Café-cacao : Père Noël dans la filière - Le président Ano fait la surprise aux employés.

C’est une grande première dans la vie des employés de la filière café-cacao. Le président du comité de gestion de ladite filière s’est transformé pour la circonstance en père noël. « Un cadeau n’a de valeur que par le geste par lequel on le donne », dit-on. A l’image des entreprises et sociétés de la place, le président du comité de gestion de la filière café-cacao, Ano Gilbert N’Guessan, l’a si bien compris qu’il vient de faire une grande surprise de taille à tous ses collaborateurs. Pour ces fêtes de fin d’année qui s’annoncent, le patron du cacao a voulu rompre avec les vieilles habitudes. En plus des salaires et primes de campagnes payés à tous les employés, Ano Gilbert sort le jockey en offrant gracieusement une prime dénommée : « le poulet de Noël ». Actuellement, c’est la joie dans toutes les structures de la filière café-cacao. Au-delà de ce geste, il faut voir le retour de la paix et les relations de bon voisinage entre les employés eux-mêmes d’une part et entre eux et le comité de gestion. Passée la période de suspicion, l’heure est désormais au travail pour relever les défis non seulement de la qualité, de la productivité mais aussi de la bonne rémunération pour répondre aux exigences du chef de l’Etat qui tient à ce que les producteurs soient au centre des retombées de la vente du binôme. D’autre part, les employés des structures de la filière café-cacao, avec les anciens dirigeants, n’avaient pas connu ce bonheur. Maintenant que la gestion entourant tout cet univers a été maîtrisée, le cap sera certainement mis sur le futur. En attendant, donc la mise en route de la réforme, le comité de gestion dirigé par Ano Gilbert, avance lentement mais sûrement. Et loin de tous les bruits, il est en train de mettre en place une nouvelle politique. Ce n’est donc pas un hasard, si le président Gbagbo a décidé de reconduire le contrat dudit comité pour encore 7 mois. Comme on le dit, on ne change pas une équipe qui gagne. Il y a une année en arrière, personne ne présageait un avenir meilleur pour la filière après le déluge provoqué par l’opération main propre, engagée par la justice sur demande du président Gbagbo. Or, donc, la filière café cacao mamelle de l’économie nationale, pouvait se gérer autrement sans grèves et autres mouvements de perturbation.
JC KORE