L'Association des cliniques privées de Côte d'Ivoire (Acpci) a, le jeudi 03 décembre dernier, au cercle du rail d'Abidjan, organisé le 2ème déjeuner des dirigeants des établissements privés de santé. Cette rencontre placée sur le thème "Dispensation de soin de qualité dans un contexte de maîtrise des coûts et des dépenses de santé", a été l'occasion pour le Dr. Boguifo Joseph, de dépeindre le tableau très critique des cliniques privées en Côte d'Ivoire. Au cours de la communication qu'il a faite sur le thème, il n'a pas manqué de souligner les difficultés de son secteur d'activité: "notre secteur est malade et très malade et cela se ressent à tous les niveaux ". Du diagnostic du secteur, il a fait savoir ceci "Sur un total de 1254 cliniques privées sur toute l'étendue du territoire, 847 sont non autorisées et seules 408 cliniques privées le sont ". Face à ces chiffres, le Dr. Boguifo Joseph s'est écrié: "Nous évoluons dans un environnement défavorable, avec une concurrence déloyale, des installations anarchiques…". Comment améliorer les soins avec des moyens minimums, comment donner un soin de qualité et à moindre coût après la situation dépeinte plus haut? Il découle de ce tableau que:
"Les tarifs sont tirés vers le bas donc, incapacité à faire face aux charges, ce qui peut constituer un péril pour la déontologie et l'éthique mais aussi pour la qualité des soins", a fait savoir le président de l'Acpci. Et d'ajouter "Dans cette atmosphère délétère, comment répondre au souci majeur des cliniques privées qui est de faire du patient le centre des préoccupations, en lui offrant des soins de qualité et à moindre coût?". Avant de conclure, il a invité l'Etat, l'ordre des médecins de Côte d'Ivoire à mener le combat pour l'assainissement du secteur.
Jean Prisca
"Les tarifs sont tirés vers le bas donc, incapacité à faire face aux charges, ce qui peut constituer un péril pour la déontologie et l'éthique mais aussi pour la qualité des soins", a fait savoir le président de l'Acpci. Et d'ajouter "Dans cette atmosphère délétère, comment répondre au souci majeur des cliniques privées qui est de faire du patient le centre des préoccupations, en lui offrant des soins de qualité et à moindre coût?". Avant de conclure, il a invité l'Etat, l'ordre des médecins de Côte d'Ivoire à mener le combat pour l'assainissement du secteur.
Jean Prisca