjan jusqu'à destination où alors depuis les pays de l'Hinterland jusqu'au port d'Abidjan.
Comment peut-on suivre un chargeur qui part d'une ville par exemple, du Mali ?
D'abord, il faut que le chargeur soit abonné, ou alors il faut qu'il demande le service du port pour ce système. On le lui installe. On lui pose la balise et on lui donne un login qui permet d'avoir accès à la plateforme du système afin de suivre l'évolution de son camion, la progression, les arrêts, les alertes Sos en cas de danger, et tout ce que le camion croise sur la route, les difficultés. Le chargeur saura et nous aussi nous saurons et la douane saura et les Fds sauront.
Est-il possible qu'un chauffeur qui prend une destination soit localisé par le système ?
Justement, c'est l'objectif du système. Il permet de suivre le camion en temps réel. Désormais, pour les transporteurs professionnels ou même occasionnels qui s'intègreront dans ce système, ils n'ont plus affaire à ces faux fuyards, à ces chauffeurs indélicats. Le transporteur qui rentre dans ce système peut suivre les camions, puisqu'il a même des capteurs de portes. Si le camion qui transporte la marchandise est destiné pour le port d'Abidjan et qu'on demande qu'il n'ait pas d'arrêt en route, même s'il s'arrête en route pour se reposer, c'est arrivé au port d'Abidjan seulement qu'on peut ouvrir les portes.
Et quand on connait un peu le problème ivoirien en termes de corruption, quel est l'avantage sur le plan sécuritaire ?
Il faut dire que, c'est un nouveau produit. Donc, c'est pour cela que le directeur général du port d'Abidjan a appelé les institutions de l'Etat à s'y intégrer pour que ce projet réussisse. Parce que, quoi qu'il en soit, c'est vrai que la technologie est là, mais il faut l'action humaine. Il y aura une action de sensibilisation. Car, c'est pour notre économie, les réserves et les économies des pays voisins qui sont au nord. Voilà donc, nous devons sensibiliser les agents des forces de l'ordre. C'est pour cela qu'ils seront impliqués dans le déploiement de ce système.
Va-t-on vers la suppression des escortes avec la mise en place de ce nouveau système ?
Oui, nous avons démontré que l'escorte quelle que soit sa nature, quelle que soit sa manière de faire est toujours contraignante pour les chargeurs. Le chargeur qui achète sa marchandise en Chine à destination du port d'Abidjan doit la recevoir dans son usine le plus tôt possible. Mais, l'escorte ralentit cet élan puisqu'il faut attendre que les camions soient regroupés avant de partir. Avec ce système, dès que vous avez la balise, le camion peut aller tranquillement et en toute quiétude. Les forces de l'ordre ne vont pas disparaître. Parce que, ce système n'exclut pas le contrôle sur les corridors. Quand elles seront impliquées dans le système, on saura si elles ont arrêté un véhicule abusivement ou pas.
Quel commentaire par rapport à cette innovation ?
Le message que nous pouvons lancer à vous les hommes de presse, à tous nos clients, partenaires du port d'Abidjan, c'est un message d'encouragement pour que ce système voit enfin le jour, parce que en Europe ça existe. En Europe, il y a des sociétés de transport urbain qui utilisent ce système. Cela leur a permis d'optimiser la desserte des points de ramassage. Ici en Afrique, c'est un peu nouveau et nous devons comprendre qu'il faut être à la pointe de la technologie. Et la Côte d'Ivoire qui est toujours positionnée en avant comme le pays leader de la sous- région doit toujours être en avant. C'est le message que nous portons à tous et à toutes pour que nous soyions tous inscrits dans ce projet pour sa réussite totale.
Réalisée par Simplice Allard
Coll. Emma Koulaté