La méthodologie de la notation vulgarisée

L’Association des étudiants et diplômés de la Mstcf (Aed Mstcf Ci) a organisé une conférence sur le thème : «La notation financière» samedi dernier à l’hôtel Pullman du Plateau. Cette cérémonie a vu la participation du directeur de la Mstcf et du président de ladite association, M. Cess Emmanuel Constant. Selon le conférencier, M. Zézé Stanislas, la notation financière constitue, pour les investisseurs, un critère clé dans l’estimation du risque qu’un investissement comporte, particulièrement dans le cadre de marchés financiers de plus en plus globaux. Il a aussi affirmé qu’elle rende difficile la maîtrise de l’information et donc de tous les paramètres de risque.

Et que c’est même l’un des critères obligatoires pour les emprunteurs institutionnels (Fonds de pension, collectivité territoriale, etc.) dont les statuts précisent un niveau de notation minimal pour les investisseurs. M. Zézé Stanislas a également fait la distinction entre la notation financière et l’évaluation des risques client.

Le premier fait appel à un véritable audit financier et le second à un système expert- automatique. Il a signifié que la notion à court terme juge de la capacité du débiteur à remplir ses engagements à un an au plus. Et la notion à long terme estime sa capacité du à remplir ses à plus d’un an. Quant au processus de notation, le conférencier a mis l’accent sur les critères sur lesquels les agences se basent tels que les critères comptables, la politique monétaire et budgétaire puis la modélisation de l’opération et ses flux financiers.

Pour la méthodologie, il a démontré que si le contrat avec l’agence est maintenu, elle peut recevoir la notation à tout moment. Et la révision peut aboutir à un changement dans la notation (augmentation ou baisse de notation). Il a enfin ajouté que les notations sont publiques et peuvent être consultées sur une multitude de sources telles que Bloomberg ou Six Telekurs ou encore les sites Internet des agents.

Christian Koffi Ourayé