La deuxième session ordinaire de l`année 2009 de l`Assemblée nationale de Côte d`Ivoire a pris fin hier. Le président de l`Assemblée nationale, le professeur Mamadou Koulibaly qui a présidé la clôture de cette session a reconnu qu`aujourd`hui, les députés ivoiriens ne travaillent pas. "Je constate que nous ne travaillons pas mais nous sommes payés et nous ne nous plaignons pas. D`accord. Je n`oublierai pas le débat, je voulais juste constater que nous avions eu trois textes, que nous n`en avions étudié qu`un seul. Et que le seul n`avait qu`un seul article. Apparemment nostalgique au premier moment de cette législature où nous avions traité de très longs textes avec de nombreux articles qui faisaient des débats très chauds ici. Ces débats qui ont fait d`ailleurs que la fonction de député est devenue attrayante. Et je voudrais aussi vous dire que dans les mois à venir, vous aurez de très gros défis à relever, parce que de nombreuses personnes souhaitent devenir député comme vous. Vous avez rendu le" Job" intéressant. Et tout le monde souhaite devenir député, vous verrez bien" a relevé d`entrée de jeu, le professeur Mamadou Koulibaly. Qui a félicité les députés, les groupes parlementaires, les différentes commissions et tout le personnel du parlement ivoirien. Au cours de cette session, le projet de loi autorisant le président de la République à ratifier la convention relative à l`Organisation des gendarmeries africaines (Oga), signée le 4 avril 2003 à Dakar( Sénégal) a été adopté par les députés. Après avoir été adopté à l`unanimité par les membres de la Commission des relations extérieures que préside l`honorable Emilienne Bobi Assa le 3 novembre 2009.Il a invité les députés à "plaider pour que le processus électoral se déroule sans effusion de sang supplémentaire, sans violence. Si nous avons choisi de faire la politique, assis face à face, nous nous parlons très bien, parfois avec violence, parfois avec véhémence, parfois très dur. Mais il n`y a pas de sang qui coule. Si nous pouvons avoir des élections dans ce sens, je pense que nous en serons tous heureux. Surtout cela permettra à l`avenir de la Côte d`Ivoire d`être plus radieux" a plaidé le président Mamadou Koulibaly. Revenant à l`accord politique de Ouaga, le professeur de l`Assemblée nationale a souhaité que" les hommes politiques aient trois points en tête. A savoir ;"le souci de l`accéleration, la situation actuelle de l`administration, et les nécessités subséquentes qui contiennent tous ceux à quoi nous n`avons pas pensé au moment où ces accords étaient en train d`être signés". Mamadou Koulibaly a souligné que des étudiants qui sont passés le voir souhaitent des élections tranquilles parce que leur avenir, leur formation, leur idéal et leur rêve en dépendent.
Jules Claver Aka
Jules Claver Aka