Le chef de l’Etat, Laurent Gbagbo lors des festivités de la 49 ème indépendance de la Côte d’Ivoire a demandé à ce que l’écart entre l’importation et la production nationale de riz soit réduite voir annuler.
«Les résultats médiocres de la production de riz peuvent s’expliquer entre autre par le fait que beaucoup de personnes trouvent leurs comptes dans l’importation intensive du riz», a, pour sa part affirmé récemment au cours du Forum de l’Association Ivoirienne des sciences agronomiques (AISA), le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI), M Jean Louis Billon qui entendait ainsi dénoncer la magouille qui, selon lui, se déroule autour du commerce du riz.
Pour lui, cette magouille constitue un frein à la mise en œuvre de la politique nationale d’autosuffisance en riz si chère au chef de l’Etat.
On se souvient, en effet, que le 7 août 2009, lors de la célébration de l’anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo avait particulièrement insisté sur l’urgence de réduire, voire annuler l’écart entre la quantité de riz importée et celle produite au plan national.
Chaque année, en effet, l’Etat ivoirien dépense 150 milliards F CFA dans l’importation de riz pour près de 800.000 tonnes de riz pour couvrir les besoins en alimentation des populations.
Dans les années 1960 et 1980, la production de riz atteignait un taux de croissance annuel variant entre 4 ,80% et 9,34%. Selon les statistiques, pendant cette période, la Côte d’Ivoire pouvait se permettre d’exporter le surplus de sa production dans la sous-région. Un temps qui est bien loin.
Comme solution, le chef de l’Etat a mis un point d’honneur à encourager la production nationale de riz. Malheureusement, estime Jean Louis Billon, «tant qu’il sera intéressant d’importer du riz, la Côte d’Ivoire ne décoléra pas». En clair, selon les propos du président de la CCI-CI, le commerce du riz enrichit certaines personnes qui n’ont pas intérêt à voir la question de l’autosuffisance en riz définitivement réglée.
«Vu les potentialités climatiques et ses ressources qui prédispose la Côte d’Ivoire pour cette culture, la Côte d’Ivoire avance vers l’autosuffisance. Mais, la volonté politique seule ne suffira pas si les débats ne sont pas recadrés autour des questions de gouvernance politique et économique», estiment les expert de l’AISA qui saluent la volonté du président de mettre non seulement mettre les moyens financiers à la disposition de cette filière, mais aussi d’aider à former tous les acteurs du vivrier.
Pour les experts de l’AISA, les efforts de développement de la production de riz sont voués à l’échec si la question de la gouvernance n’est pas réglée. Et d’ajouter qu’il faut pouvoir tirer les leçons du passé et les adapter au changement actuel.
J C Koré
«Les résultats médiocres de la production de riz peuvent s’expliquer entre autre par le fait que beaucoup de personnes trouvent leurs comptes dans l’importation intensive du riz», a, pour sa part affirmé récemment au cours du Forum de l’Association Ivoirienne des sciences agronomiques (AISA), le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI), M Jean Louis Billon qui entendait ainsi dénoncer la magouille qui, selon lui, se déroule autour du commerce du riz.
Pour lui, cette magouille constitue un frein à la mise en œuvre de la politique nationale d’autosuffisance en riz si chère au chef de l’Etat.
On se souvient, en effet, que le 7 août 2009, lors de la célébration de l’anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo avait particulièrement insisté sur l’urgence de réduire, voire annuler l’écart entre la quantité de riz importée et celle produite au plan national.
Chaque année, en effet, l’Etat ivoirien dépense 150 milliards F CFA dans l’importation de riz pour près de 800.000 tonnes de riz pour couvrir les besoins en alimentation des populations.
Dans les années 1960 et 1980, la production de riz atteignait un taux de croissance annuel variant entre 4 ,80% et 9,34%. Selon les statistiques, pendant cette période, la Côte d’Ivoire pouvait se permettre d’exporter le surplus de sa production dans la sous-région. Un temps qui est bien loin.
Comme solution, le chef de l’Etat a mis un point d’honneur à encourager la production nationale de riz. Malheureusement, estime Jean Louis Billon, «tant qu’il sera intéressant d’importer du riz, la Côte d’Ivoire ne décoléra pas». En clair, selon les propos du président de la CCI-CI, le commerce du riz enrichit certaines personnes qui n’ont pas intérêt à voir la question de l’autosuffisance en riz définitivement réglée.
«Vu les potentialités climatiques et ses ressources qui prédispose la Côte d’Ivoire pour cette culture, la Côte d’Ivoire avance vers l’autosuffisance. Mais, la volonté politique seule ne suffira pas si les débats ne sont pas recadrés autour des questions de gouvernance politique et économique», estiment les expert de l’AISA qui saluent la volonté du président de mettre non seulement mettre les moyens financiers à la disposition de cette filière, mais aussi d’aider à former tous les acteurs du vivrier.
Pour les experts de l’AISA, les efforts de développement de la production de riz sont voués à l’échec si la question de la gouvernance n’est pas réglée. Et d’ajouter qu’il faut pouvoir tirer les leçons du passé et les adapter au changement actuel.
J C Koré