A quelques semaines de la retraite, certains policiers, qui espéraient une prorogation de leurs années de service, manifestent leur mécontentement.
Plus de 150 fonctionnaires de la Police nationale, nés en 1954, donc ayant 55 ans d’âge, ont été admis à faire valoir leur droit à la retraite en décembre 2009. Ce, au moment où ils espéraient une prorogation de 2 ans, « comme d’autres fonctionnaires d’Etat qui ont bénéficié de temps d’activité en partant à la retraite à 57 ans au lieu de 55», explique sous anonymat une source policière . «Nous pensions que cette mesure s’appliquerait à nous aussi à compter de 2009», ajoute-t-il. Non sans se faire l’écho de la surprise et surtout la déception des « plus de 150 fonctionnaires de police, tous grades confondus, qui se sont vu remettre des lettres de radiation des effectifs de la police nationale.» Sans avoir été préalablement avertis et en novembre, soit un mois seulement avant le départ à la retraite. A ceux de cette année s’ajoutent les policiers nés en 1953 qui ont été radiés puis rappelés l’année dernière, selon notre source. «Alors qu’ils attendaient leur décision de réintégration qu’on leur avait promise et après 6 mois de travail, ils ont été purement et simplement remerciés ». La source précise que les policiers «grognons» estiment qu’ils méritaient la reconnaissance de l’Etat, «ayant participé à l’effort de guerre comme ceux qui ont bénéficié de 2 ans de prorogation». Surtout que la police nationale n’est pas suffisamment nantie en effectif. C’est donc la déception et la grogne silencieuse dans les rangs.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
Plus de 150 fonctionnaires de la Police nationale, nés en 1954, donc ayant 55 ans d’âge, ont été admis à faire valoir leur droit à la retraite en décembre 2009. Ce, au moment où ils espéraient une prorogation de 2 ans, « comme d’autres fonctionnaires d’Etat qui ont bénéficié de temps d’activité en partant à la retraite à 57 ans au lieu de 55», explique sous anonymat une source policière . «Nous pensions que cette mesure s’appliquerait à nous aussi à compter de 2009», ajoute-t-il. Non sans se faire l’écho de la surprise et surtout la déception des « plus de 150 fonctionnaires de police, tous grades confondus, qui se sont vu remettre des lettres de radiation des effectifs de la police nationale.» Sans avoir été préalablement avertis et en novembre, soit un mois seulement avant le départ à la retraite. A ceux de cette année s’ajoutent les policiers nés en 1953 qui ont été radiés puis rappelés l’année dernière, selon notre source. «Alors qu’ils attendaient leur décision de réintégration qu’on leur avait promise et après 6 mois de travail, ils ont été purement et simplement remerciés ». La source précise que les policiers «grognons» estiment qu’ils méritaient la reconnaissance de l’Etat, «ayant participé à l’effort de guerre comme ceux qui ont bénéficié de 2 ans de prorogation». Surtout que la police nationale n’est pas suffisamment nantie en effectif. C’est donc la déception et la grogne silencieuse dans les rangs.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro