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Société Publié le mercredi 16 décembre 2009 | Le Temps

Les “femmes Gouro” aussi !

Parler ici des “femmes Gouro” revient, nous le concédons, à désigner abusivement toutes les braves commerçantes qui se battent au quotidien pour alimenter nos marchés en produits vivriers, via les “marché gouro”. Il ne s'agit donc pas d'une étiquette ethnique. Ce dont il est question ici, c'est le fait que certaines commerçantes et responsables de coopératives des marchés Gouro exagèrent lorsqu'elles vont changer les camions de vivres à l'intérieur du pays pour les acheminer sur la capitale économique. De plus en plus, elles se livrent à des actes de surcharge qui s'avèrent un danger pour la circulation automobile. Le samedi dernier 12 décembre vers 10h, un long véhicule, chargé de façon excessive de banane plantain, s'est renversé sur voie expresse, dans le sans Yopougon-Adjamé. Déversant son contenu sur la voie inverse. Au moment où nous dénoncions les tares du transporteur et du chauffeur qui ont surchargé le camion, un acteur bien avisé nous a fait remarquer que ces cas de figure ne sont pas toujours du fait des camionneurs. Les “femme Gouro” insistent très souvent pour que le maximum de vivriers soit embarqué par voyage. Ce qui leur fait des économies sur le nombre de voyages à effectuer. Deux voyages en un seul font toujours l'affaire. Et le marché est vite conclu avec les transporteurs souvent heureux, eux- aussi, d'amasser rapidement le plein d'argent. Le problème est que la cargaison n'arrive pas toujours sans problème à bon port. On ne compte plus les camions qui se renversent sur les bas côtés sur l'autoroute. Abimant souvent la marchandise. Nous ne dirons pas que les “femmes Gouro” sont parfois gourmandes. Mais il vaut mieux un véhicule raisonnable chargé qui arrive en toute sûreté à destinatuon. N'est pas, les sœurs ?
Rien n'est gagné !

Sofres a effectué trois sondages sur la prochaine présidentielle en Côte d'Ivoire. Le Président Laurent Gbagbo sort vainqueur dans tous les cas de figure. Mais il ne faut pas que ses partisans pensent que tout est fini. Rien n'est gagné d'avance. Un sondage est un sondage. Même si Sofres ne se trompe jamais, il faut travailler sur le terrain. En traquant jusqu'au dernier des potentiels électeurs pour confirmer cette victoire. Les partisans de Gbagbo ne doivent donc pas dormir sur leurs lauriers. Ils ont intérêt à retrousser les manches. Parce que rien n'est gagné d'avance, même s'il n'y a rien en face. Les partisans doivent se rappeler deux faits. Premier fait: Lors des élections partielles pour la députation à Azaguié en 1997 après le décès du député Ekissy (Pdci), tout le monde donnait vainqueur le candidat du Fpi Marcel N'Ko devant celui du Pdci Marcel M'Bolo. Même le plus vieux parti ne vendait pas cher la peau de son candidat. Le jour du vote, les militants du Fpi sont allés au champ. Pour eux, il n'y avait pas match. La suite on la connaît. Marcel N'Ko a été battu. Lors des présidentielles en 2000 en France, les militants du parti socialiste étaient convaincus que leur candidat, Lionel Jospin, serait élu. Parce que les sondages le présidaient. Le jour du vote, ils sont allés à la pêche. D'autres ont préféré ne pas aller voter. Malheur pour eux, leur candidat n'est pas arrivé au deuxième tour. C'est dire que le camp présidentiel de ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. A bon entendeur, salut ! Bonne lecture. A la semaine prochainel

Inc'Allah !
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