Le président du conseil général de Danané était face à la presse le jeudi 24 décembre dernier.
La troisième édition du ‘’Petit déjeuner de La Majorité Présidentielle’’ a eu lieu le jeudi 24 décembre dernier dans un restaurant aux II Plateaux. Pour cette fois, Eric Ané et ses amis de la coordination des communicateurs bénévoles pour le plébiscite du président Laurent Gbagbo ont porté leur choix sur le député Noutoua Youdé, DDC du candidat Laurent Gbagbo dans le département de Zouan Hounien. Plusieurs sujets étaient à l’ordre du jour de cette rencontre-débat entre le président du Conseil général de Danané et les journalistes. Notamment les raisons de son départ de l’UDPCI, un parti dont il est l’un des membres fondateurs. Et c’est sans faux-fuyant que Notoua Youdé qui était accompagné d’une forte délégation de sa direction départementale de campagne a éclairé l’opinion.
Son combat contre Mabri Toikeusse
« J’ai été membre fondateur de l’UDPCI en janvier 2001. Pour permettre au Général Guéi de revenir au pouvoir de façon démocratique. Après sa disparition, le parti a été confié à Paul Akoto Yao. Je n’ai jamais choisi Mabri Toikeusse. Pendant tout le combat pour le contrôle du parti, j’ai plutôt soutenu Akoto Yao. Mais à un moment donné, Akoto a abandonné la lutte parce que le débat était devenu tribaliste, ethniciste. Pour preuve, j’étais contre le congrès de 2005 qui a porté Mabri au pouvoir. Il n’a pas la carrure pour diriger ce parti. Sa seule motivation, c’est d’utiliser l’UDPCI pour demeurer ministre. Malheureusement, dans le cadre des accords de Marcoussis, c’est chaque président de parti qui propose ses ministres. Si tu dis, je propose trois noms : Albert Mabri Toikeusse, Mabri Toikeusse Albert, el Hadj Abdallah Mabri Toikeusse, on va choisir entre les trois et ce sera toujours toi. C’est la sainte trinité. Malheureusement, dans le cadre des accords de Marcoussis, c’est chaque président de parti qui propose ses ministres. Si tu dis je propose trois noms : Albert Mabri Toikeusse, Mabri Toikeusse Albert, el Hadj Abdallah Mabri Toikeusse, on va choisir entre les trois et ce sera toujours toi. C’est la sainte trinité», a-t-il expliqué. Puis Noutoua de poursuivre pour dire que comme lui, les 15 membres fondateurs du parti sont d’ailleurs allés voir sous d’autres cieux. « Vous dites pourquoi nous n’avons pas résisté pour sauver notre bébé, l’UDPCI. Mais on ne sauve pas tous les bébés. Ça dépend du type de maladie dont le bébé est atteint. Quand des gens, du fait de cette crise, sont devenus subitement riches, naturellement, ça donne des ambitions énormes. Et ça les prédispose à écraser toutes les velléités. C’est ce qui s’est passé. Nous avons donc dû laisser le bébé qui est en train de prendre l’eau de partout. En espérant qu’il va disparaître bientôt; qu’il va mourir de sa plus belle mort », a encore révélé le DDC de Gbagbo à Zouan Hounien. Avant d’expliquer pourquoi il entend combattre Mabri Toikeusse jusqu’à sa mort politique. « Les meilleures luttes sont caractérisées par la maîtrise du contour politique (…) Dans notre région, Mabri est le seul candidat à l’élection présidentielle. Le seul qui pose problème là-bas et qu’il faut résoudre, c’est Mabri Toikeusse et lui-même le sait. Et ce combat pour le mettre hors d’état de nuire, pour empêcher qu’il mette en péril l’avenir de toute une région, on n’a pas à le cacher. La coalition qui s’est faite contre lui – j’en suis convaincu – le conduira calmement à la disparition politique », a encore attaqué le député de Bin Houyé.
« Pourquoi je soutiens Gbagbo »
Après son départ de l’UDPCI, l’honorable Noutoua Youdé a déposer ses valises au RPP de Laurent Dona Fologo , un parti dont il est un des membres influents et qui fait partie de la mouvance présidentielle. Quant aux raisons de son revirement à 90°, l’ancien président du groupe parlementaire UDPCI qui était l’un des plus farouches défenseurs de Marcoussis. «Je n’étais pas opposé au président Gbagbo. Mon seul souci était de faire voter les lois de Marcoussis pour qu’on puisse aller aux élections et à la paix. Pour preuve, toutes les lois du FPI ont pu être votées grâce au soutien du groupe parlementaire UDPCI. Moi au moins au contraire, c’est à l’Assemblée Nationale que j’ai exprimé mon désaccord parce que je suis démocrate, d’autres ont pris les armes. J’ai finalement choisi de soutenir Laurent Gbagbo parce que c’est le seul qui s’est battu pour la démocratie et ça, personne ne peut le nier. Mais il n’y a pas eu de marchandage entre nous. Après l’Accord, de Ouaga nous avons juste mené la réflexion et nous nous sommes rendu compte que c’est lui seul qui pouvait sauver notre région des affres de la guerre », a révélé Noutoua Youdé. D’autres sujets comme la nomination de Siki Blon Blaise au poste de Haute autorité des 18 montagnes ont été également abordée. Pour le président du conseil général de Danané, le Président de la République a choisi la bonne personne parce que Siki Blon Blaise connaît les problèmes de la région.
