On ne peut gouverner un pays en ce 21ème siècle, sans avoir une connaissance approfondie de l’économie moderne. Sans savoir qu’une décision prise au plan social peut affecter l’économie du pays. Cela, le Président Laurent Gbagbo ne l’avait peut être pas compris. Habitué à faire de la politique politicienne, le chef de l’Etat, face à la fronde sociale, a cru bon profiter de la crise, en accédant aux revendications financières de chaque corps, sans consulter son ministre chargé de ce département. Le but était connu, par ces actes populistes, il espérait s’attirer la sympathie des travailleurs qui verraient en lui, le messie venu les sauver de la misère. Seulement voilà, Laurent Gbagbo est rattrapé par l’économie. A toutes les négociations avec les syndicats réclamant l’application des promesses présidentielles, la réponse de Charles Koffi Diby, ministre de l’économie et des fiances, est claire. « Le budget 2010 ne peut prendre en compte aucun effet financier des décrets actuellement signés. Seul l’achèvement du point PPTE situera le pays sur l’application de ces décrets ».
Conscient de son « ignorance en la matière » et n’ayant plus rien à dire aux syndicats, car ayant tout promis, le chef a recours à son épouse pour calmer la colère des syndicats.
DM
Conscient de son « ignorance en la matière » et n’ayant plus rien à dire aux syndicats, car ayant tout promis, le chef a recours à son épouse pour calmer la colère des syndicats.
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