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Société Publié le samedi 5 décembre 2009 | Nord-Sud

Quelques cas de superstition

Les superstitions sont souvent d’ordre culturel, c’est-à-dire partagées à des degrés divers par le milieu social dans lequel la personne se trouve, et diffèrent d’une culture à une autre. Nous avons relevé quelques unes en Côte d’Ivoire.

On entend souvent dire qu’il n’est bon d’acheter une aiguille ou une lame la nuit cela porterait malheur.

On ne croise pas ses deux mains au-dessus de sa tête (sinon notre mère ou bien notre père va mourir).

Les démangeaisons de la paume sont interprétées comme des signes qui annoncent que l’on va recevoir de l’argent.

Il est interdit de balayer la maison la nuit, cela entraînerait la pauvreté.

Lorsqu’on a les oreilles qui sifflent, cela signifie qu’on parle de toi.

Lorsqu’on part de chez soi pour une période indéterminée (long voyage ou pour vivre ailleurs), au moment du départ, on ne se retourne pas pour regarder en arrière.

Il faut toujours uriner sur une pièce d’argent trouvée dans la rue avant de la ramasser.
On ne prononce pas le prénom du bébé avant son baptême (les mauvais esprits peuvent lui faire du mal).

On ne dirige pas la pointe d’un couteau vers le haut ou vers une personne. (Cela est source de malheur).

Une jeune fille ne doit pas siffler.

Quand vous perdez une dent, il faut toujours la jeter sur un toit ou dans un poulailler. (Sinon elle ne repousse pas) .

La disparition du chat de la maison est un signe de malheur.

Chez les commerçants, quand le premier client paye gros la journée sera bonne.
Lorsque vous payez une chaussure pour votre femme ou votre petite amie, le jour que la chaussure s’use, vous vous disputez.

Soro Sita (Stagiaire)
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