Mireille Abié
La troisième édition du ‘’Petit déjeuner de La Majorité Présidentielle’’ a eu lieu le jeudi 24 décembre dernier dans un restaurant aux II Plateaux. Pour cette fois, Eric Ané et ses amis de la coordination des communicateurs bénévoles pour le plébiscite du président Laurent Gbagbo ont porté leur choix sur le député Noutoua Youdé, DDC du candidat Laurent Gbagbo dans le département de Zouan Hounien. Plusieurs sujets étaient à l’ordre du jour de cette rencontre-débat entre le président du Conseil général de Danané et les journalistes. Notamment les raisons de son départ de l’UDPCI, un parti dont il est l’un des membres fondateurs. Et c’est sans faux-fuyant que Notoua Youdé qui était accompagné d’une forte délégation de sa direction départementale de campagne a éclairé l’opinion.
Son combat contre Mabri Toikeusse
« J’ai été membre fondateur de l’UDPCI en janvier 2001. Pour permettre au Général Guéi de revenir au pouvoir de façon démocratique. Après sa disparition, le parti a été confié à Paul Akoto Yao. Je n’ai jamais choisi Mabri Toikeusse. Pendant tout le combat pour le contrôle du parti, j’ai plutôt soutenu Akoto Yao. Mais à un moment donné, Akoto a abandonné la lutte parce que le débat était devenu tribaliste, ethniciste. Pour preuve, j’étais contre le congrès de 2005 qui a porté Mabri au pouvoir. Il n’a pas la carrure pour diriger ce parti. Sa seule motivation, c’est d’utiliser l’UDPCI pour demeurer ministre. Malheureusement, dans le cadre des accords de Marcoussis, c’est chaque président de parti qui propose ses ministres. Si tu dis, je propose trois noms : Albert Mabri Toikeusse, Mabri Toikeusse Albert, el Hadj Abdallah Mabri Toikeusse, on va choisir entre les trois et ce sera toujours toi. C’est la sainte trinité. Malheureusement, dans le cadre des accords de Marcoussis, c’est chaque président de parti qui propose ses ministres. Si tu dis je propose trois noms : Albert Mabri Toikeusse, Mabri Toikeusse Albert, el Hadj Abdallah Mabri Toikeusse, on va choisir entre les trois et ce sera toujours toi. C’est la sainte trinité», a-t-il expliqué. Puis Noutoua de poursuivre pour dire que comme lui, les 15 membres fondateurs du parti sont d’ailleurs allés voir sous d’autres cieux. « Vous dites pourquoi nous n’avons pas résisté pour sauver notre bébé, l’UDPCI. Mais on ne sauve pas tous les bébés. Ça dépend du type de maladie dont le bébé est atteint. Quand des gens, du fait de cette crise, sont devenus subitement riches, naturellement, ça donne des ambitions énormes. Et ça les prédispose à écraser toutes les velléités. C’est ce qui s’est passé. Nous avons donc dû laisser le bébé qui est en train de prendre l’eau de partout. En espérant qu’il va disparaître bientôt; qu’il va mourir de sa plus belle mort », a encore révélé le DDC de Gbagbo à Zouan Hounien. Avant d’expliquer pourquoi il entend combattre Mabri Toikeusse jusqu’à sa mort politique. « Les meilleures luttes sont caractérisées par la maîtrise du contour politique (…) Dans notre région, Mabri est le seul candidat à l’élection présidentielle. Le seul qui pose problème là-bas et qu’il faut résoudre, c’est Mabri Toikeusse et lui-même le sait. Et ce combat pour le mettre hors d’état de nuire, pour empêcher qu’il mette en péril l’avenir de toute une région, on n’a pas à le cacher. La coalition qui s’est faite contre lui – j’en suis convaincu – le conduira calmement à la disparition politique », a encore attaqué le député de Bin Houyé.
« Pourquoi je soutiens Gbagbo »
Après son départ de l’UDPCI, l’honorable Noutoua Youdé a déposer ses valises au RPP de Laurent Dona Fologo , un parti dont il est un des membres influents et qui fait partie de la mouvance présidentielle. Quant aux raisons de son revirement à 90°, l’ancien président du groupe parlementaire UDPCI qui était l’un des plus farouches défenseurs de Marcoussis. «Je n’étais pas opposé au président Gbagbo. Mon seul souci était de faire voter les lois de Marcoussis pour qu’on puisse aller aux élections et à la paix. Pour preuve, toutes les lois du FPI ont pu être votées grâce au soutien du groupe parlementaire UDPCI. Moi au moins au contraire, c’est à l’Assemblée Nationale que j’ai exprimé mon désaccord parce que je suis démocrate, d’autres ont pris les armes. J’ai finalement choisi de soutenir Laurent Gbagbo parce que c’est le seul qui s’est battu pour la démocratie et ça, personne ne peut le nier. Mais il n’y a pas eu de marchandage entre nous. Après l’Accord, de Ouaga nous avons juste mené la réflexion et nous nous sommes rendu compte que c’est lui seul qui pouvait sauver notre région des affres de la guerre », a révélé Noutoua Youdé. D’autres sujets comme la nomination de Siki Blon Blaise au poste de Haute autorité des 18 montagnes ont été également abordée. Pour le président du conseil général de Danané, le Président de la République a choisi la bonne personne parce que Siki Blon Blaise connaît les problèmes de la région.
Mireille Abié