“La tribune de vérité" du secteur privé a reçu, hier, à Abidjan-Plateau, pour son 4e round, le leader de l`Union pour la démocratie et la paix (Udpci), Albert Mabri Toikeusse. Sacrifiant à la tradition, le vice-président de la Confédération générale des entreprises de Côte d`Ivoire (Cgeci), Bernard N`doumi, en l`absence du président du patronat ivoirien, Jean-Kacou Diagou, hors du pays, a dit au candidat à la présidentielle les intentions de cette organisation, en l`invitant à ce "face-à-face". "Ce moment est important, il est même historique pour le patronat…Car c`est la première fois en période électorale que nous prenons l`initiative d`entendre les différents candidats à l`élection présidentielle sur leur projet pour la société ivoirienne et tout particulièrement sur leur vision du développement du secteur privé". Sans omettre revisiter "l`économie du pays marquée par une détérioration vertigineuse des fondamentaux et de la société ivoirienne". Les opérateurs économiques regrettent aussi le déclassement de la Côte d`Ivoire au niveau mondial en matière de croissance et de développement humain (116e/133 pays au World economic forum), de lutte contre la corruption 151e/180 pays par transparency international), la chute des produits phares ou matières premières (cacao, ananas…).
Libéralisme social
"Certain d`être élu président de la Côte d`Ivoire, au terme de la présidentielle", après un constat décevant de la situation socio-économique et politique de son pays, le candidat de l`Udpci propose aux Ivoiriens de "recréer l`espoir". En optant pour "le libéralisme social, un modèle économique qui vise à réduire l`impact des injustices et des inégalités sociales engendrées par l`ultralibéralisme…Le libéralisme social vise, à travers le respect des droits de l`homme et des libertés et la promotion de la démocratie, à assurer l`épanouissement du citoyen par le travail dans un Etat minimal et efficace qui régule les activités (économiques) et offre aux citoyens leurs besoins de base (éducation, santé, logement, environnement)". Pour Mabri "Si nous sommes tous égaux devant la loi, nous sommes différents devant les difficultés et les possibilités de les surmonter, d`où la nécessité pour l`Etat d`intervenir pour assurer l`équité et l`égalité des chances par la formation de l`homme et l`action en faveur d`une société de solidarité ; la discrimination positive ; la redistribution des fruits de l`effort ; la réalisation de la croissance par la consommation ; l`action en faveur de l`entreprise luttant contre la pauvreté ; la promotion des valeurs morales et éthiques ; le dialogue social en vue du salaire minimum de dignité, Smd".
Les trois piliers du programme économique et social
Le candidat de l`Udpci est convaincu que "cet idéal" ne peut se réaliser sans une "souveraineté de l`Etat et des institutions de la République" ; les politiques de soutien au développement et la politique économique et financière. Ainsi pour le premier volet, il compte "prioriser la restauration de l`autorité de l`Etat à travers une défense et une sécurité qui rassurent tout le monde, un système judicaire efficient, une administration performante et une diplomatie qui gagne". Concernant les relations de la Côte d`Ivoire et l`extérieur, il entend privilégier notamment : "l`intégration et la coopération régionales garantes de paix, de stabilité et de réussite économique dans un espace de libre circulation des personnes et des biens ; la diplomatie économique et la coopération sud/sud; l`implication du secteur privé et de la société civile dans les négociations économiques internationales…"
Soutien au développement
A ce niveau, le candidat de l`Udpci mise sur une "école pour réussir". Qui doit être la nouvelle voie, un crédo. Mabri veut "donner tous les moyens pour savoir, savoir faire et savoir bien faire afin d`induire un comportement social positif…par la réhabilitation de l`autorité du maître et la mise en place d`un programme de renforcement des capacités d`accueil de notre système éducatif ainsi que la révision des curricula". Les efforts du président de l`Udpci se dirigeront également vers les universités qu`il doit mettre "au service du développement ; l`accès équitable à l`emploi pour tous, la sécurité du travail et au travail". Dans son projet de société, Mabri permet aux populations d`avoir accès à l`eau et à l`électricité, aux technologies de l`information et de la communication (Tic. Il ajoute à cela le sport…
Economie et finance
Le candidat à la présidentielle ivoirienne, Mabri, prône la bonne gouvernance. Qu`il présente comme "gage de la renaissance économique de la Côte d`Ivoire, d`un développement économique durable et stable". Ainsi pour lui, "la nouvelle politique budgétaire doit viser la sincérité budgétaire à travers la promotion de la transparence et l`équité ; l`amélioration des performances des instruments de gestion des finances publiques ; la réduction de moitié de tous les budgets de souveraineté et l`affectation des gains ainsi réalisés aux programmes de renforcement de la cohésion nationale…". Toikeusse Mabri entend faire soutenir cette relance par une fiscalité attractive et le civisme fiscal en "mettant un terme au paiement par anticipation des impôts et des taxes, en renforçant la lutte contre la fraude fiscale". Mabri opte pour "une fiscalité de développement en lieu et place d`une fiscalité de budget". Mabri, face au patronat, s`est voulu convaincant. Et pour recréer l`espoir, comme nous disions plus haut, il décide de s`attaquer de façon rigoureuse aux maux qui minent la société ivoirienne et repoussent sûrement les investisseurs. De son avi,s "Il faut combattre la corruption, la fraude, la contrefaçon, le racket, l`impunité…sans pitié, au moyen d`un système global de sécurité". La relance du secteur des infrastructures économiques doit favoriser le retour d`anciennes structures dont les grands travaux. Pour un soutien ferme au secteur privé, il veut mettre en place un fonds de soutien à l`entreprise…Le modèle américain l`inspire quant à la réduction de la paresse dans l`administration publique. Qu`il veut faire fonctionner comme celle du privé. Candidat à la présidentielle ivoirienne, il a un plan pour la relance du secteur agricole où il créera une banque dite agricole. Et il accorde à ce domaine une grande importance. Elu donc président de la République, Toikeusse Mabri voudra réaliser sa nouvelle vision pour son pays en mettant en application son projet.
