Les clubs de la Ligue 1 et de la Ligue 2 ne décolèrent pas contre la Ligue professionnelle de football. Ça grogne ! Ils attendent le payement de la dernière tranche de la subvention.
Il y a longtemps qu'ils ruminaient leur colère contre la Ligue professionnelle de football. Mais les semaines passées, le président de la Conférence des présidents et du Stella, Salif Bictogo, avait mis le pied dans le plat, lors d'une interview accordée au quotidien sportif Supersport. Le président du Stade d'Abidjan, Abi Richmond, lui avait emboîté le pas en avançant que les clubs n'avaient pas encore perçu la totalité de la subvention allouée aux clubs de la Ligue 1 et de la Ligue 2 pour la saison 2009, alors que celle-ci a depuis longtemps pris fin. De quoi s'agit-il exactement ? Sur les 38 millions de Fcfa alloués à chaque club de Ligue 1, il resterait un reliquat de cinq millions de Fcfa à chaque club. Pour la Ligue 2, la subvention est de 7 millions de Fcfa par club. Et il resterait à payer à chaque club un million de francs Cfa, a-t-on appris. C'est au total la somme de 84 millions de Fcfa que la Ligue professionnelle reste devoir aux clubs. « Je ne sais pas pourquoi, les gens aiment créer des polémiques où il n'y en a pas. En début de saison, nous avons établi ensemble un échéancier. Et la dernière tranche de payement prenait fin le 20 novembre. Et ce sont des dates indicatives. Pour un retard de quelques jours, ils se plaignent… Et ceux qui le font ont perçu une avance sur le dernier reliquat. Mais ça, ils ne le disent pas », nous a répondu une source proche de la Ligue professionnelle de football, sous le sceau de l'anonymat. Elle a encore ajouté : « Il faut que certains apprennent la culture du football moderne. Demandez à ceux qui jouent les phases finales de la Ligue des champions. La Caf paye la subvention des mois après. 84 millions de Fcfa, ce n'est pas ce qui va nous faire fuir… ». Une chose est sûre, les clubs et la Ligue professionnelle ne parlent pas le même langage sur le sujet. Pour preuve, la grogne s'amplifie du côté des responsables de clubs de L1 et L2. Et tous les regards sont désormais tournés vers la Maison de verre…
Choilio Diomandé
Il y a longtemps qu'ils ruminaient leur colère contre la Ligue professionnelle de football. Mais les semaines passées, le président de la Conférence des présidents et du Stella, Salif Bictogo, avait mis le pied dans le plat, lors d'une interview accordée au quotidien sportif Supersport. Le président du Stade d'Abidjan, Abi Richmond, lui avait emboîté le pas en avançant que les clubs n'avaient pas encore perçu la totalité de la subvention allouée aux clubs de la Ligue 1 et de la Ligue 2 pour la saison 2009, alors que celle-ci a depuis longtemps pris fin. De quoi s'agit-il exactement ? Sur les 38 millions de Fcfa alloués à chaque club de Ligue 1, il resterait un reliquat de cinq millions de Fcfa à chaque club. Pour la Ligue 2, la subvention est de 7 millions de Fcfa par club. Et il resterait à payer à chaque club un million de francs Cfa, a-t-on appris. C'est au total la somme de 84 millions de Fcfa que la Ligue professionnelle reste devoir aux clubs. « Je ne sais pas pourquoi, les gens aiment créer des polémiques où il n'y en a pas. En début de saison, nous avons établi ensemble un échéancier. Et la dernière tranche de payement prenait fin le 20 novembre. Et ce sont des dates indicatives. Pour un retard de quelques jours, ils se plaignent… Et ceux qui le font ont perçu une avance sur le dernier reliquat. Mais ça, ils ne le disent pas », nous a répondu une source proche de la Ligue professionnelle de football, sous le sceau de l'anonymat. Elle a encore ajouté : « Il faut que certains apprennent la culture du football moderne. Demandez à ceux qui jouent les phases finales de la Ligue des champions. La Caf paye la subvention des mois après. 84 millions de Fcfa, ce n'est pas ce qui va nous faire fuir… ». Une chose est sûre, les clubs et la Ligue professionnelle ne parlent pas le même langage sur le sujet. Pour preuve, la grogne s'amplifie du côté des responsables de clubs de L1 et L2. Et tous les regards sont désormais tournés vers la Maison de verre…
Choilio Diomandé