La dernière finale d'une compétition africaine des clubs que le Mali a abritée, remonte à 1966 avec la confrontation entre le Réal et le Stade d'Abidjan
Dans 24H, on connaîtra le nom du vainqueur de la coupe CAF 2009. Ce sera soit le Stade malien, soit l'Entente sportive de Sétif. Au match aller disputé à Sétif dimanche dernier, les Algériens l'ont emporté le score de 2-0 grâce à un doublé de leur buteur maison Ziaya Abdelmalek. Samedi au stade Modibo Keïta, se jouera le deuxième et dernier acte de la finale en présence notamment du président de la Confédération africaine de football (CAF), Issa Hayatou. La dernière finale d'une compétition africaine des clubs que le Mali a abritée remonte à 1966 avec la confrontation entre le Réal de Salif Keïta "Domingo" et le Stade d'Abidjan d'Henri Koman. Un an auparavant le Stade malien avait disputé la finale de la Coupe d'Afrique des clubs champions, mais à Kumasi au Ghana où les Blancs s'inclinèrent 1-2 devant l'Oryx de Daoula. Tous les Maliens pensent que Soumbeyla Diakité et ses coéquipiers sont capables de renverser la situation face aux Algériens en inscrivant plus de deux buts. "On a déjà marqué 4 buts ici contre les Égyptiens, pourquoi pas cette fois face à Sétif ?", s'interroge un supporter avant de scander le nom des joueurs. À l'instar des supporters, les anciens de l'équipe ne sont pas demeurés en reste. Les aînés, comme on les appelle là bas, viennent également chaque jour à Sotuba pour apporter leur soutien au groupe. "Il faut admettre que l'Entente Sétif a pris une bonne option pour le titre continental en s'imposant 2-0 au match aller. Toutefois, dans une finale de coupe, tout est possible surtout quand on sait que le Stade malien n'a pas été dominé dans la possession du ballon à Sétif", remarque un ancien joueur. Du côté des acteurs eux-mêmes, c'est la grande confiance à l'image de l'attaquant, Ousmane Bagayoko qui annonce que le Stade rendra la monnaie de leurs pièces aux Algériens. L'ancien joueur de l'ASB et du Djoliba admet volontiers que la ligne d'attaque n'a pas beaucoup pesé sur la défense adverse au stade du 8 Mai, mais estime-t-il que rien n'est encore perdu pour le Stade et tout le monde doit continuer à y croire. Depuis le début de cette campagne, les Blancs n'ont perdu qu'une fois au stade Modibo Keïta face à Bayelsa United du Nigeria (0-1). Aussi, lors de leur dernière sortie ici en demi-finale contre les Égyptiens d'ENPPI, les joueurs de Djbril Dramé l'avaient emporté par le score sans appel de 4-2 (doublé de Bakari Coulibaly et Ousmane Bagayoko). Les deux attaquants qui n'ont pas marqué au match aller, détiennent sans doute la clé de cette finale retour et leurs fans comptent sur eux pour mettre le feu à la défense sétifienne qui reste prenable au vue du match aller. Une chose est sûre, si Baco et Ousmane Bagayoko retrouvent toutes leurs sensations, les Sétifiens vont beaucoup souffrir, samedi au stade Modibo Keïta.
Hamed Konin, envoyé spécial à Bamako
Dans 24H, on connaîtra le nom du vainqueur de la coupe CAF 2009. Ce sera soit le Stade malien, soit l'Entente sportive de Sétif. Au match aller disputé à Sétif dimanche dernier, les Algériens l'ont emporté le score de 2-0 grâce à un doublé de leur buteur maison Ziaya Abdelmalek. Samedi au stade Modibo Keïta, se jouera le deuxième et dernier acte de la finale en présence notamment du président de la Confédération africaine de football (CAF), Issa Hayatou. La dernière finale d'une compétition africaine des clubs que le Mali a abritée remonte à 1966 avec la confrontation entre le Réal de Salif Keïta "Domingo" et le Stade d'Abidjan d'Henri Koman. Un an auparavant le Stade malien avait disputé la finale de la Coupe d'Afrique des clubs champions, mais à Kumasi au Ghana où les Blancs s'inclinèrent 1-2 devant l'Oryx de Daoula. Tous les Maliens pensent que Soumbeyla Diakité et ses coéquipiers sont capables de renverser la situation face aux Algériens en inscrivant plus de deux buts. "On a déjà marqué 4 buts ici contre les Égyptiens, pourquoi pas cette fois face à Sétif ?", s'interroge un supporter avant de scander le nom des joueurs. À l'instar des supporters, les anciens de l'équipe ne sont pas demeurés en reste. Les aînés, comme on les appelle là bas, viennent également chaque jour à Sotuba pour apporter leur soutien au groupe. "Il faut admettre que l'Entente Sétif a pris une bonne option pour le titre continental en s'imposant 2-0 au match aller. Toutefois, dans une finale de coupe, tout est possible surtout quand on sait que le Stade malien n'a pas été dominé dans la possession du ballon à Sétif", remarque un ancien joueur. Du côté des acteurs eux-mêmes, c'est la grande confiance à l'image de l'attaquant, Ousmane Bagayoko qui annonce que le Stade rendra la monnaie de leurs pièces aux Algériens. L'ancien joueur de l'ASB et du Djoliba admet volontiers que la ligne d'attaque n'a pas beaucoup pesé sur la défense adverse au stade du 8 Mai, mais estime-t-il que rien n'est encore perdu pour le Stade et tout le monde doit continuer à y croire. Depuis le début de cette campagne, les Blancs n'ont perdu qu'une fois au stade Modibo Keïta face à Bayelsa United du Nigeria (0-1). Aussi, lors de leur dernière sortie ici en demi-finale contre les Égyptiens d'ENPPI, les joueurs de Djbril Dramé l'avaient emporté par le score sans appel de 4-2 (doublé de Bakari Coulibaly et Ousmane Bagayoko). Les deux attaquants qui n'ont pas marqué au match aller, détiennent sans doute la clé de cette finale retour et leurs fans comptent sur eux pour mettre le feu à la défense sétifienne qui reste prenable au vue du match aller. Une chose est sûre, si Baco et Ousmane Bagayoko retrouvent toutes leurs sensations, les Sétifiens vont beaucoup souffrir, samedi au stade Modibo Keïta.
Hamed Konin, envoyé spécial à Bamako