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Économie Publié le samedi 5 décembre 2009 | Notre Voie

Conférence débat du REJCAV sur l’initiative PPTE - Les efforts de Gbagbo pour la relance de la croissance économique exposés

Le réseau des jeunes cadres pour la victoire de Laurent Gbagbo a organisé hier à l’auditorium de la Caistab, une conférence débat sur le thème : “L’initiative PPTE dans le bilan du président Laurent Gbagbo, quelles retombées pour la Côte d’Ivoire”. La conférence a été co-animée par trois cadres du ministère de l’économie et des finances. “La Côte d’Ivoire n’a pas échappé à la crise de l’endettement et par rapport à cette crise beaucoup de solutions ont été tentées sans succès. La vision du président Laurent Gbagbo allait dans le sens de la normalisation des relations avec les partenaires économiques internationaux. Il fallait passer par des sacrifices importants. Il fallait une volonté politique et nous avons eu le soutien du président de la République. Le point de décision n’est pas synonyme de l’abandon de la dette. Il signifie une réduction substantielle de la dette. Ce qui permet une meilleure orientation des ressources vers les secteurs sociaux et autorisent des investissements. Il faut poursuivre les efforts pour atteindre le point d’achèvement”. C’est ainsi que le directeur de cabinet du ministre de l’économie et des finances, Ahoutou Koffi a résumé les exposés de ses collaborateurs Kouassi Oussou, directeur général de l’économie et Brika Sarapahi, directeur de la dette publique au cours d’une conférence qui a eu lieu hier à l’auditorium de la Caistab. Celle-ci portait sur le thème général de “L’initiative PPTE dans le bilan de Laurent Gbagbo, quelles retombées pour la Côte d’Ivoire’’. Elle a été organisée par le Réseau des jeunes cadres pour la victoire de Gbagbo (REJCAV Gbagbo) dirigé par Damana Pickas. Initialement, c’est le ministre Charles Koffi Diby qui avait été annoncé pour animer la conférence. Mais empêché, il a demandé à ses collaborateurs Kouassi Oussou et Brika Sarapahi d’accepter de le représenter. Ce qu’ils ont fait avec l’appui du directeur de cabinet. M.Brika a exposé sur le sous-thème :“Initiative PPTE : historique et perspectives pour la Côte d’Ivoire”. Le directeur de la dette publique a dit que la crise de l’endettement a débuté en 1982. Et la première mesure prise s’est traduite en termes de rééchelonnement. Mais très vite elle a monté ses limites : “A la pratique, l’on a constaté que dans tous les pays débiteurs, le rééchelonnement n’a pas aidé à résoudre le problème de la crise de la dette. Les charges de la dette ont été simplement reportées dans le futur et le stock de la dette a augmenté. Il fallait donc améliorer les techniques de traitement de la dette. Des réflexions ont été menées dès 1989. Et en 1996, le FMI et la banque mondiale ont mis sur pied l’initiative d’allègement de la dette des pays pauvres très endettés (Initiative PPTE). L’amélioration de la situation socio-politique Selon M. Brika, l’objectif de l’Initiative est de ramener le service de la dette du pays débiteur dans une proportion supportable et en phase avec sa capacité de remboursement. Parlant plus spécifiquement du cas ivoirien, il a fait remarquer que c’est l’évolution de la situation socio-politique liée à la signature de l’Accord politique de Ouagadougou et la bonne exécution de ses programmes d’apurement des arriérés envers les bailleurs de fonds qui ont permis à la Côte d’Ivoire l’obtention du point de décision. Il a précisé que c’est à la troisième tentative que ce point de décision a été obtenu. La première remonte à 1998 sous Henri Konan Bédié. Elle a connu des difficultés de mise en œuvre. La deuxième, c’était en 2002. Elle était sur le point d’aboutir quand la guerre a éclaté. La troisième tentative est sur la bonne voie. “Cette dernière et ultime emporte les espoirs de la Côte d’Ivoire pour la réduction de la dette. Ce programme bénéficie de l’engagement de l’Etat au plus haut niveau”, a précisé le directeur de la dette publique. En termes de perspectives, M. Brika a dit que si le point d’achèvement est atteint, l’Etat pourra faire face aux dépenses sociales et d’investissement. Mais pour y parvenir des sacrifices sont nécessaires. Des augmentions de salaires ne sont donc pas conseillées. Aussi le conférencier a-t-il lancé un appel à cesser les grèves. Le Directeur général de l’économie a quant à lui, traité du sous-thème : “Enjeux macroéconomique et financier de l’allègement de la dette dans le cadre de l’initiative PPTE”. Il a mis l’accent sur les impacts de l’initiative. Kouassi Oussou a dit que l’impact direct c’est le désendettement. Cela permet de libérer des ressources qui permettent des investissements d’ordre public. L’impact indirect est le développement du secteur privé ; ce qui crée des richesses, des emplois. “Les sacrifices étaient énormes et c’est le président de la République qui a insisté qu’il nous faut ce programme. Nous avons fait des sacrifices ensemble. Nous sommes à la moitié du chemin. Il faut continuer les efforts. C’est un programme d’un enjeu national”, a conclu M. Oussou. Notre collègue Lia Jean Sylevestre, chef du service économie était le modérateur de la conférence. Dan Opéli
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