Elle a été annoncée comme étant la réunion de CPC la plus décisive. Car se tenant après le troisième report de l’élection présidentielle ivoirienne. En vérité, la sixième réunion du cadre permanent de concertation a tenu ses promesses en terme de suspense et de débats souvent très houleux du fait des positions presque tranchées d’un camp présidentiel qui fait une fixation sur octobre 2010, et une opposition déterminée à obtenir une date ferme pour le scrutin présidentiel. Le tout, sous l’œil vigilant du médiateur Compaoré qui, une fois de plus, aurait fait preuve de maestria. En conséquence, le CPC a réussi à arracher à Gbagbo-qui était cramponné sur le mois d’octobre 2010-des concessions non négligeables, permettant ainsi au processus de sortie de crise d’enregistrer des pas décisifs. Certes, une date ferme n’a pas été retenue, mais à chaque étape à venir du processus électoral, un timing a été indiqué. Les structures impliquées dans l’organisation des élections sont tenues de respecter ce chronogramme. Ce qui n’était pas fait depuis que la date du 29 novembre n’a pu être respectée. Le CPC vient donc de baliser et clarifier le flou par des mesures concrètes qui, si elles sont mises en œuvre avec bonne foi et suivies avec rigueur par l’opposition, donneront certainement, un coup d’accélérateur au processus.
Ainsi, le mois de décembre 2009 sera consacré à la gestion du contentieux de la liste électorale provisoire. Tandis qu’en Janvier 2010, il sera fait la production et la publication de la liste électorale définitive, des listes d’émargement par bureau de vote ainsi que des cartes d’électeurs et des cartes nationales d’identité. Le mois suivant, c’est-à-dire février 2010, il sera procédé à la distribution des cartes d’électeurs et des cartes nationales d’identité et la campagne électorale s’ouvrira. A ce stade, nul doute que l’on ne sera qu’à un doigt de l’élection présidentielle. C’est pourquoi, raisonnablement, le CPC a estimé que fin février ou au plus tard, début mars 2010, le premier tour de l’élection présidentielle peut se dérouler.
Au vu de ces étapes, la réunion de Ouagadougou a invité la CEI à proposer au Gouvernement, une date qui s’inscrit dans l’intervalle du temps indiqué. La réunion de la capitale burkinabé a eu le mérite de couper la poire en deux entre le camp présidentiel qui campait sur sa position et l’opposition qui voulait coûte que coûte une date pour le scrutin présidentiel. Et les arguments de Ouattara et Bédié développés à la lumière de l’exposé technique fait par le président de la Commission électorale indépendante, ont pesé lourd dans la balance. Les présidents Bédié et Ouattara n’ont pas caché leur satisfaction au terme de cette réunion. «Oui, nous sommes rassurés. Ce qu’il nous a donc indiqué. Et nous avons donc cette fois-ci, pris toutes les dispositions pour que ces retards ne se répètent plus » s’est réjoui le président du RDR. Quant au président Bédié, il a dit simplement qu’il était satisfait et rassuré par les conclusions de la réunion. On le voit donc, le dernier CPC a permis de recentre le débat et d’expurger du processus en cours tout superflu. Il est donc temps que chaque acteur joue sa partition avec responsabilité, seul gage du respect de ce chronogramme.
Ibrahima B. Kamagaté
Ainsi, le mois de décembre 2009 sera consacré à la gestion du contentieux de la liste électorale provisoire. Tandis qu’en Janvier 2010, il sera fait la production et la publication de la liste électorale définitive, des listes d’émargement par bureau de vote ainsi que des cartes d’électeurs et des cartes nationales d’identité. Le mois suivant, c’est-à-dire février 2010, il sera procédé à la distribution des cartes d’électeurs et des cartes nationales d’identité et la campagne électorale s’ouvrira. A ce stade, nul doute que l’on ne sera qu’à un doigt de l’élection présidentielle. C’est pourquoi, raisonnablement, le CPC a estimé que fin février ou au plus tard, début mars 2010, le premier tour de l’élection présidentielle peut se dérouler.
Au vu de ces étapes, la réunion de Ouagadougou a invité la CEI à proposer au Gouvernement, une date qui s’inscrit dans l’intervalle du temps indiqué. La réunion de la capitale burkinabé a eu le mérite de couper la poire en deux entre le camp présidentiel qui campait sur sa position et l’opposition qui voulait coûte que coûte une date pour le scrutin présidentiel. Et les arguments de Ouattara et Bédié développés à la lumière de l’exposé technique fait par le président de la Commission électorale indépendante, ont pesé lourd dans la balance. Les présidents Bédié et Ouattara n’ont pas caché leur satisfaction au terme de cette réunion. «Oui, nous sommes rassurés. Ce qu’il nous a donc indiqué. Et nous avons donc cette fois-ci, pris toutes les dispositions pour que ces retards ne se répètent plus » s’est réjoui le président du RDR. Quant au président Bédié, il a dit simplement qu’il était satisfait et rassuré par les conclusions de la réunion. On le voit donc, le dernier CPC a permis de recentre le débat et d’expurger du processus en cours tout superflu. Il est donc temps que chaque acteur joue sa partition avec responsabilité, seul gage du respect de ce chronogramme.
Ibrahima B. Kamagaté