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Faits Divers Publié le mardi 1 décembre 2009 | Nord-Sud

Il vole son blanchisseur

Dembélé Fousséni n’est pas seulement un mécanicien. Il s’est ajouté une seconde corde à son arc. Ainsi, il s’est taillé aussi la sale réputation de voleur dans les blanchisseries. Le 31 octobre, il pénètre dans le pressing où il a l’habitude de faire laver ses vêtements à Koumassi. En l’absence du propriétaire, Fousséni s’empare de plusieurs objets dont un pantalon. Ce forfait lui ouvre les portes de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca). Le 24 novembre, à la barre du tribunal des flagrants délits du Plateau, Fousséni passe aux aveux. Il reconnaît les faits de vol simple pour lesquels il est poursuivi. « Je reconnais avoir volé le pantalon ». Après délibération, la juge l’a condamné à un mois ferme. Il doit payer une amende de 30.000 Fcfa.

J’avais peur

«Je reconnais l’avoir heurté avec mon mini car », affirme Koné Salifou, le 24 novembre à la barre du tribunal des flagrants délits au Plateau. Salifou est chauffeur de « Gbaka », il a 24 ans et il réside à Abobo. En octobre, il perd le contrôle de son véhicule pour des raisons qu’on ignore. Dans la débandade générale, il fauche en pleine chaussée, Bolou Florent, un agent de police. Celui-ci régulait la circulation. Salifou, après son forfait, prend la fuite. Mais, il n’ira pas loin. Sous la clameur publique, « le chauffard » est appréhendé et conduit au commissariat de police. A la barre des flagrants délits du Plateau, la juge lui demande les raisons pour lesquelles il a pris le large. «Lorsque vous avez renversé monsieur Bolou, pourquoi avez-vous fuit ? », interroge-t-elle. « J’avais peur. Je ne voulais pas courir. Je n’ai pas fait exprès », explique le prévenu. «Mais pour quelle raison avez-vous stationné à treize mètres du lieu de l’accident ? », questionne à nouveau la magistrate. « Je ne sais pas, sinon je ne fuyais pas », se défend-t-il. Cependant, ces arguments sont loin de convaincre le parquet. L’indélicat chauffeur écope de trois mois fermes.

Gratos !

Traoré Ali, 25 ans, élève domicilié à Abobo et Traoré Fousséni, 38 ans, ont bien réussi à se rendre à Abobo, leur quartier. Mais à quel prix ? Les deux malhonnêtes ont arrêté un taxi pour faciliter leur déplacement vers la gare d’Abobo. Mais le chauffeur ne pouvait pas se douter que ses clients allaient prendre la poudre d’escampette, une fois arrivés à destination. Cependant, ils sont rattrapés et conduits à la police. A la barre du tribunal des flagrants délits du Plateau, les prévenus tentent de se défen­dre : « On marchait pour aller vers la gare et… ». La juge ne les laisse pas terminer leur mensonge. « Vous voyez, on a beaucoup de chose à faire. Donc, ne nous fatiguez pas, allez jusqu’au bout mais faites vite », leur lance la magistrate. Néanmoins, les deux fuyards se regardent et restent muets. Le tribunalles condamne à 15 jours d’emprisonnement et 15.000 Fcfa d’amende chacun.

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