«Il y a eu une réunion secrète au cours de laquelle le Front populaire Ivoirien (Fpi) a décidé de mobiliser les jeunes miliciens pour qu'ils établissent des barrages dans les campements et villages empêchant les Baoulé et les Dioula d'aller voter. En plus de cela, ils effectueront un ratissage dans les bas-quartiers pour bloquer les pièces d'identité qui seront bientôt délivrées.
Nous n'allons pas rester les bras croisées ». Telles sont les raisons qui ont poussé Samba Koné et ses amis à créer hier à Abobo, une brigade de défense dénommée : la Brigade de dignité (Bdd). Selon les explications de celui-ci, qui est par ailleurs le ''commandant'' de ladite brigade, la Bdd n'est pas une rébellion mais une organisation qui va sécuriser le processus électoral sur toute l'étendue du territoire. « Nous sommes des jeunes épris de paix. Et nous avons constaté que le parti au pouvoir mène des actions qui vont bloquer le processus en cours. Les Ivoiriens ont trop souffert et il faut qu'on réagisse », a-t-il soutenu. De ce fait, Samba Koné a lancé un appel à la communauté internationale pour que des dispositions soient prises quant à la sécurisation effective des élections en Côte d'Ivoire. « Gbagbo et ses partisans veulent gagner les élections à tout prix, même si le sang doit couler. Rappelons qu'à quelques semaines des élections en 2000, il y a eu des charniers. Faisons attention, sinon le même scénario risque de se reproduire. Il faut que l'Organisation des Nation Unies soit vigilante et renforce les dispositions sécuritaires pour les élections », a-t-il exhorté avant d'annoncer que dans les jours à venir, les « agoras » et « parlements » d'Abidjan seront fermés parce que c'est là que le Fpi prépare « ses attaques ».
P.A.T.
Nous n'allons pas rester les bras croisées ». Telles sont les raisons qui ont poussé Samba Koné et ses amis à créer hier à Abobo, une brigade de défense dénommée : la Brigade de dignité (Bdd). Selon les explications de celui-ci, qui est par ailleurs le ''commandant'' de ladite brigade, la Bdd n'est pas une rébellion mais une organisation qui va sécuriser le processus électoral sur toute l'étendue du territoire. « Nous sommes des jeunes épris de paix. Et nous avons constaté que le parti au pouvoir mène des actions qui vont bloquer le processus en cours. Les Ivoiriens ont trop souffert et il faut qu'on réagisse », a-t-il soutenu. De ce fait, Samba Koné a lancé un appel à la communauté internationale pour que des dispositions soient prises quant à la sécurisation effective des élections en Côte d'Ivoire. « Gbagbo et ses partisans veulent gagner les élections à tout prix, même si le sang doit couler. Rappelons qu'à quelques semaines des élections en 2000, il y a eu des charniers. Faisons attention, sinon le même scénario risque de se reproduire. Il faut que l'Organisation des Nation Unies soit vigilante et renforce les dispositions sécuritaires pour les élections », a-t-il exhorté avant d'annoncer que dans les jours à venir, les « agoras » et « parlements » d'Abidjan seront fermés parce que c'est là que le Fpi prépare « ses attaques ».
P.A.T.
