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Politique Publié le samedi 5 décembre 2009 | Le Patriote

Les dessous de l’appel de Sarkozy

Douce pression. Il n’y a pas de date pour la Présidentielle en Côte d’Ivoire, mais juste une période. Ce n’est pas intéressant. Pourtant ce n’était pas donné. De bonne source, en partant d’Abidjan pour Ouaga, le chef de l’Etat Laurent Gbagbo n’entendait pas s’enfermer dans un « fétichisme de dates », comme le disait en son temps, le Premier ministre Guillaume Soro. Une logique qui n’enchantait pas, selon la même source, les diplomates Français à Abidjan. Car, selon nos informations ce sont eux qui ont insisté auprès du Chef de l’Etat français Nicolas Sarkozy pour qu’il passe un coup de fil à Laurent Gbagbo. Le dernier coup de fil officiel entre les deux hommes remonte au 2 août 2007 et la dernière rencontre en décembre de la même année à Lisbonne (Portugal). Depuis, rien et surtout la situation s’était un peu tendue après le coup de gueule du Président français en juin dernier à Libreville. Il devait donc juger la situation assez critique pour décrocher son téléphone. Jeudi à Ouaga, la réunion du CPC est à peine ouverte que le Chef de l’Etat ivoirien doit s’excuser. Le téléphone venait de sonner et c’est Nicolas Sarkozy qui est au bout du fil. Il était peu après midi. De bonne source, l’entretien d’un peu moins de dix minutes a certes été mené sur un ton courtois mais la fermeté était aussi de mise. L’objectif était de mettre la pression sur le Chef de l’Etat Laurent Gbagbo afin qu’une date précise du scrutin présidentiel sorte du CPC. C’est pourquoi d’ailleurs, une heure à peine après cet entretien, l’Elysée a produit un communiqué de presse. Le président français s'est "félicité des progrès récemment accomplis dans la préparation des élections" et a "exprimé l'espoir qu'une nouvelle date, aussi rapprochée que possible, serait rapidement fixée pour la tenue du scrutin présidentiel" lit-on dans le texte. Le message est clair. Certes, une période – fin février début mars- a été annoncée, Paris attendait certainement plus. La preuve depuis la publication du communiqué final du CPC, Paris n’a toujours pas réagi. Ni satisfecit ni préoccupations.
Coulibaly Brahima
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