Pour la première fois depuis qu’il est officiellement retenu sur la liste des candidats à la présidentielle par le conseil constitutionnel Adama Dahico l’artiste le plus Côté d’Afrique, s’ouvre pour situer ses motivations et l’enjeu de sa candidature. Entretien.
Comment se sent-on après avoir été retenu sur la liste des candidats à la présidentielle surtout dans le cas de l’artiste que vous êtes ?
Pour moi c’est un rêve qui vient de se réaliser dans la mesure où on a eu foi en un métier. Beaucoup de personnes ne croyaient pas en ce métier qui est l’humour pour l’épanouissement de l’homme. Que ce métier pouvait nourrir son homme et lui donner de la dignité et de la considération dans la société. C’est un rêve qui se réalise par des efforts consentis. C’est Dieu qui donne le pouvoir. Tu peux être charbonnier et avoir le pouvoir de te prendre en charge et t’épanouir.
Beaucoup de personnes pensaient que c’était du Bluff ou un Buzz…
Au départ, il faut dire qu’en allant faire acte de candidature, nous nous sommes préparés à toutes les réactions. Le concept du ‘’Dôrômikan’’ qui était au départ un concept artistique est devenu un concept socio-politique. Il n’est pas encore déclaré comme parti politique. Quand je me faisais appeler président les gens pensaient que je jouais de la comédie. Voilà qu’aujourd’hui la chose est devenue une réalité. Et je vais vous dire une chose ma candidature est en train de faire du bien à beaucoup d’ivoiriens. Vous verrez qu’aux législatives ou au municipales des personnes même de modeste condition vont manifester l’intention de se présenter. Les plus heureux sont les comédiens et humoristes d’Afrique. Ma candidature traduit aussi un message dans le peuple, les foyers. Il ne faut pas négliger son prochain qui peut devenir quelqu’un demain. Moi, j’ai joué partout presque dans tous les foyers, devant presque tous les ivoiriens. Ils sont étonnés de voir que le type qui jouait devant eux hier soit déclaré candidat à la présidentielle.
Avez-vous conscience qu’en tant qu’artiste vous êtes en train d’opérer une petite révolution dans l’univers politique ivoirien et africain.
Oui, je me souviens que le thème d’une conférence était ‘’l’humour, un art au service du développement’’ prononcé par un technicien du B.N.E.T.D. Il a démontré que l’humour contribuait au développement sous divers plan dont surtout le plan social. Dès lors, il fallait produire des œuvres de qualité. A part le festival international du rire d’Abidjan et ces nombreux voyages, nous avons pris nos responsabilités en produisant des livres. Cela montre tout notre engagement. Nous pensons être aujourd’hui pleinement utile aux ivoiriens.
Certains disent que c’est Gbagbo qui vous a donné l’argent de la caution pour donner le sentiment que c’est un scrutin ouvert ?
Quelqu’un m’a dit la même chose. S’il a remis l’argent à quelqu’un pour m’envoyer qu’il me donne son numéro pour que je le récupère. Mais, il faut dire que Gbagbo est le Président de la Côte d’Ivoire. Il peut faire acte de générosité envers tout le monde. Mais aujourd’hui, il est candidat comme moi. Il a payé ses 20 millions comme moi. Le plus important et les ivoiriens ne doivent pas le perdre de vue, c’est comment tenir une bonne élection. J’ai eu mes 20 millions grâce à mes partenaires et des personnes qui aiment la Côte d’Ivoire. Maintenant si le président estime que l’acte que j’ai posé est un acte d’intérêt général et veut me rembourser je ne le refuserai pas.
Que proposez-vous concrètement aux Ivoiriens ?
Je me plais souvent à dire qu’on me demande ce que Dahico a déjà fait pendant 20 ans au service des ivoiriens. Ce que je propose aux Ivoiriens ce n’est pas de changer les hommes à la tête de poste. Mais restaurer l’Union, la Discipline et le Travail. C’est parce que nous avons manqué d’union que notre pays connaît ces problèmes. Nous allons apporter notre modeste contribution dans ce sens. Avant la fin de l’année Adama Dahico va proposer déjà un livre pour que les ivoiriens sachent qui est réellement le politicien. Nous avons passé la politique et le politicien au peigne fin. Le livre intitulé le ‘’Politicien est plus qu’un projet de société qui montre la perfidie des hommes politiques’’. Par exemple, ces personnes que la politique a enrichies qui font preuve d’égoïsme et n’aident personne. Je propose déjà ce livre. Pendant la campagne nous aurons un langage de vérité où se reconnaîtra la population qu’on veut rendre heureuse loin de telle ou telle chapelles politiques.
Les autres candidats sont déjà en pré-campagne. Comment vous vous organisez aujourd’hui pour la campagne ?
