C’est le temps des regrets. La refondation est prise à son propre piège. Aujourd’hui, le bilan du contentieux sur le listing électoral donne des migraines au régime et à ses suiveurs. Après avoir sabordé l’opération de recensement électoral et surtout les audiences foraines, pour rattraper l’avance prise par l’opposition, le pouvoir a activé son laboratoire du faux. L’idée ingénieuse ( ?) est retenue de lancer l’opération inondation en faisant enrôler le maximum de militants ou électeurs supposés favorables. Malheureusement ,la porte d’entrée du processus c’est-à-dire l’enrôlement ayant été mal négocié, alors commence l’établissement de faux extraits de naissance afin de permettre à ses potentiels électeurs d’être sur la liste électorale. Ce sont ces milliers de documents frauduleux que le croisement des fichiers historique a rejeté. Quand tout commence à se gâter, Sokourou Bohui, le «Monsieur élection» du Fpi, devenu magistrat sans toge, qui voyait les fraudeurs partout s’est vite rebiffé en déclarant que parmi les recalés se trouvent également des Ivoiriens. Mais comment le prouver ? Avec les faux extraits de naissance fabriqués par le Fpi, les bénéficiaires de l’opération inondation, à parier, n’auront jamais un certificat de nationalité ivoirienne, seul document qui certifie la nationalité de tout citoyen. Déboussolé le régime tient coûte que coûte à rattraper le gap. Trop tard ! La fin justifiant les moyens, la sordide idée de délivrer «attestations de citoyenneté» par les chefs de village à germer. Une opération de fraude qu’il veut masquer sous le terme pompeux de « consultation populaire ». Les différents scenarii de reports que concocte le candidat Laurent Gbagbo ne visent qu’à remettre ces recalés dans le jeu. Peine perdue !
Coulibaly Brahima
Coulibaly Brahima