Le président de l’UDPCI (Union pour la Démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire) était l’invité de la CGECI (Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire), le mercredi 9 décembre 2009, à l’hôtel Pullman au Plateau. Albert Mabri Toikeuse y a présenté son programme économique et social pour diriger la Côte d’Ivoire.
Limité certainement dans ses actions dans un gouvernement où il occupe le porte feuille des transports, El Hadj Abdallah Mabri Toikeusse, donne une place importante à ce secteur dans son programme économique et social de gouvernement. Le candidat éligible à la présidentielle de l’Updci, entend doter, s’il est élu président de la République de la Côte d’Ivoire, Abidjan d’une gare routière digne de son statut de capitale économique et chaque chef-lieu de département d’une gare routière moderne, doubler les voies ferroviaires et mettre en ligne des engins plus modernes tout en utilisant le tronçon Anyama-Vridi pour le transport urbain, réaliser le projet ferroviaire entre San-Pedro, les frontières malienne et guinéenne en vue d’une exploitation commerciale et minière, réhabiliter et renforcer les capacités des aérodromes existants aux fins de leur exploitation commerciale, exploser le cabotage entre Abidjan et San-Pedro ; améliorer le transport urbain à Abidjan ( train urbain, taxis, tramway, bateau bus, 3ème pont, voies ceintures, réorganisation de la circulation, l’interurbain et le transport de marchandises en créant les conditions de renouvellement du parc. Dans le projet de société de l’Udpci, dénommé “Bâtir la Nation“, El Hadj Abdallah Albert Mabri Toikeusse propose une nouvelle vision pour la Côte d’Ivoire fondée sur le libéralisme social. Un modèle, soutient le candidat de l’Udpci, qui vise à réduire l’impact des injustices et des inégalités sociales engendrée par l’ultralibéralisme. Dénonçant la corruption qui mine de plus en plus la société ivoirienne, El Hadj Abdallah Albert Mabri Toikeusse, a reconnu que la justice en Côte d’Ivoire ne rassure pas les investisseurs. « La corruption, une justice qui ne rassure pas, la fraude généralisée, les détournements de deniers publics, la gabegie, le racket et l’impunité dressent le portrait hideux de la mal gouvernance. Ainsi, selon le rapport Doing Business 2010, la Côte d’Ivoire occupe la 168ème place sur 183 pays en ce qui concerne l’environnement des affaires. Quant à Transparency International, elle classe notre pays sur l’échelle de corruption à la 151ème place sur 180 pays. S’agissant de l’indice du développement humain, la Côte d’Ivoire est classée 163ème sur 182 pays par le Pnud. Le chômage a atteint des proportions inquiétantes avec plus de trois million de jeunes en quête d’emplois », a-t-il énuméré les problèmes de la société ivoirienne. Selon le président de l’Udpci, c’est le secteur privé, principal pourvoyeur d’emplois, qui en a payé un lourd tribut. « Les pertes subies par les entreprises entre septembre 2002 et janvier 2006 sont estimées à plus de 252 millions de Fcfa, occasionnant ainsi la fermeture ou la délocalisation de plusieurs sociétés », a-t-il constaté. La souveraineté de l’Etat les institutions de la République, les politiques de soutiens au développement et la politique économique et financière sont les trois principaux axes autour desquels s’articule le programme économique et social du candidat de l’Udpci.
Huberson Digbeu
Limité certainement dans ses actions dans un gouvernement où il occupe le porte feuille des transports, El Hadj Abdallah Mabri Toikeusse, donne une place importante à ce secteur dans son programme économique et social de gouvernement. Le candidat éligible à la présidentielle de l’Updci, entend doter, s’il est élu président de la République de la Côte d’Ivoire, Abidjan d’une gare routière digne de son statut de capitale économique et chaque chef-lieu de département d’une gare routière moderne, doubler les voies ferroviaires et mettre en ligne des engins plus modernes tout en utilisant le tronçon Anyama-Vridi pour le transport urbain, réaliser le projet ferroviaire entre San-Pedro, les frontières malienne et guinéenne en vue d’une exploitation commerciale et minière, réhabiliter et renforcer les capacités des aérodromes existants aux fins de leur exploitation commerciale, exploser le cabotage entre Abidjan et San-Pedro ; améliorer le transport urbain à Abidjan ( train urbain, taxis, tramway, bateau bus, 3ème pont, voies ceintures, réorganisation de la circulation, l’interurbain et le transport de marchandises en créant les conditions de renouvellement du parc. Dans le projet de société de l’Udpci, dénommé “Bâtir la Nation“, El Hadj Abdallah Albert Mabri Toikeusse propose une nouvelle vision pour la Côte d’Ivoire fondée sur le libéralisme social. Un modèle, soutient le candidat de l’Udpci, qui vise à réduire l’impact des injustices et des inégalités sociales engendrée par l’ultralibéralisme. Dénonçant la corruption qui mine de plus en plus la société ivoirienne, El Hadj Abdallah Albert Mabri Toikeusse, a reconnu que la justice en Côte d’Ivoire ne rassure pas les investisseurs. « La corruption, une justice qui ne rassure pas, la fraude généralisée, les détournements de deniers publics, la gabegie, le racket et l’impunité dressent le portrait hideux de la mal gouvernance. Ainsi, selon le rapport Doing Business 2010, la Côte d’Ivoire occupe la 168ème place sur 183 pays en ce qui concerne l’environnement des affaires. Quant à Transparency International, elle classe notre pays sur l’échelle de corruption à la 151ème place sur 180 pays. S’agissant de l’indice du développement humain, la Côte d’Ivoire est classée 163ème sur 182 pays par le Pnud. Le chômage a atteint des proportions inquiétantes avec plus de trois million de jeunes en quête d’emplois », a-t-il énuméré les problèmes de la société ivoirienne. Selon le président de l’Udpci, c’est le secteur privé, principal pourvoyeur d’emplois, qui en a payé un lourd tribut. « Les pertes subies par les entreprises entre septembre 2002 et janvier 2006 sont estimées à plus de 252 millions de Fcfa, occasionnant ainsi la fermeture ou la délocalisation de plusieurs sociétés », a-t-il constaté. La souveraineté de l’Etat les institutions de la République, les politiques de soutiens au développement et la politique économique et financière sont les trois principaux axes autour desquels s’articule le programme économique et social du candidat de l’Udpci.
Huberson Digbeu