La commune de Bonoua a célébré avec faste, la 22e journée mondiale de lutte contre le sida.
La Côte d'Ivoire, à l'instar de la communauté internationale, a célébré hier mardi 1er décembre 2009 à Bonoua, la 22e journée mondiale de la lutte contre le sida. Cette journée marque la 21e campagne mondiale de lutte contre le sida. La Côte d'Ivoire, qui se présente avec un taux de prévalence de 4, 7% est encore une zone d'épidémie généralisée. Cette année, le thème est : " l'accès universel et des droits humains ". Pour le ministre Christine Adjobi, en appelant à focaliser sur ce thème, il s'agit de faire en sorte que la lutte menée par la Côte d'Ivoire se départisse des principaux freins qui l'handicape telles que : la discrimination, la stigmatisation, les injustices, les inégalités sociales faites à tous et particulièrement à l'encontre des vulnérables (les groupes marginalisés et les minorités). Le ministre a indiqué que, les statistiques ont montré qu'en Côte d'Ivoire, seulement 10 % du million de femmes enceintes entendues ont bénéficié du dépistage lors des consultations prénatales. Dans la proportion testée positive, seulement 56 % des personnes ont reçu le traitement positif pour protéger leur nouveau-né de l'infection. Le ministre a aussi indiqué que, malgré les efforts de l'Etat et des partenaires ayant abouti à la gratuité des antirétroviraux (Arv), seules 49 % des personnes à mettre sous Arv bénéficient de ce traitement. C'est pourquoi, si l'Etat veut atteindre les objectifs de l'accès universel et réduire la prévalence du sida en Côte d'Ivoire, il est urgent d'observer, a poursuivi le ministre chargé de la lutte contre le sida, les principes fondamentaux tels que : la non discrimination, le droit au respect de la vie privée qui implique la protection contre le dépistage obligatoire et confidentiel du statut de sérologie, le droit à la liberté de mouvement qui demande la non criminalisation des personnes vivant avec le vih/ sida, le droit à l'information et à l'éducation complète en matière de santé sexuelle et de la reproduction en somme, le droit à la santé qui implique l'accès pour tous à tous les services de santé préventive. L'Ambassadeur des Etats-Unis présente à la cérémonie, a souhaité un dialogue entre l'Etat de Côte d'Ivoire et son pays, afin de trouver les voies et moyens pour une lutte efficace contre cette pandémie. Le ministre Christine Adjobi a profité de cette cérémonie pour décorer Dr Issa Coulibaly Malick. Puis, 4 mille Kits alimentaires composés de pâtes alimentaires, de riz, tomate, sardine, savon etc, aux personnes vivant avec le vih / sida dans le sud-Comoé. Les activités du ministère de la lutte contre le sida se poursuivent. Ainsi, à partir d'aujourd'hui 2 décembre 2009, le ministre est à Tiapoum. Dans l'après-midi, le comité sera à Aboisso, puis le 3 décembre à Adiaké pour arriver le 4 décembre à Grand-Bassam afin de présenter le comité départemental de lutte contre le sida.
Jean-Baptiste Essis
Envoyé spécial à Bonoua
La Côte d'Ivoire, à l'instar de la communauté internationale, a célébré hier mardi 1er décembre 2009 à Bonoua, la 22e journée mondiale de la lutte contre le sida. Cette journée marque la 21e campagne mondiale de lutte contre le sida. La Côte d'Ivoire, qui se présente avec un taux de prévalence de 4, 7% est encore une zone d'épidémie généralisée. Cette année, le thème est : " l'accès universel et des droits humains ". Pour le ministre Christine Adjobi, en appelant à focaliser sur ce thème, il s'agit de faire en sorte que la lutte menée par la Côte d'Ivoire se départisse des principaux freins qui l'handicape telles que : la discrimination, la stigmatisation, les injustices, les inégalités sociales faites à tous et particulièrement à l'encontre des vulnérables (les groupes marginalisés et les minorités). Le ministre a indiqué que, les statistiques ont montré qu'en Côte d'Ivoire, seulement 10 % du million de femmes enceintes entendues ont bénéficié du dépistage lors des consultations prénatales. Dans la proportion testée positive, seulement 56 % des personnes ont reçu le traitement positif pour protéger leur nouveau-né de l'infection. Le ministre a aussi indiqué que, malgré les efforts de l'Etat et des partenaires ayant abouti à la gratuité des antirétroviraux (Arv), seules 49 % des personnes à mettre sous Arv bénéficient de ce traitement. C'est pourquoi, si l'Etat veut atteindre les objectifs de l'accès universel et réduire la prévalence du sida en Côte d'Ivoire, il est urgent d'observer, a poursuivi le ministre chargé de la lutte contre le sida, les principes fondamentaux tels que : la non discrimination, le droit au respect de la vie privée qui implique la protection contre le dépistage obligatoire et confidentiel du statut de sérologie, le droit à la liberté de mouvement qui demande la non criminalisation des personnes vivant avec le vih/ sida, le droit à l'information et à l'éducation complète en matière de santé sexuelle et de la reproduction en somme, le droit à la santé qui implique l'accès pour tous à tous les services de santé préventive. L'Ambassadeur des Etats-Unis présente à la cérémonie, a souhaité un dialogue entre l'Etat de Côte d'Ivoire et son pays, afin de trouver les voies et moyens pour une lutte efficace contre cette pandémie. Le ministre Christine Adjobi a profité de cette cérémonie pour décorer Dr Issa Coulibaly Malick. Puis, 4 mille Kits alimentaires composés de pâtes alimentaires, de riz, tomate, sardine, savon etc, aux personnes vivant avec le vih / sida dans le sud-Comoé. Les activités du ministère de la lutte contre le sida se poursuivent. Ainsi, à partir d'aujourd'hui 2 décembre 2009, le ministre est à Tiapoum. Dans l'après-midi, le comité sera à Aboisso, puis le 3 décembre à Adiaké pour arriver le 4 décembre à Grand-Bassam afin de présenter le comité départemental de lutte contre le sida.
Jean-Baptiste Essis
Envoyé spécial à Bonoua