En marge de la réunion du conseil général de Danané qui s’est tenue le samedi 26 décembre 2009 au plateau, le préfet de ce département, le gouverneur Konaté Sekou est revenu sur l’état de l’insécurité dans cette partie de la Côte d’Ivoire. Des éléments des Forces Nouvelles s’adonnent encore et ce, malgré la mise en vigueur de l’APO, à des arrestations arbitraires dont le préfet lui-même a été récemment victime pendant qu’il circulait. Il a fait cette révélation au conseil général de Danané qui prépare son retour ‘’au village’’ où se tiendront désormais les sessions. ‘’Nous n’avons pas encore retrouvé toute notre autorité en tant que relais central de l’administration.
J’assumerai ma part d’homogénéité de l’administration dans le département de Danané. Nous sommes dans un moment très délicat…Je n’ai pas tout le soutien que je devais vous apporter.
Vous ne pouvez pas ignorer ce qui est sur le terrain. On appelle ça l’état de fait. Les éléments des Forces Nouvelles refusent qu’on aborde les questions économiques avec eux. Je me suis moi-même fait arrêter à Danané en pleine nuit par des éléments armés, pendant que je circulais.
C’est après avoir interpellé le com secteur Eddy, que ces soldats ont dit qu’ils ne savaient que j’étais le préfet…Quand même les choses avancent. Ils ont rétrocédé le marché, mais ils gèrent les boutiques. Je n’ai pas d’autorité sur eux. Mon souhait est que les choses évoluent fondamentalement pour que nous allions tenir nos réunions à Danané’’, c’est ainsi exprimé le gouverneur Konaté face aux membres du conseil général. Pour insister sur l’attitude des certains soldats des Forces Nouvelles qui se comportent comme si l’APO n’existait pas, le préfet a cité un récent cas d’attaque qui défraie la chronique. Il s’agit du braquage dont a été l’objet M. Déazon, directeur départemental de l’agriculture de Danané. ‘’Le directeur départemental de l’agriculture s’est mis sur le terrain, il a été arrêté par des éléments armés qu’on jamais pu identifier malgré l’interpellation du com secteur Eddy qui a expliqué que cette agression n’était pas du fait de ses soldats. Le com secteur Eddy s’est toujours mis à la disposition des autorités. Mais ce qui rend sa tache difficile, c’est qu’il y a aussi des éléments du com’zone de Man qui se rendent souvent à Danané pour effectuer des patrouilles. Et quand il y a ce genre d’incidents, on n’arrive pas à retrouver les auteurs’’, a-t-il déploré.
Dosso Villard
J’assumerai ma part d’homogénéité de l’administration dans le département de Danané. Nous sommes dans un moment très délicat…Je n’ai pas tout le soutien que je devais vous apporter.
Vous ne pouvez pas ignorer ce qui est sur le terrain. On appelle ça l’état de fait. Les éléments des Forces Nouvelles refusent qu’on aborde les questions économiques avec eux. Je me suis moi-même fait arrêter à Danané en pleine nuit par des éléments armés, pendant que je circulais.
C’est après avoir interpellé le com secteur Eddy, que ces soldats ont dit qu’ils ne savaient que j’étais le préfet…Quand même les choses avancent. Ils ont rétrocédé le marché, mais ils gèrent les boutiques. Je n’ai pas d’autorité sur eux. Mon souhait est que les choses évoluent fondamentalement pour que nous allions tenir nos réunions à Danané’’, c’est ainsi exprimé le gouverneur Konaté face aux membres du conseil général. Pour insister sur l’attitude des certains soldats des Forces Nouvelles qui se comportent comme si l’APO n’existait pas, le préfet a cité un récent cas d’attaque qui défraie la chronique. Il s’agit du braquage dont a été l’objet M. Déazon, directeur départemental de l’agriculture de Danané. ‘’Le directeur départemental de l’agriculture s’est mis sur le terrain, il a été arrêté par des éléments armés qu’on jamais pu identifier malgré l’interpellation du com secteur Eddy qui a expliqué que cette agression n’était pas du fait de ses soldats. Le com secteur Eddy s’est toujours mis à la disposition des autorités. Mais ce qui rend sa tache difficile, c’est qu’il y a aussi des éléments du com’zone de Man qui se rendent souvent à Danané pour effectuer des patrouilles. Et quand il y a ce genre d’incidents, on n’arrive pas à retrouver les auteurs’’, a-t-il déploré.
Dosso Villard