Dès lors que nous avons déposé nos dossiers, il fallait expliquer nos motivations. Ce que nous avons fait partout. Dans un second temps, nous avons donné à la cour constitutionnelle de répondre à des citoyens sceptiques sur notre candidature. Aujourd’hui, nous connaissons la période, mais pas la date exacte des élections. Pour une organisation sérieuse, il faut connaître la date pour une action millimétrée. Mais pour ne pas nous laisser surprendre, nous sommes en train de nous organiser pour occuper sainement les différentes couches sociales surtout défavorisées. Il s’agit d’être à leur écoute et leur dire aussi que Adama Dahico est le candidat le plus jeune et le plus frais. Nous nous organisons surtout avec l’atout artistique avec une armada d’artistes qui vont faire la propagande de Adama Dahico.
Qui sont ces artistes ?
Ce sont des artistes qui sont venus vers nous avec leurs maquettes réalisées à leurs propres frais pour dire voici notre contribution. Donc, il y a les supports audio, le livre et les tournées que nous allons faire. Contrairement aux politiques nous n’avons pas de bastions. Notre bastion c’est la Côte d’Ivoire.
Pensez-vous sincèrement avoir un électoral ?
Mon électorat, c’est tous ceux qui sont conscients qu’ils ne doivent pas constituer un bétail électoral pour les politiciens. Tous les électeurs prendront conscience de notre projet de société. Nous comptons sur des électeurs et non sur des militants. Nous allons rallier leurs militants à notre cause. Au lieu de tenir des discours politiques, mon électorat, ce sont des jeunes qui comprennent qu’il faut être courageux, qu’il faut oser dans la vie. Mon électorat aussi, ce sont ceux qui pensent que Dahico est venu diminuer leur électorat.
Quel est l’appel que tu lances aujourd’hui ?
L’appel que je voudrais lancer, c’est de nous mobiliser autour de la paix parce que sans elle, on ne peut rien entreprendre. Que la population sorte massivement et que chacun vote pour le candidat de son choix. J’appelle aussi à aider la Côte d’Ivoire à sortir de cette crise pour l’avenir de nos enfants. La meilleure façon de leur faire comprendre que la population souffre, c’est de voter massivement pour que les gens sachent qu’il y a une frange de la population qui n’est pas contente. Les Ivoiriens désireux d’apporter leur contribution tant matérielle financière que spirituelle à ce combat peuvent le faire pour que la sortie de crise soit totale.
Odilon Seposson
Comment se sent-on après avoir été retenu sur la liste des candidats à la présidentielle surtout dans le cas de l’artiste que vous êtes ?
Pour moi c’est un rêve qui vient de se réaliser dans la mesure où on a eu foi en un métier. Beaucoup de personnes ne croyaient pas en ce métier qui est l’humour pour l’épanouissement de l’homme. Que ce métier pouvait nourrir son homme et lui donner de la dignité et de la considération dans la société. C’est un rêve qui se réalise par des efforts consentis. C’est Dieu qui donne le pouvoir. Tu peux être charbonnier et avoir le pouvoir de te prendre en charge et t’épanouir.
Beaucoup de personnes pensaient que c’était du Bluff ou un Buzz…
Au départ, il faut dire qu’en allant faire acte de candidature, nous nous sommes préparés à toutes les réactions. Le concept du ‘’Dôrômikan’’ qui était au départ un concept artistique est devenu un concept socio-politique. Il n’est pas encore déclaré comme parti politique. Quand je me faisais appeler président les gens pensaient que je jouais de la comédie. Voilà qu’aujourd’hui la chose est devenue une réalité. Et je vais vous dire une chose ma candidature est en train de faire du bien à beaucoup d’ivoiriens. Vous verrez qu’aux législatives ou au municipales des personnes même de modeste condition vont manifester l’intention de se présenter. Les plus heureux sont les comédiens et humoristes d’Afrique. Ma candidature traduit aussi un message dans le peuple, les foyers. Il ne faut pas négliger son prochain qui peut devenir quelqu’un demain. Moi, j’ai joué partout presque dans tous les foyers, devant presque tous les ivoiriens. Ils sont étonnés de voir que le type qui jouait devant eux hier soit déclaré candidat à la présidentielle.
Avez-vous conscience qu’en tant qu’artiste vous êtes en train d’opérer une petite révolution dans l’univers politique ivoirien et africain.
Oui, je me souviens que le thème d’une conférence était ‘’l’humour, un art au service du développement’’ prononcé par un technicien du B.N.E.T.D. Il a démontré que l’humour contribuait au développement sous divers plan dont surtout le plan social. Dès lors, il fallait produire des œuvres de qualité. A part le festival international du rire d’Abidjan et ces nombreux voyages, nous avons pris nos responsabilités en produisant des livres. Cela montre tout notre engagement. Nous pensons être aujourd’hui pleinement utile aux ivoiriens.
