Après moult reports et péripéties, les élections pour la Présidence des trois universités publiques doivent se tenir le 17 décembre 2009. Mais, ces élections risquent ne pas se tenir à cette date en raison d’une de la grève des enseignants du supérieur et d’autre part du bras de fer opposant le secrétaire général de l’université de Cocody au président du comité d’organisation des élections M. Abou Karamoko, par ailleurs directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Enseignement supérieur.
Les élections pour la Présidence des trois universités publiques, à savoir Cocody, Abobo-Adjamé et Bouaké sont actuellement compromises. En tout cas, le contexte de crise qui s’est saisi des universités publiques achève de convaincre que les élections n’auront pas lieu à la date prévue, à savoir le 17 décembre 2009. Et cet énième report du renouvellement des instances dirigeantes des trois universités concernées qui se précise, sera imputable à deux faits majeurs. Le premier, la grève des enseignants du Supérieur. Depuis plus de trois semaines, les camarades du Pr Traoré Flavien ont déserté les amphithéâtres des différentes universités. Ils réclament principalement au gouvernement le paiement intégral des effets financiers d’un décret pris à cet effet en 2008 et le versement du reliquat du rappel du morcellement des salaires revalorisés. Faute de quoi, le mot d’ordre « d’arrêt de toute activité pédagogique et administrative » demeure. Or, les enseignants prennent part au vote. Ils sont membres des différents collèges électoraux. Sans leur participation au vote, la légitimité de chaque élu sera au centre de diverses polémiques. Ce qui est susceptible de perturber le climat dans les universités. Et cela n’échappe pas aux collaborateurs du ministre Cissé Bacongo, qui ne veulent pas allumer « le feu » mais plutôt l’éteindre.
Bagarre autour des listes électorales
Second point qui précise le report de la nouvelle date officielle pour la course à la présidence des trois universités publiques, c’est sans contexte les bagarres autour des listes électorales. Le président du comité d’organisation des élections M. Abou Karamoko et des secrétaires généraux des trois institutions de formation sont à couteaux tirés. La pomme de discorde qui s’est muée en bras de fer porte sur les listes électorales. Les secrétaires généraux dont celui de Cocody et le collaborateur du ministre Cissé Bacongo s’accusent mutuellement de vouloir « agir » sur les listes électorales pour favoriser des candidats. « Ballo Bi qui a tripatouillé les listes de Cocody en procédant à un renouvellement illégal du collège électoral des étudiants, sera tenu pour responsable des heurts s’il y en a le 17 décembre. J’ai invalidé sa liste et retenu l’ancienne liste qui est celle que je reconnais », indiquait Abou Karamoko, le mardi dernier, lors d’une rencontre avec les différents doyens de ces universités et des candidats. Non sans révéler que Ballo-Bi entend mettre à contribution des étudiants « manipulés » pour perturber les élections. « Je refuse le chantage. Nous organiserons les élections avec les anciennes listes et non celles de Ballo Bi », a-t-il ajouté. Sur le terrain, à Bouaké tout comme à Cocody, des étudiants qui crient à l’exclusion des listes électorales, ont decrété le « boycott actif des élections ». Comme on le voit, l’ambiance autour des élections n’est pas apaisée. Le report, dans ce contexte, se précise...
M. Tié Traoré
Les élections pour la Présidence des trois universités publiques, à savoir Cocody, Abobo-Adjamé et Bouaké sont actuellement compromises. En tout cas, le contexte de crise qui s’est saisi des universités publiques achève de convaincre que les élections n’auront pas lieu à la date prévue, à savoir le 17 décembre 2009. Et cet énième report du renouvellement des instances dirigeantes des trois universités concernées qui se précise, sera imputable à deux faits majeurs. Le premier, la grève des enseignants du Supérieur. Depuis plus de trois semaines, les camarades du Pr Traoré Flavien ont déserté les amphithéâtres des différentes universités. Ils réclament principalement au gouvernement le paiement intégral des effets financiers d’un décret pris à cet effet en 2008 et le versement du reliquat du rappel du morcellement des salaires revalorisés. Faute de quoi, le mot d’ordre « d’arrêt de toute activité pédagogique et administrative » demeure. Or, les enseignants prennent part au vote. Ils sont membres des différents collèges électoraux. Sans leur participation au vote, la légitimité de chaque élu sera au centre de diverses polémiques. Ce qui est susceptible de perturber le climat dans les universités. Et cela n’échappe pas aux collaborateurs du ministre Cissé Bacongo, qui ne veulent pas allumer « le feu » mais plutôt l’éteindre.
Bagarre autour des listes électorales
Second point qui précise le report de la nouvelle date officielle pour la course à la présidence des trois universités publiques, c’est sans contexte les bagarres autour des listes électorales. Le président du comité d’organisation des élections M. Abou Karamoko et des secrétaires généraux des trois institutions de formation sont à couteaux tirés. La pomme de discorde qui s’est muée en bras de fer porte sur les listes électorales. Les secrétaires généraux dont celui de Cocody et le collaborateur du ministre Cissé Bacongo s’accusent mutuellement de vouloir « agir » sur les listes électorales pour favoriser des candidats. « Ballo Bi qui a tripatouillé les listes de Cocody en procédant à un renouvellement illégal du collège électoral des étudiants, sera tenu pour responsable des heurts s’il y en a le 17 décembre. J’ai invalidé sa liste et retenu l’ancienne liste qui est celle que je reconnais », indiquait Abou Karamoko, le mardi dernier, lors d’une rencontre avec les différents doyens de ces universités et des candidats. Non sans révéler que Ballo-Bi entend mettre à contribution des étudiants « manipulés » pour perturber les élections. « Je refuse le chantage. Nous organiserons les élections avec les anciennes listes et non celles de Ballo Bi », a-t-il ajouté. Sur le terrain, à Bouaké tout comme à Cocody, des étudiants qui crient à l’exclusion des listes électorales, ont decrété le « boycott actif des élections ». Comme on le voit, l’ambiance autour des élections n’est pas apaisée. Le report, dans ce contexte, se précise...
M. Tié Traoré