Novembre a été le mois le plus mouvementé dans le monde. Plus de sept (07) grèves ont été enregistrées durant cette période. Ces différents mouvements, en effet, traduisent un profond malaise que connaît la Côte d'Ivoire. Conséquence, les enseignants du secondaire et du primaire, les professeurs des universités, les greffiers , les assistants sociaux , les agents des finances etc. ont été obligés d'engager l'épreuve de force . Et de réclamer des meilleures conditions de vie et de travail. Pendant plusieurs jours, le pays a été en ébullition : l'école était paralysée, les tribunaux aussi ainsi que plusieurs autres structures de l'Etat. L'atmosphère était telle que l'épouse du président de la République est montée au créneau pour éteindre les flammes les plus sensibles. Aujourd'hui, s'il y a un calme relatif, il faut cependant souligner que les cendres couvent. D'ailleurs les jours à venir pourraient être beaucoup plus difficiles pour le régime. Parce que le personnel de santé a décidé, à son tour, de déposer la blouse. Cette fois-ci encore, pour des raisons pécuniaires. Que va donc faire le pouvoir face à cette grève ? Gbagbo prêtera-t-il une oreille attentive à leurs préoccupations qui, assurément, troublent en ce moment son sommeil ? Que va-t-il faire des autres couches sociales qui grincent aussi des dents ? Il faut attendre pour voir.
DJE KM
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