ABIDJAN, 17 déc 2009 - Des dirigeants de la filière cacao ivoirienne, incarcérés pour de présumées malversations, ont vu jeudi leur plainte pour "violation des droits de l'Homme" contre l'Etat de Côte d'Ivoire rejetée par la Cour de justice de la Cédéao, a-t-on appris auprès de leur avocat.
"On a été déboutés pour notre première plainte qui concerne la violation des droits de l'Homme", a indiqué à l'AFP Me Narcisse Aka.
Concernant les autres plaintes, notamment pour violation du "droit d'être jugé dans un délai raisonnable" et du "droit au respect de la dignité humaine", la Cour de justice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Cédéao), basée à Abuja, "se prononcera ultérieurement", a-t-il ajouté, joint par téléphone depuis Abidjan.
Ces plaintes avaient été déposées le 15 janvier au nom de quatre responsables de la filière cacao, parmi lesquels Henri Amouzou, président du Fonds de développement pour les producteurs du café-cacao (FDPCC), et Angeline Kili, présidente du Conseil d'administration du Fonds de régulation du cacao (FRC).
M. Amouzou et Mme Kili ont été arrêtés en juin 2008, de même que la quasi-totalité des dirigeants des structures de régulation de la filière, dans le cadre d'une enquête judiciaire ouverte en octobre 2007 à la demande du président Laurent Gbagbo. Les responsables incarcérés sont accusés notamment de "détournements de fonds".
Les familles des détenus ont protesté publiquement à Abidjan au cours des dernières semaines contre leur incarcération.
Les différentes structures de régulation du cacao ivoirien, dénoncées depuis des années pour leur opacité, ont été remplacées en septembre 2008 par un comité de gestion provisoire.
Premier producteur mondial de cacao, la Côte d'Ivoire détient plus de 40% de parts de marché. Le cacao et le café représentent 40% des recettes d'exportation du pays et environ 20% de son PIB.
"On a été déboutés pour notre première plainte qui concerne la violation des droits de l'Homme", a indiqué à l'AFP Me Narcisse Aka.
Concernant les autres plaintes, notamment pour violation du "droit d'être jugé dans un délai raisonnable" et du "droit au respect de la dignité humaine", la Cour de justice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Cédéao), basée à Abuja, "se prononcera ultérieurement", a-t-il ajouté, joint par téléphone depuis Abidjan.
Ces plaintes avaient été déposées le 15 janvier au nom de quatre responsables de la filière cacao, parmi lesquels Henri Amouzou, président du Fonds de développement pour les producteurs du café-cacao (FDPCC), et Angeline Kili, présidente du Conseil d'administration du Fonds de régulation du cacao (FRC).
M. Amouzou et Mme Kili ont été arrêtés en juin 2008, de même que la quasi-totalité des dirigeants des structures de régulation de la filière, dans le cadre d'une enquête judiciaire ouverte en octobre 2007 à la demande du président Laurent Gbagbo. Les responsables incarcérés sont accusés notamment de "détournements de fonds".
Les familles des détenus ont protesté publiquement à Abidjan au cours des dernières semaines contre leur incarcération.
Les différentes structures de régulation du cacao ivoirien, dénoncées depuis des années pour leur opacité, ont été remplacées en septembre 2008 par un comité de gestion provisoire.
Premier producteur mondial de cacao, la Côte d'Ivoire détient plus de 40% de parts de marché. Le cacao et le café représentent 40% des recettes d'exportation du pays et environ 20% de son PIB.