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Politique Publié le jeudi 10 décembre 2009 | Le Mandat

Licorne en Côte-d’Ivoire : Quel bilan ?

La Côte-d’Ivoire a connu la première guerre de son histoire. L’ armée régulière a essayé de contenir les assaillants. La France de Jacques Chirac avait refusé d’appliquer les accords de défense qui stipulait que la France vienne en aide militaire à la Côte-d’Ivoire. Malgré cela, la France avait dépêché une unité spéciale en Côte-d’Ivoire, avec une mission bien précise, celle de sécuriser les intérêts français. C’est ainsi que la Licorne va faire irruption dans cet environnement de belligérance. Elle va s’installer dans des endroits stratégiques. Les français vivant en Côte-d’Ivoire vont bénéficier de ses bons soins. Au début, taxée de faire le jeu des rebelles, elle va se donner un rôle, celui d’arbitrage des deux parties . Progressivement, elle va poser des actes concrets de sécurisation des régions tant en zone gouvernementale qu’en zone rebelle. Au début, rejetés par les populations en zone gouvernementale, les éléments de la force licorne ont commencé à être sollicités. Ils étaient devenus fréquentables. Mais les ivoiriens, dans leur ensemble, condamnent la force Licorne sur un plan. L’on leur reproche de piller le sous-sol minier de certaines régions de Côte-d’Ivoire. Leurs positions géographiques dans des zones réputées pour être des lieux d’extraction d’or, de diamant, ou d’autres richesses minières n’étaient pas appréciées par les ivoiriens. Le désarmement, le cantonnement, les élections proprement dites, vont se faire sous leur contrôle, en tout cas, pour ce qui est de la sécurisation. Il y a quelques jours, l’on a procédé au départ semestriel des troupes de cette unité spéciale française. Il y a même des régions qui n’exigent pas leur présence, mais ils y sont quand même. Et cela, les ivoiriens ne l’apprécient pas. En somme, l’on peut retenir que le séjour de la licorne n’est pas en soi une nécessité. Mais l’on doit reconnaitre qu’ils peuvent apporter un plus en cas de guerre, aux populations ivoiriennes, en matière de sécurisation. Tant que la guerre n’est pas encore finie, tant que cette crise n’a pas encore connu son chant de cygne, il est nettement mieux que la force licorne reste sur ses bases en Côte-d’Ivoire. Il y va de la sécurité des ivoiriens eux-mêmes.

Dos
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