Parfait Tadjau
Libéralisme social
"Certain d`être élu président de la Côte d`Ivoire, au terme de la présidentielle", après un constat décevant de la situation socio-économique et politique de son pays, le candidat de l`Udpci propose aux Ivoiriens de "recréer l`espoir". En optant pour "le libéralisme social, un modèle économique qui vise à réduire l`impact des injustices et des inégalités sociales engendrées par l`ultralibéralisme…Le libéralisme social vise, à travers le respect des droits de l`homme et des libertés et la promotion de la démocratie, à assurer l`épanouissement du citoyen par le travail dans un Etat minimal et efficace qui régule les activités (économiques) et offre aux citoyens leurs besoins de base (éducation, santé, logement, environnement)". Pour Mabri "Si nous sommes tous égaux devant la loi, nous sommes différents devant les difficultés et les possibilités de les surmonter, d`où la nécessité pour l`Etat d`intervenir pour assurer l`équité et l`égalité des chances par la formation de l`homme et l`action en faveur d`une société de solidarité ; la discrimination positive ; la redistribution des fruits de l`effort ; la réalisation de la croissance par la consommation ; l`action en faveur de l`entreprise luttant contre la pauvreté ; la promotion des valeurs morales et éthiques ; le dialogue social en vue du salaire minimum de dignité, Smd".
Les trois piliers du programme économique et social
Le candidat de l`Udpci est convaincu que "cet idéal" ne peut se réaliser sans une "souveraineté de l`Etat et des institutions de la République" ; les politiques de soutien au développement et la politique économique et financière. Ainsi pour le premier volet, il compte "prioriser la restauration de l`autorité de l`Etat à travers une défense et une sécurité qui rassurent tout le monde, un système judicaire efficient, une administration performante et une diplomatie qui gagne". Concernant les relations de la Côte d`Ivoire et l`extérieur, il entend privilégier notamment : "l`intégration et la coopération régionales garantes de paix, de stabilité et de réussite économique dans un espace de libre circulation des personnes et des biens ; la diplomatie économique et la coopération sud/sud; l`implication du secteur privé et de la société civile dans les négociations économiques internationales…"
Soutien au développement
A ce niveau, le candidat de l`Udpci mise sur une "école pour réussir". Qui doit être la nouvelle voie, un crédo. Mabri veut "donner tous les moyens pour savoir, savoir faire et savoir bien faire afin d`induire un comportement social positif…par la réhabilitation de l`autorité du maître et la mise en place d`un programme de renforcement des capacités d`accueil de notre système éducatif ainsi que la révision des curricula". Les efforts du président de l`Udpci se dirigeront également vers les universités qu`il doit mettre "au service du développement ; l`accès équitable à l`emploi pour tous, la sécurité du travail et au travail". Dans son projet de société, Mabri permet aux populations d`avoir accès à l`eau et à l`électricité, aux technologies de l`information et de la communication (Tic. Il ajoute à cela le sport…
Economie et finance
Le candidat à la présidentielle ivoirienne, Mabri, prône la bonne gouvernance. Qu`il présente comme "gage de la renaissance économique de la Côte d`Ivoire, d`un développement économique durable et stable". Ainsi pour lui, "la nouvelle politique budgétaire doit viser la sincérité budgétaire à travers la promotion de la transparence et l`équité ; l`amélioration des performances des instruments de gestion des finances publiques ; la réduction de moitié de tous les budgets de souveraineté et l`affectation des gains ainsi réalisés aux programmes de renforcement de la cohésion nationale…". Toikeusse Mabri entend faire soutenir cette relance par une fiscalité attractive et le civisme fiscal en "mettant un terme au paiement par anticipation des impôts et des taxes, en renforçant la lutte contre la fraude fiscale". Mabri opte pour "une fiscalité de développement en lieu et place d`une fiscalité de budget". Mabri, face au patronat, s`est voulu convaincant. Et pour recréer l`espoir, comme nous disions plus haut, il décide de s`attaquer de façon rigoureuse aux maux qui minent la société ivoirienne et repoussent sûrement les investisseurs. De son avi,s "Il faut combattre la corruption, la fraude, la contrefaçon, le racket, l`impunité…sans pitié, au moyen d`un système global de sécurité". La relance du secteur des infrastructures économiques doit favoriser le retour d`anciennes structures dont les grands travaux. Pour un soutien ferme au secteur privé, il veut mettre en place un fonds de soutien à l`entreprise…Le modèle américain l`inspire quant à la réduction de la paresse dans l`administration publique. Qu`il veut faire fonctionner comme celle du privé. Candidat à la présidentielle ivoirienne, il a un plan pour la relance du secteur agricole où il créera une banque dite agricole. Et il accorde à ce domaine une grande importance. Elu donc président de la République, Toikeusse Mabri voudra réaliser sa nouvelle vision pour son pays en mettant en application son projet.
Parfait Tadjau