M. le Ministre, quel sens accordez-vous à cette visite des installations de Palmci et Sania?
Nous avons un certain nombre d'installations industrielles qui fabriquent des produits que nous exportons aussi bien en Afrique que dans la sous-région. Aujourd'hui, nous sommes là pour deux raisons. D'abord pour féliciter et congratuler les investissements qui sont faits au niveau de Sania, en vue de son extension. Pour continuer d'améliorer davantage la qualité des produits qui est déjà rapprochage. La deuxième, il faut que nous soyons avec nos frères de la sous-région. Ensemble, avec les représentants de la Cedeao et de l'Uemoa, nous avons parcouru tout le processus, pour voir ce qui était fait dans la plantation, en passant à l'unité de premier traitement, jusqu'à celle d'Abidjan. Notamment de la qualité de la production de l'huile destinée à la consommation et de l'origine de ce qui est produit en Côte d'Ivoire comme huile de palme. Je voudrais profiter pour dire que nous avons quelques difficultés pour exporter notre huile de table vers certains pays de la sous-région. Nous voulons rassurer nos opérateurs économiques, que le gouvernement est en train de travailler pour ces produits-là, d'après le schéma de libéralisation du marché communautaire, pour que ces obstacles soient levés.
Mais, il se trouve que le Sénégal ne veut pas de l'huile en provenance de la Côte d'Ivoire sur son marché.
Sur instruction du chef de l'Etat, nous avons saisi le gouvernement sénégalais. Précisément le ministre d'Etat, ministre de l'Economie et des Finances. Qui est, par ailleurs, membre du conseil des ministres des finances de l'Uemoa. Pour leur rappeler qu'en la matière, il y a des règles, en ce qui concerne les normes mais aussi la certification et des règles d'origines. En la matière, il y a toute une procédure quand on veut changer les normes dans un pays. Cela n'a pas été respecté. Nous le leur avons dit. Je voudrais rappeler qu'en la matière, le règlement 01-2005 de l'Uemoa, dit que la transformation de ces règles se fait en association avec la commission de l'Uemoa. Ce que le Sénégal n'a pas respecté. Mieux, il reconnaît que l'huile qui est produite ici répond aux normes en vigueur en Côte d'Ivoire. Citons par exemple, l'enrichissement à la vitamine A qui se fait également au Nigeria et au Ghana notamment où ces huiles sont consommées. Nous avons saisi la commission de l'Uemoa et les choses sont en train d'être réglées. Bientôt, nous effectuerons avec les ministères techniques concernés une mission à Dakar. En attendant, nous avons demandé que le décret qui a été pris soit rapporté.
Si d'aventure le gouvernement sénégalais ne revient pas sur sa décision, que ferra la Côte d'Ivoire ?
La Côte d'Ivoire continuera à construire ce marché régional dont nous avons tous besoin, y compris le Sénégal. Nous n'allons pas protester. Nous entendons travailler dans la légalité et selon les textes de l'Uemoa et de la Cedeao. C'est ce qui est important.
Par B. M.
Envoyé spécial à Aboisso
Nous avons un certain nombre d'installations industrielles qui fabriquent des produits que nous exportons aussi bien en Afrique que dans la sous-région. Aujourd'hui, nous sommes là pour deux raisons. D'abord pour féliciter et congratuler les investissements qui sont faits au niveau de Sania, en vue de son extension. Pour continuer d'améliorer davantage la qualité des produits qui est déjà rapprochage. La deuxième, il faut que nous soyons avec nos frères de la sous-région. Ensemble, avec les représentants de la Cedeao et de l'Uemoa, nous avons parcouru tout le processus, pour voir ce qui était fait dans la plantation, en passant à l'unité de premier traitement, jusqu'à celle d'Abidjan. Notamment de la qualité de la production de l'huile destinée à la consommation et de l'origine de ce qui est produit en Côte d'Ivoire comme huile de palme. Je voudrais profiter pour dire que nous avons quelques difficultés pour exporter notre huile de table vers certains pays de la sous-région. Nous voulons rassurer nos opérateurs économiques, que le gouvernement est en train de travailler pour ces produits-là, d'après le schéma de libéralisation du marché communautaire, pour que ces obstacles soient levés.
Mais, il se trouve que le Sénégal ne veut pas de l'huile en provenance de la Côte d'Ivoire sur son marché.
Sur instruction du chef de l'Etat, nous avons saisi le gouvernement sénégalais. Précisément le ministre d'Etat, ministre de l'Economie et des Finances. Qui est, par ailleurs, membre du conseil des ministres des finances de l'Uemoa. Pour leur rappeler qu'en la matière, il y a des règles, en ce qui concerne les normes mais aussi la certification et des règles d'origines. En la matière, il y a toute une procédure quand on veut changer les normes dans un pays. Cela n'a pas été respecté. Nous le leur avons dit. Je voudrais rappeler qu'en la matière, le règlement 01-2005 de l'Uemoa, dit que la transformation de ces règles se fait en association avec la commission de l'Uemoa. Ce que le Sénégal n'a pas respecté. Mieux, il reconnaît que l'huile qui est produite ici répond aux normes en vigueur en Côte d'Ivoire. Citons par exemple, l'enrichissement à la vitamine A qui se fait également au Nigeria et au Ghana notamment où ces huiles sont consommées. Nous avons saisi la commission de l'Uemoa et les choses sont en train d'être réglées. Bientôt, nous effectuerons avec les ministères techniques concernés une mission à Dakar. En attendant, nous avons demandé que le décret qui a été pris soit rapporté.
Si d'aventure le gouvernement sénégalais ne revient pas sur sa décision, que ferra la Côte d'Ivoire ?
La Côte d'Ivoire continuera à construire ce marché régional dont nous avons tous besoin, y compris le Sénégal. Nous n'allons pas protester. Nous entendons travailler dans la légalité et selon les textes de l'Uemoa et de la Cedeao. C'est ce qui est important.
Par B. M.
Envoyé spécial à Aboisso