ABIDJAN - Le gouvernement de Côte d`Ivoire, premier pays producteur mondial de cacao, a exprimé mardi sa volonté de "donner une image propre" de sa filière en relançant la lutte contre le travail des enfants dans les plantations, en vue de la "certification" de sa production.
Le gouvernement s`est engagé à octroyer au "comité de pilotage" national en
charge du dossier "tous les moyens pour qu`il puisse donner les résultats
qu`on attend de lui", a déclaré à la presse le ministre de l`Emploi Hubert
Oulaye, à l`issue d`une réunion autour du Premier ministre Guillaume Soro.
"Il a été prévu en juillet d`engager la construction dans 30 villages d`un
certain nombre d`équipements et d`infrastructures (...) pour faire en sorte
que nos enfants ne soient pas dans les plantations" et "que tout ceci nous
aide à donner une image propre du cacao que nous exportons", a-t-il dit.
Sur les 30 prévus, seuls "dix villages" ont été dotés pour l`heure, a
précisé M. Oulaye.
"Le budget du comité est de 1,029 milliard (de francs CFA, quelque 1,5
million d`euros). A ce jour, nous n`avons pu décaisser que 300 millions de
francs CFA", a expliqué le ministre, assurant toutefois que "très
prochainement" le gouvernement serait "en mesure d`avancer vers ces objectifs".
En matière de travail des enfants dans les plantations de cacao, la Côte
d`Ivoire a été "récemment" épinglée par le gouvernement américain, a-t-il
indiqué.
Selon une enquête internationale publiée en 2005, environ 200.000 enfants
travaillaient dans les plantations de Côte d`Ivoire, dont 150.000 utilisés à
l`épandage des pesticides.
Le pays cherche à se conformer au "protocole Harkin-Engel" établi en 2005
entre l`industrie chocolatière, l`administration américaine et les pays
producteurs de cacao, qui les oblige à "certifier" la non-utilisation des
enfants à toutes les étapes de la fabrication du chocolat, sous peine de voir
leur production soumise à un embargo.
Le cacao et le café représentent 40% des recettes d`exportations du pays et
environ 20% de son Produit intérieur brut (PIB). Environ un tiers du cacao
ivoirien est exporté aux Etats-Unis.
Le gouvernement s`est engagé à octroyer au "comité de pilotage" national en
charge du dossier "tous les moyens pour qu`il puisse donner les résultats
qu`on attend de lui", a déclaré à la presse le ministre de l`Emploi Hubert
Oulaye, à l`issue d`une réunion autour du Premier ministre Guillaume Soro.
"Il a été prévu en juillet d`engager la construction dans 30 villages d`un
certain nombre d`équipements et d`infrastructures (...) pour faire en sorte
que nos enfants ne soient pas dans les plantations" et "que tout ceci nous
aide à donner une image propre du cacao que nous exportons", a-t-il dit.
Sur les 30 prévus, seuls "dix villages" ont été dotés pour l`heure, a
précisé M. Oulaye.
"Le budget du comité est de 1,029 milliard (de francs CFA, quelque 1,5
million d`euros). A ce jour, nous n`avons pu décaisser que 300 millions de
francs CFA", a expliqué le ministre, assurant toutefois que "très
prochainement" le gouvernement serait "en mesure d`avancer vers ces objectifs".
En matière de travail des enfants dans les plantations de cacao, la Côte
d`Ivoire a été "récemment" épinglée par le gouvernement américain, a-t-il
indiqué.
Selon une enquête internationale publiée en 2005, environ 200.000 enfants
travaillaient dans les plantations de Côte d`Ivoire, dont 150.000 utilisés à
l`épandage des pesticides.
Le pays cherche à se conformer au "protocole Harkin-Engel" établi en 2005
entre l`industrie chocolatière, l`administration américaine et les pays
producteurs de cacao, qui les oblige à "certifier" la non-utilisation des
enfants à toutes les étapes de la fabrication du chocolat, sous peine de voir
leur production soumise à un embargo.
Le cacao et le café représentent 40% des recettes d`exportations du pays et
environ 20% de son Produit intérieur brut (PIB). Environ un tiers du cacao
ivoirien est exporté aux Etats-Unis.