Certains disent que c’est Gbagbo qui vous a donné l’argent de la caution pour donner le sentiment que c’est un scrutin ouvert ?
Quelqu’un m’a dit la même chose. S’il a remis l’argent à quelqu’un pour m’envoyer qu’il me donne son numéro pour que je le récupère. Mais, il faut dire que Gbagbo est le Président de la Côte d’Ivoire. Il peut faire acte de générosité envers tout le monde. Mais aujourd’hui, il est candidat comme moi. Il a payé ses 20 millions comme moi. Le plus important et les ivoiriens ne doivent pas le perdre de vue, c’est comment tenir une bonne élection. J’ai eu mes 20 millions grâce à mes partenaires et des personnes qui aiment la Côte d’Ivoire. Maintenant si le président estime que l’acte que j’ai posé est un acte d’intérêt général et veut me rembourser je ne le refuserai pas.
Que proposez-vous concrètement aux Ivoiriens ?
Je me plais souvent à dire qu’on me demande ce que Dahico a déjà fait pendant 20 ans au service des ivoiriens. Ce que je propose aux Ivoiriens ce n’est pas de changer les hommes à la tête de poste. Mais restaurer l’Union, la Discipline et le Travail. C’est parce que nous avons manqué d’union que notre pays connaît ces problèmes. Nous allons apporter notre modeste contribution dans ce sens. Avant la fin de l’année Adama Dahico va proposer déjà un livre pour que les ivoiriens sachent qui est réellement le politicien. Nous avons passé la politique et le politicien au peigne fin. Le livre intitulé le ‘’Politicien est plus qu’un projet de société qui montre la perfidie des hommes politiques’’. Par exemple, ces personnes que la politique a enrichies qui font preuve d’égoïsme et n’aident personne. Je propose déjà ce livre. Pendant la campagne nous aurons un langage de vérité où se reconnaîtra la population qu’on veut rendre heureuse loin de telle ou telle chapelles politiques.
Les autres candidats sont déjà en pré-campagne. Comment vous vous organisez aujourd’hui pour la campagne ?
Dès lors que nous avons déposé nos dossiers, il fallait expliquer nos motivations. Ce que nous avons fait partout. Dans un second temps, nous avons donné à la cour constitutionnelle de répondre à des citoyens sceptiques sur notre candidature. Aujourd’hui, nous connaissons la période, mais pas la date exacte des élections. Pour une organisation sérieuse, il faut connaître la date pour une action millimétrée. Mais pour ne pas nous laisser surprendre, nous sommes en train de nous organiser pour occuper sainement les différentes couches sociales surtout défavorisées. Il s’agit d’être à leur écoute et leur dire aussi que Adama Dahico est le candidat le plus jeune et le plus frais. Nous nous organisons surtout avec l’atout artistique avec une armada d’artistes qui vont faire la propagande de Adama Dahico.
Qui sont ces artistes ?
Ce sont des artistes qui sont venus vers nous avec leurs maquettes réalisées à leurs propres frais pour dire voici notre contribution. Donc, il y a les supports audio, le livre et les tournées que nous allons faire. Contrairement aux politiques nous n’avons pas de bastions. Notre bastion c’est la Côte d’Ivoire.
Pensez-vous sincèrement avoir un électoral ?
Mon électorat, c’est tous ceux qui sont conscients qu’ils ne doivent pas constituer un bétail électoral pour les politiciens. Tous les électeurs prendront conscience de notre projet de société. Nous comptons sur des électeurs et non sur des militants. Nous allons rallier leurs militants à notre cause. Au lieu de tenir des discours politiques, mon électorat, ce sont des jeunes qui comprennent qu’il faut être courageux, qu’il faut oser dans la vie. Mon électorat aussi, ce sont ceux qui pensent que Dahico est venu diminuer leur électorat.
Quel est l’appel que tu lances aujourd’hui ?
L’appel que je voudrais lancer, c’est de nous mobiliser autour de la paix parce que sans elle, on ne peut rien entreprendre. Que la population sorte massivement et que chacun vote pour le candidat de son choix. J’appelle aussi à aider la Côte d’Ivoire à sortir de cette crise pour l’avenir de nos enfants. La meilleure façon de leur faire comprendre que la population souffre, c’est de voter massivement pour que les gens sachent qu’il y a une frange de la population qui n’est pas contente. Les Ivoiriens désireux d’apporter leur contribution tant matérielle financière que spirituelle à ce combat peuvent le faire pour que la sortie de crise soit totale.
Odilon Seposson